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Vers l'augmentation du prix de l'eau en Algérie

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  • Vers l'augmentation du prix de l'eau en Algérie

    C’est envisageable et c’est pratiquement certain que le prix de l’eau du mètre cube va augmenter. A demi-mot, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal l’a mis en exergue lors de son passage télévisé au forum de l’Unique samedi dernier. «Pour les six mois à venir, le prix ne sera pas revu à la hausse.» Qu’en est-il après cette échéance ? Pour réponse, il note que cela dépendra du prix de l'électricité.

    «S’il augmente, l’eau suivra la même hausse», a-t- il enchaîné. Avec l’annonce faite de l’augmentation du prix de l’électricité de 30%, il faudrait, selon toutes vraisemblance, s’attendre à une hausse du prix de l’eau ordinaire du même seuil. A cela s’ajoute, selon les propos de Sellal, le problème du recouvrement des factures. Pour le premier responsable du secteur, «si tous les citoyens payaient leurs factures, le recours à l’augmentation du prix de l’eau ne sera pas nécessaire ». En d’autres termes, les bons payeurs auront à s’acquitter pour les récalcitrants. Ceci en indiquant que la wilaya d’Alger a, elle seule, un manque de 280 000 compteurs.

    D’autres paramètres sont avancés. L’Algérienne des eaux (ADE) devra verser 1 DA pour le mètre cube, à partir de 2008, à l’Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT) et 3 DA en 2012. Et a contrario, Sellal ajoute que «l'Etat participera dans toutes les conditions à cette facturation ». La question qui se pose d’elle-même est de : si l’opinion publique devrait savoir se préparer à une augmentation du prix de l’eau ? Et pourquoi avancer de tels arguments au moment où le ministre annonce les bons résultats de la gestion déléguée dans la wilaya d’Alger.

    La Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL), selon les propos tenus par le ministre, a permis une distribution plus équitable dans la capitale et l’introduction d’un nouveau système de gestion. Cette nouvelle formule de gestion sera-t-elle payée par les consommateurs ? Alors que le gouvernement s’est engagé à ce qu’il n’y ait aucune incidence sur les factures. D’autant plus que d’autres grandes villes suivront le même chemin. La gestion déléguée des réseaux AEP pour Annaba, Constantine et Oran sera appliquée, en effet, durant le premier trimestre 2007. Le ministre a indiqué que deux opérateurs étrangers, un français et un espagnol, ont présenté les meilleures offres pour la réalisation de ce projet dont les travaux seront lancés au premier trimestre de l'année en cours.

    A noter par ailleurs que la consommation d'eau en Algérie est très basse. Le ministre a indiqué que des études montrent que la moyenne annuelle actuelle de consommation individuelle d'eau est située à 600 m3 par individu et est appelée aux horizons 2025 à se réduire à 500 m3. Un seuil considéré comme celui de la pénurie. La moyenne annuelle mondiale est de 1000 m3 par individu. A priori, l’eau est en voie de devenir un produit commercial. En plus de la construction des barrages au nombre de 12 et de 27 en cours d’étude, l’Etat a opté pour le dessalement d’eau de mer pour répondre au besoin en ressources hydriques.

    Le mètre cube coûtera près de 48 DA, selon les prévisions du ministère. Il s’agit de la réalisation de 14 stations de dessalement sur tout le littoral national. Celle d’El- Hamma sera opérationnelle à partir d'octobre avec une capacité de production journalière de 200 000 m3 et permettra de diriger les eaux des barrages vers le secteur agricole. Un secteur qui a enregistré en 2006 une réduction des superficies irriguées avec seulement 42 000 hectares au niveau des grandes stations alors que l'objectif d'ici à 2008 est de d'atteindre 213 000 hectares de terres irriguées.

    source : le Soir d'Algérie

  • #2
    C'est deja chér. ajoutée aux autres charges (Gaz, elecricité, Taxes...) et la cherté de la vie. Aiche yalguellil!!!!

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