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Syrie-Moscou évoque une coopération avec les USA à Alep-agences
par Lidia Kelly
La Russie et les Etats-Unis sont sur le point de lancer une opération militaire conjointe contre les rebelles dans la ville syrienne d'Alep, a déclaré lundi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, selon les agences de presse russes.
Les combats pour s'assurer du contrôle de ce qui était autrefois la ville la plus peuplée de Syrie font rage depuis plusieurs semaines, avec quelques percées récentes des rebelles face aux troupes gouvernementales.
"Nous sommes maintenant dans une phase très active des négociations avec nos collègues américains", affirme Sergueï Choïgou cité par l'agence RIA.
"Nous nous approchons pas à pas d'un projet - et je ne parle ici que d'Alep - qui nous permettrait vraiment de commencer à combattre ensemble pour ramener la paix afin que les gens puissent rentrer chez eux dans ce pays troublé", ajoute-t-il.
La déclaration du ministre russe de la Défense a fait l'effet d'une surprise car, dans cette bataille pour Alep, Russes et Américains soutiennent des camps opposés tout en continuant à discuter afin de trouver une solution politique.
Interrogée sur la déclaration du ministre russe, la porte-parole du département d'Etat Elizabeth Trudeau a déclaré aux journalistes à Washington : "Nous avons vu les informations et n'avons rien à annoncer. (...) Nous restons en contact étroit (avec les autorités russes)."
Les Etats-Unis, a-t-elle ajouté, continuent à promouvoir un accord de cessation générale des hostilités en Syrie avec la Russie.
La bataille d'Alep est "l'un des conflits urbains les plus dévastateurs de l'époque moderne", a déclaré lundi Peter Maurer, le président du Comité international de la Croix-Rouge.
Le CICR a réitéré son appel aux parties en guerre à autoriser la livraison de l'aide humanitaire aux civils d'Alep.
La Russie a livré de l'aide à Alep et aide à la reconstruction des stations de pompage de l'eau, a indiqué le ministre russe de la Défense.
Selon Sergueï Choïgou, environ 700.000 personnes vivent encore à Alep, contre deux millions avant la guerre, et ceux qui résident dans la partie orientale sont "les otages de groupes armés".
Auparavant, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait expliqué que les rebelles avaient mis à profit les courtes trêves observées pour se regrouper et se procurer des armes supplémentaires.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov a estimé pour sa part que l'Iran, la Turquie et l'Arabie saoudite devraient jouer un rôle plus actif pour aider à résoudre le conflit syrien.
"Il faudrait qu'ils s'assoient à la table des négociations", a déclaré Bogdanov à l'agence RIA. Il a précisé qu'il rencontrerait mardi les représentants de l'opposition syrienne à Doha, la capitale du Qatar.
Mais le porte-parole officiel du Haut comité des négociations (HCN) syrien, Riad Nassan Agha, a déclaré lundi que le HCN n'était pas au courant de cette réunion. Il a dit ne pas savoir à quelle "opposition" Bogdanov faisait référence
par Lidia Kelly
La Russie et les Etats-Unis sont sur le point de lancer une opération militaire conjointe contre les rebelles dans la ville syrienne d'Alep, a déclaré lundi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, selon les agences de presse russes.
Les combats pour s'assurer du contrôle de ce qui était autrefois la ville la plus peuplée de Syrie font rage depuis plusieurs semaines, avec quelques percées récentes des rebelles face aux troupes gouvernementales.
"Nous sommes maintenant dans une phase très active des négociations avec nos collègues américains", affirme Sergueï Choïgou cité par l'agence RIA.
"Nous nous approchons pas à pas d'un projet - et je ne parle ici que d'Alep - qui nous permettrait vraiment de commencer à combattre ensemble pour ramener la paix afin que les gens puissent rentrer chez eux dans ce pays troublé", ajoute-t-il.
La déclaration du ministre russe de la Défense a fait l'effet d'une surprise car, dans cette bataille pour Alep, Russes et Américains soutiennent des camps opposés tout en continuant à discuter afin de trouver une solution politique.
Interrogée sur la déclaration du ministre russe, la porte-parole du département d'Etat Elizabeth Trudeau a déclaré aux journalistes à Washington : "Nous avons vu les informations et n'avons rien à annoncer. (...) Nous restons en contact étroit (avec les autorités russes)."
Les Etats-Unis, a-t-elle ajouté, continuent à promouvoir un accord de cessation générale des hostilités en Syrie avec la Russie.
La bataille d'Alep est "l'un des conflits urbains les plus dévastateurs de l'époque moderne", a déclaré lundi Peter Maurer, le président du Comité international de la Croix-Rouge.
Le CICR a réitéré son appel aux parties en guerre à autoriser la livraison de l'aide humanitaire aux civils d'Alep.
La Russie a livré de l'aide à Alep et aide à la reconstruction des stations de pompage de l'eau, a indiqué le ministre russe de la Défense.
Selon Sergueï Choïgou, environ 700.000 personnes vivent encore à Alep, contre deux millions avant la guerre, et ceux qui résident dans la partie orientale sont "les otages de groupes armés".
Auparavant, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait expliqué que les rebelles avaient mis à profit les courtes trêves observées pour se regrouper et se procurer des armes supplémentaires.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov a estimé pour sa part que l'Iran, la Turquie et l'Arabie saoudite devraient jouer un rôle plus actif pour aider à résoudre le conflit syrien.
"Il faudrait qu'ils s'assoient à la table des négociations", a déclaré Bogdanov à l'agence RIA. Il a précisé qu'il rencontrerait mardi les représentants de l'opposition syrienne à Doha, la capitale du Qatar.
Mais le porte-parole officiel du Haut comité des négociations (HCN) syrien, Riad Nassan Agha, a déclaré lundi que le HCN n'était pas au courant de cette réunion. Il a dit ne pas savoir à quelle "opposition" Bogdanov faisait référence
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