Les Etats-Unis, comme plusieurs pays européens, avaient exprimé à plusieurs reprises leurs craintes de voir l’organisation Etat islamique mener des attaques moyennant des drones dotés d’explosifs ou de missiles. Aujourd’hui, c'est en Algérie que la crainte se manifeste.
Selon le journal algérien Al Khabar qui cite une source militaire algérienne, le pays, comme la Tunisie voisine, serait confronté à un nouveau danger de l'EI. Ce danger ne se limite plus à des fuites d'armes et de personnes à travers la frontière avec la Libye. On parle désormais également de drones chargés d'explosifs. Ces drones, selon Al Khabar, seraient développés par l'EI et pourraient toucher des cibles à la frontière comme les installations pétrolières.
Toujours selon le journal, l'un des principaux buts des frappes américaines en Libye était de détruire des ateliers en banlieue de Syrte où l’EI est soupçonnée de développer ces drones. Au mois de juillet, le Daily Telegraph britannique, reprenant des informations du Pentagone, estimait déjà que l’EI constitue un danger grandissant avec ses drones doté de caméras ou de charges explosives. Plusieurs spécialistes d’armes modernes excluent cependant une telle possibilité pour le moment.
Habituellement, l’EI utilise des drones pour espionner les armées ou pour faire sa propagande. La première fois que l’EI a filmé une opération, c'était en Syrie au mois d’août 2014. L'organisation avait filmé l’aéroport de Tabqa avant de l’attaquer et d'en prendre le contrôle. En Irak, ces drones sont utilisés par l'EI de façon systématique, indique un responsable de l'armée irakienne joint par RFI. En Libye, la dernière opération suicide du 2 août à Benghazi a été également filmée par un drone.
RFI
Selon le journal algérien Al Khabar qui cite une source militaire algérienne, le pays, comme la Tunisie voisine, serait confronté à un nouveau danger de l'EI. Ce danger ne se limite plus à des fuites d'armes et de personnes à travers la frontière avec la Libye. On parle désormais également de drones chargés d'explosifs. Ces drones, selon Al Khabar, seraient développés par l'EI et pourraient toucher des cibles à la frontière comme les installations pétrolières.
Toujours selon le journal, l'un des principaux buts des frappes américaines en Libye était de détruire des ateliers en banlieue de Syrte où l’EI est soupçonnée de développer ces drones. Au mois de juillet, le Daily Telegraph britannique, reprenant des informations du Pentagone, estimait déjà que l’EI constitue un danger grandissant avec ses drones doté de caméras ou de charges explosives. Plusieurs spécialistes d’armes modernes excluent cependant une telle possibilité pour le moment.
Habituellement, l’EI utilise des drones pour espionner les armées ou pour faire sa propagande. La première fois que l’EI a filmé une opération, c'était en Syrie au mois d’août 2014. L'organisation avait filmé l’aéroport de Tabqa avant de l’attaquer et d'en prendre le contrôle. En Irak, ces drones sont utilisés par l'EI de façon systématique, indique un responsable de l'armée irakienne joint par RFI. En Libye, la dernière opération suicide du 2 août à Benghazi a été également filmée par un drone.
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