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Appels à une «autonomie régionale» : glissement sémantique et manipulation

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  • Appels à une «autonomie régionale» : glissement sémantique et manipulation

    21 Aug, 2016 | 10:01 | 84


    Ali-Yahia Abdennour. New Press
    Dans une de ces dernières contributions dans la presse, l’ancien président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), Ali-Yahia Abdennour, a ouvertement plaidé pour une «autonomie régionale», en disant s’inspirer d’une des résolutions du Congrès de la Soummam, instituant un découpage du territoire national en six wilayas jouissant d’une «totale autonomie de gestion». Pour lui, l’Algérie indépendante aurait dû calquer ce modèle qui, selon lui, a prouvé sa viabilité et son efficience. Il rejoint, ici, la vision du RCD qui, lui, milite depuis sa création pour une «régionalisation modulable», laquelle prévoit l’institutionnalisation d’une douzaine de capitales régionales, «dotées d’organes législatifs et exécutifs, et qui constitueront des pôles de décision et de régulation». Même son rival traditionnel, le FFS, préconise un certain fédéralisme qui doterait les régions de plus larges prérogatives en matière de gestion économique et administrative, mais sans en faire une priorité pour autant.

    Plus occupé aujourd’hui à réaliser «le consensus national», projet qui le rapproche davantage du pouvoir central, le parti fondé par Hocine Aït Ahmed se montre, au contraire, ouvertement hostile à toute idée d’autonomie et, notamment, aux agissements du mouvement séparatiste de Ferhat Mehenni au nom de l’autonomie de la Kabylie. Majoritaire au niveau des assemblées de cette région, le FFS se sent bousculé par cette «troisième force» qui agit en lame de fond et qui profite de la désaffection de certains secteurs de la population pour les deux partis traditionnels pour se propulser.

    En tout cas, les prochaines élections législatives, prévues dans huit mois, serviront de test pour la popularité des deux partis dominants en Kabylie, et leur capacité à juguler cette montée des extrémistes.

    Si cet appel d’Ali-Yahia Abdennour à intégrer l’idée de l’autonomie régionale dans le système de gouvernance algérien n’est pas nouveau en soi, il y a lieu de se demander si la promotion d’un tel projet dans la conjoncture actuelle, marquée localement par l’émergence du MAK, n’apporte pas de l’eau au moulin de ce dernier, en légitimant indirectement sa démarche. Militant nationaliste et ancien ministre sous Boumediene, Ali-Yahia Abdennour n’en est pas moins influencé par la philosophie des «berbéristes» de 1949, dont fait partie son frère, Ali-Yahia Rachid. Son rapport avec le mouvement autonomiste créé en 2001 est néanmoins empreint d’ambivalence. Ainsi, il fut le premier à dénoncer la supercherie de Ferhat Mehenni, en révélant, en 2003, l’inexistence d’un mandat d’arrêt de la justice algérienne contre l’ex-chanteur, lequel mandat servira plus tard à celui-ci d’alibi pour demander l’asile en France.

    Aujourd’hui, Ali-Yahia Abdennour ne se gêne pas d’appeler à «légaliser» le MAK. Il a même, selon des indiscrétions, initié des démarches de médiation, le 20 avril dernier, entre les dirigeants de cette organisation clandestine et la direction du RCD, pour l’organisation d’une marche commune qui devait sceller une union stratégique entre les deux formations. Une initiative qui fera long feu.

    B. K.

  • #2
    il n y aura ni autonomie ni sidi zekri.y en a marre de ces revendications regionalistes par des tetes brulees en mal de reconnaissance et qui ne representent personne.
    ces gens la doivent eter eduques par la prison et je pese mes mots.regardez la russie,c est un pays immense avec des ressources naturelles gigantesques et aucune region ne parle d autonomie.

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    • #3
      Excellente initiative.

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      • #4
        regardez la russie,c est un pays immense avec des ressources naturelles gigantesques et aucune region ne parle d autonomie.
        Mauvais exemple.

        La Russie est une fédération. Elle compte 22 républiques, une région et nombreux districts autonomes.

        Article 5 de la Constitution de la Fédération de Russie:

        1. La Fédération de Russie est composée de républiques, de territoires, de régions, de villes d'importance fédérale, d'une région autonome et de districts autonomes, sujets égaux en droits de la Fédération de Russie.

        2. La république (Etat) a sa Constitution et sa législation. Le territoire, la région, la ville d'importance fédérale, la région autonome, le district autonome possèdent leur statut et leur législation.

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        • #5
          regardez la russie,c est un pays immense avec des ressources naturelles gigantesques et aucune region ne parle d autonomie.
          ben dit donc ...ta bien choisi ton exemple ....y a eut un union...ensuite c'est partie en fédération d'état ....
          Les sujets de la Fédération de Russie ont un pouvoir exécutif (un chef, un gouverneur, un maire), un pouvoir législatif (parlements régionaux) et un pouvoir judiciaire. Les républiques ont une Constitution tandis qu’on parle de statut pour les autres sujets de Fédération.
          tu tombe je tombe car mane e mane
          après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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          • #6
            Moi aussi, j'étais un fervent adepte d'une forme de régionalisation dans la gestion du pays, cette fameuse "jihawiyya mli7a" dont parlait feu Aït Ahmed au début des années 90. Cependant en regardant récemment un reportage sur l'Indonésie qui a adopté une décentralisation du pouvoir, mais où la corruption, le pillage des ressources locales et autres maux n'en ont été que davantage démultipliés, je me demande si cela est vraiment une bonne solution pour des pays du Tiers-Monde.

            Peut-être qu'un Etat de type jacobin reste, malgré ses défauts, utile à la stabilité d'un pays, tant que celui-ci n'a pas atteint un certain niveau de développement social et économique...
            كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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            • #7
              en russie il y a des regions comme en france ou il y a departements et mairies,tous les pays sont decoupes en regions ou wilayas qui sont en effet les representants de l etat central.
              aux etat-unis il y a les etats mais le president reste l homme fort du pays.

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              • #8
                Le documentaire sur l'Indonésie pour qui ça intéresse...

                كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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                • #9
                  en russie il y a des regions comme en france ou il y a departements et mairies,tous les pays sont decoupes en regions ou wilayas qui sont en effet les representants de l etat central.
                  aux etat-unis il y a les etats mais le president reste l homme fort du pays.

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