ce pécheur égaré sur sa misérable barque
regards en arrière, aucune lueur
que faire au milieu de la brume, pourtant loin du soir
... on ne devient pas aveugle que dans le noir
je suis ces pas, qui ne sont pas miens pourtant
qui serpentèrent des dunes, puis disparurent
après le passage du temps soufflant,
m'essoufflant je choisis de rester où m'apparurent
des ruines, à l'ombre de cette stèle d'anciens combattants
au pied de cette oasis à l'eau au reflet troublant
ici naquirent des hommes, combattirent et périrent
leur pas invisibles pourtant, refusant de partir
je suis le fils de cette dame
trahie par ces âmes
perpétuellement en quette du sésame
mais qui la blâment...
un bon mari lui reniant
son teint sombre pointant
inférieure la considérant
la pâleur et la blancheur de l'apparence privilégiant
je suis l'écho du passé
venu à toi en cette nuit d'été
je suis ce cri court de désarroi que tu lâcha
autrefois, déniant la brutalité d'un départ loin de toi
je suis ce soldat posté à coté
de ce châteaux au pied duquel accosté
un mendiant aux genoux flanchés, à l'échine fléchie
fait la manche en quette de sourires que je lui refuse aussi
je suis cet arbre témoin de tant d'histoires
de trahisons, d'amour et le soir
ils se voyaient sous mes branches et s'enlaçaient
et de leur amour, m'ont marqué avec des mots gravés
plus tard quand ils furent heureux d'être plusieurs
ils ont fait de moi le berceau de leur enfant
qui suis-je ...
je ne le sais plus
j'ai été tant de choses
alors que je suis bien peu de choses.
regards en arrière, aucune lueur
que faire au milieu de la brume, pourtant loin du soir
... on ne devient pas aveugle que dans le noir
je suis ces pas, qui ne sont pas miens pourtant
qui serpentèrent des dunes, puis disparurent
après le passage du temps soufflant,
m'essoufflant je choisis de rester où m'apparurent
des ruines, à l'ombre de cette stèle d'anciens combattants
au pied de cette oasis à l'eau au reflet troublant
ici naquirent des hommes, combattirent et périrent
leur pas invisibles pourtant, refusant de partir
je suis le fils de cette dame
trahie par ces âmes
perpétuellement en quette du sésame
mais qui la blâment...
un bon mari lui reniant
son teint sombre pointant
inférieure la considérant
la pâleur et la blancheur de l'apparence privilégiant
je suis l'écho du passé
venu à toi en cette nuit d'été
je suis ce cri court de désarroi que tu lâcha
autrefois, déniant la brutalité d'un départ loin de toi
je suis ce soldat posté à coté
de ce châteaux au pied duquel accosté
un mendiant aux genoux flanchés, à l'échine fléchie
fait la manche en quette de sourires que je lui refuse aussi
je suis cet arbre témoin de tant d'histoires
de trahisons, d'amour et le soir
ils se voyaient sous mes branches et s'enlaçaient
et de leur amour, m'ont marqué avec des mots gravés
plus tard quand ils furent heureux d'être plusieurs
ils ont fait de moi le berceau de leur enfant
qui suis-je ...
je ne le sais plus
j'ai été tant de choses
alors que je suis bien peu de choses.
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