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Assurant la présidence du Conseil de l’Union européenne depuis le début de l’année, l’Allemagne ambitionne de lancer des “signaux positifs” en direction des pays de la rive sud de la Méditerranée. Si l’Allemagne ne compte pas révolutionner la politique européenne de l’immigration, son ambassadeur à Alger espère un peu plus de compréhension en matière d’octroi des visas et fait le distinguo entre “circulation” et immigration.
Sans promettre d’en accorder davantage aux Algériens, le Dr Johannes Westerhoff a justifié l’augmentation des frais de visas par l’introduction des données biométriques qui coûtent de plus en plus cher. Des arguments développés à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a animée conjointement avec le chef de la délégation de la Commission européenne à Alger, Wolfgang Plasa, et Luis Sampaio, l’ambassadeur du Portugal à Alger.
Sous la direction de l’Allemagne, l’Union européenne se tournera davantage vers les pays du sud de la Méditerranée, promettent- ils. Faisant le bilan de l’action de l’Union européenne en Algérie, M. Wolfgang Plasa a avoué que “le succès est mitigé”, avouant que l’Algérie accuse un retard dans la mise en œuvre des accords d’association, puisque c’est l’un des derniers pays à avoir ratifié l’accord. Il a en outre promis que durant son mandat à Alger, il s’attellera à “rattraper le retard”.
Pour sa part, l’ambassadeur d’Allemagne à Alger a expliqué que le souci de son pays était de rendre plus visible la coopération euro-méditerranéenne. Une décision qui vise à répondre aux reproches souvent faits aux acteurs de cette coopération qui sont souvent accusés de ne pas en faire assez en la matière. Pour ce faire, une série de conférences, favorisant les échanges entre les deux rives de la Méditerranée, est au programme tout au long de l’année en cours. L’emploi, l’immigration, les droits de l’homme et la bonne gouvernance seront les thèmes phares de ces manifestations.
Interrogé au sujet du récent accord gazier signé entre Alger et Moscou, le Dr Johannes Westerhoff a répondu que l’approche privilégiée par l’Allemagne est celle qui favorise le dialogue entre les pays producteurs et consommateurs et que cet accord n’inquiétait nullement son pays. “L’Algérie est un partenaire fiable qui a honoré ses engagements même dans les périodes les plus difficiles”, estimant qu’il ne faisait pas partie de ses projets de créer un cartel qui menacerait les approvisionnements. Au sujet de la coopération Algéro-allemande, l’ambassadeur dira qu’Alger et Berlin étaient sur la même longueur d’onde.
source : le soir d'Algérie
Sans promettre d’en accorder davantage aux Algériens, le Dr Johannes Westerhoff a justifié l’augmentation des frais de visas par l’introduction des données biométriques qui coûtent de plus en plus cher. Des arguments développés à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a animée conjointement avec le chef de la délégation de la Commission européenne à Alger, Wolfgang Plasa, et Luis Sampaio, l’ambassadeur du Portugal à Alger.
Sous la direction de l’Allemagne, l’Union européenne se tournera davantage vers les pays du sud de la Méditerranée, promettent- ils. Faisant le bilan de l’action de l’Union européenne en Algérie, M. Wolfgang Plasa a avoué que “le succès est mitigé”, avouant que l’Algérie accuse un retard dans la mise en œuvre des accords d’association, puisque c’est l’un des derniers pays à avoir ratifié l’accord. Il a en outre promis que durant son mandat à Alger, il s’attellera à “rattraper le retard”.
Pour sa part, l’ambassadeur d’Allemagne à Alger a expliqué que le souci de son pays était de rendre plus visible la coopération euro-méditerranéenne. Une décision qui vise à répondre aux reproches souvent faits aux acteurs de cette coopération qui sont souvent accusés de ne pas en faire assez en la matière. Pour ce faire, une série de conférences, favorisant les échanges entre les deux rives de la Méditerranée, est au programme tout au long de l’année en cours. L’emploi, l’immigration, les droits de l’homme et la bonne gouvernance seront les thèmes phares de ces manifestations.
Interrogé au sujet du récent accord gazier signé entre Alger et Moscou, le Dr Johannes Westerhoff a répondu que l’approche privilégiée par l’Allemagne est celle qui favorise le dialogue entre les pays producteurs et consommateurs et que cet accord n’inquiétait nullement son pays. “L’Algérie est un partenaire fiable qui a honoré ses engagements même dans les périodes les plus difficiles”, estimant qu’il ne faisait pas partie de ses projets de créer un cartel qui menacerait les approvisionnements. Au sujet de la coopération Algéro-allemande, l’ambassadeur dira qu’Alger et Berlin étaient sur la même longueur d’onde.
source : le soir d'Algérie