Le Congrès de la Soummam fut certainement l'événement majeur de la guerre d'indépendance algérienne et la date du 20 août est en relation avec l'arrestation du sultan marocain M5 par la France ( le 20 août 1953 et exilé en Corse).
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Le 20 août 1953, le sultan et sa famille sont arrêtés et exilés en Corse, puis à Madagascar. Les autorités coloniales installent sur le trône son cousin Ben Arafa, « un ectoplasme inventé dans les officines du protectorat », selon la formule de l’écrivain Jean Lacouture.
(...).
Le 1er novembre 1954, l’Algérie s’embrase à son tour. Pour la première fois, les autorités françaises envisagent de lâcher du lest au Maroc et en Tunisie pour se concentrer sur l’Algérie, qu’il n’est pas question une seconde d’abandonner.
Du moins le croient-elles. La formation d’une armée de libération dans le Rif renforce l’inquiétude des autorités. Des négociations entre les dirigeants nationalistes (Abderrahim Bouabid et Mehdi Ben Barka notamment) et Edgar Faure, le président du Conseil, ont lieu en vue du retour du sultan au Maroc.
Le 29 octobre 1955, celui-ci quitte Madagascar pour la France, où il rencontre Antoine Pinay, le ministre des Affaires étrangères. À l’issue de leurs entretiens, une déclaration commune est rendue publique : le Maroc va retrouver sa souveraineté et devenir « un État démocratique à monarchie constitutionnelle ».
Source: jeune afrique
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Le 20 août 1953, le sultan et sa famille sont arrêtés et exilés en Corse, puis à Madagascar. Les autorités coloniales installent sur le trône son cousin Ben Arafa, « un ectoplasme inventé dans les officines du protectorat », selon la formule de l’écrivain Jean Lacouture.
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Le 1er novembre 1954, l’Algérie s’embrase à son tour. Pour la première fois, les autorités françaises envisagent de lâcher du lest au Maroc et en Tunisie pour se concentrer sur l’Algérie, qu’il n’est pas question une seconde d’abandonner.
Du moins le croient-elles. La formation d’une armée de libération dans le Rif renforce l’inquiétude des autorités. Des négociations entre les dirigeants nationalistes (Abderrahim Bouabid et Mehdi Ben Barka notamment) et Edgar Faure, le président du Conseil, ont lieu en vue du retour du sultan au Maroc.
Le 29 octobre 1955, celui-ci quitte Madagascar pour la France, où il rencontre Antoine Pinay, le ministre des Affaires étrangères. À l’issue de leurs entretiens, une déclaration commune est rendue publique : le Maroc va retrouver sa souveraineté et devenir « un État démocratique à monarchie constitutionnelle ».
Source: jeune afrique
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