Le Maroc est devenu un « refuge pour pédophiles » pour l'ONG Touche pas à mon enfant
Le Maroc, un « refuge pour pédophiles » ? C'est ce que dénonce l'ONG marocaine « Touche pas à mon enfant » dans un récent communiqué relayé par l'agence EFE, en réaction au démantèlement par la Garde civile espagnole d'un vaste réseau de pédopornographie sévissant notamment entre le Maroc et l'Espagne, annoncé mardi par la presse espagnole.
L'association juge « particulièrement surprenante la liberté dont disposent les pédophiles à pouvoir filmer dans des lieux publics sans être inquiétés par les autorités marocaines ». Les membres du réseau ont régulièrement effectué des voyages au royaume pour recruter des enfants en situation précaire et se fournir en matériel pornographique, a révélé l'enquête conduite par les enquêteurs espagnols. Ils prévoyaient également de faire du pays une « destination touristique pour la clientèle pédophile ».
La pédophilie est une « plaie qui gangrène chaque jour un peu plus [notre] société », fustige l'ONG, qui se porte d'ailleurs volontaire pour se constituer partie civile auprès des victimes du réseau.
« Aucune procédure n'a été entamée par l’État marocain. Aucune information n'a été diffusée au sujet du nombre d'enfants qui ont été victimes de ce réseau », déplore Najat Anwar, présidente de « Touche pas à mon enfant », interrogée par nos confrères du HuffPost Maroc.
« Le souci avec ces affaires, c’est que nous ne pouvons être mis au courant qu’après l’arrestation des membres du réseau, et ce n’est qu’à ce moment là que nous nous trouvons face à un réseau organisé avec des CD, des photos, des ordinateurs à tendance pédophile. La justice et les autorités commencent donc à intervenir », a-t-elle encore regretté.
ya.bila.di.
Le Maroc, un « refuge pour pédophiles » ? C'est ce que dénonce l'ONG marocaine « Touche pas à mon enfant » dans un récent communiqué relayé par l'agence EFE, en réaction au démantèlement par la Garde civile espagnole d'un vaste réseau de pédopornographie sévissant notamment entre le Maroc et l'Espagne, annoncé mardi par la presse espagnole.
L'association juge « particulièrement surprenante la liberté dont disposent les pédophiles à pouvoir filmer dans des lieux publics sans être inquiétés par les autorités marocaines ». Les membres du réseau ont régulièrement effectué des voyages au royaume pour recruter des enfants en situation précaire et se fournir en matériel pornographique, a révélé l'enquête conduite par les enquêteurs espagnols. Ils prévoyaient également de faire du pays une « destination touristique pour la clientèle pédophile ».
La pédophilie est une « plaie qui gangrène chaque jour un peu plus [notre] société », fustige l'ONG, qui se porte d'ailleurs volontaire pour se constituer partie civile auprès des victimes du réseau.
« Aucune procédure n'a été entamée par l’État marocain. Aucune information n'a été diffusée au sujet du nombre d'enfants qui ont été victimes de ce réseau », déplore Najat Anwar, présidente de « Touche pas à mon enfant », interrogée par nos confrères du HuffPost Maroc.
« Le souci avec ces affaires, c’est que nous ne pouvons être mis au courant qu’après l’arrestation des membres du réseau, et ce n’est qu’à ce moment là que nous nous trouvons face à un réseau organisé avec des CD, des photos, des ordinateurs à tendance pédophile. La justice et les autorités commencent donc à intervenir », a-t-elle encore regretté.
ya.bila.di.
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