L’Algérie accueillera fin août une mission de la Banque mondiale, pour étudier la possibilité de réformer drastiquement la politique économique du pays.
Cette mission fait suite à celle du FMI, qui s’était inquiétée de la croissance du déficit budgétaire.
Pour la 2e année consécutive, Alger enregistre un déficit commercial.
Il se monte à un peu plus de 11 milliards de dollars pour les 6 premiers mois de 2016.
Il menace de s’aggraver puisque les prix des hydrocarbures viennent de tomber encore suite à la politique de parts de marchés que mène Riad.
L’agence officielle d’informations, l’APS, explique que les exportations ont culminé à 12,6 milliards de dollars, ce qui porte le taux de couverture commercial à 53%.
Par comparaison, ce taux au Maroc est de 60% seulement, mais s’y ajoutent les recettes du tourisme et des MRE, ce qui donne une balance courante presque à l’équilibre.
Alger n’a pas d’autres entrées que les hydrocarbures, victime de ce que les économistes appellent le «syndrome hollandais» (les pays trop bien pourvus en matières premières ne savent pas se développer).
Par L'Economiste
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