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Le capitalisme n’est pas l’ennemi des pauvres

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  • Le capitalisme n’est pas l’ennemi des pauvres

    Le mythe selon lequel les peuples s’appauvrissent a la vie d’autant plus dure qu’il fait partie désormais de la doxa. Nul n’a le droit de remettre en cause son bien fondé…

    Combien de fois n’avons nous lu ou entendu de la part de nos médias formatés que « les inégalités s’accroissent », que « le nombre de milliardaires a explosé », que « les riches sont toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres ». Ces affirmations péremptoires ont toutes la même origine : l’idéologie marxiste qui a établi comme une vérité inébranlable la paupérisation du prolétariat.

    Ce véritable tabou idéologique, établi par un philosophe du XIXe siècle n’entendant rien à la chose économique, est battu en brèche par le simple examen, a posteriori, des faits. Il ne doit sa survivance qu’à la flemme de ceux qui préfèrent avaler plutôt qu’apprendre et son enseignement à ceux qui ont en besoin pour tenter (désespérément) de maintenir la justification d’un rêve collectiviste qui, pourtant, partout où il a a été institué, n’a, lui, véritablement provoqué que la paupérisation des peuples.

    L’examen des chiffres…

    Tous les chiffres ici utilisés sont issus de la base de données Our World in Data, émanation de l’Université d’Oxford.

    De manière à rendre les choses comparables, il faut normaliser les notions.

    La viabilité

    La première des richesses, c’est la vie. J’espère, au regard de l’évolution de la population (1 milliard d’êtres humains en 1800, 7 milliards aujourd’hui, espérance de vie 30 ans en 1800, 71 ans aujourd’hui) qu’il n’est contesté par personne que l’amélioration des conditions nutritionnelles, sanitaires, ne font que s’améliorer au fil du temps. Or ces améliorations sont-elles dues à autre chose qu’au développement économique ? Quel est le moteur de cette évolution, si ce n’est le système capitaliste qui permet de mobiliser des fonds nécessaires à la recherche et à l’élaboration de produits dont la vente permettra de réunir de nouveaux fonds, plus importants, à réinvestir ?

    Le système capitaliste a ridiculisé les matérialistes malthusiens qui affirmaient que la terre ne supporterait pas 5 milliards d’individus sans que de grandes famines et de grands drames ne se produisent qui réguleraient le rythme. Il n’y a jamais, dans l’histoire de l’humanité, eu aussi peu de famines.

    Le seuil de pauvreté absolue

    La notion de seuil de pauvreté absolue que nous retenons ici est celle définie par la Banque mondiale. C’est la définition sur laquelle le consensus se fait, même si, comme toute norme, il est toujours possible d’imaginer des aménagements.

    Cette norme s’évaluait monétairement à 1$ en 1995, date de sa première estimation et 1.9$ aujourd’hui. Ce chiffre est corrigé des écarts de pouvoir d’achat du dollar d’un pays à l’autre ainsi que de l’inflation.

    Évolution de la pauvreté absolue dans le monde

    En 1820, 40 ans avant que Marx n’écrive sa théorie du capitalisme paupérisant, on estime qu’environ 1,02 milliard d’individus vivaient sous le seuil de pauvreté absolue soit, environ 94% de la population mondiale qui se situe aux alentours de 1,09 milliard d’êtres humains.

    En 1910, le nombre de pauvres augmente à 1,44 milliard d’individus… mais comme la population mondiale a augmenté, ils ne représentent que 82% de la population mondiale évaluée à 1,75 milliards. Nous avons gagné 12% de pauvres en moins en 90 ans.

    En 1970, là encore le nombre de pauvres continue d’augmenter. On estime qu’ils sont 2,22 milliards à vivre sous le seuil de pauvreté absolue. Mais là encore, comme la population explose à 3,7 milliards, ils ne représentent plus, proportionnellement, qu’un peu moins de 60% de celle-ci. Nous avons gagné 22% en 60 ans. Ces 60 années sont marquées comme étant celles du début de la mondialisation des échanges économiques et de la colonisation.

    En 1981, divine surprise, le nombre total de personnes vivant sous le seuil de pauvreté absolue passe, à la fois, sous la barre des 2 milliards et sous la barre des 50% de la population mondiale. Avec 1,9 milliard d’individus sur une population qui s’élève à 4,4 milliards, la proportion de pauvres ne représente plus que 44% de la population mondiale. Le mouvement s’accélère, nous gagnons 16% en 11 ans !

    En 1990, soit dix ans plus tard, la pauvreté absolue recule encore et ne concerne plus que 1,96 milliard de personnes sur une population mondiale de 5,3 milliards d’individus, soit un peu moins de 37% ! Nous avons encore gagné 7% sur la pauvreté malgré un accroissement de la population mondiale qui s’accélère.

    En 2002, c’est à dire 12 ans plus tard, le mouvement s’accélère : le nombre de pauvres sous le seuil de la pauvreté absolue tombe à 1,65 milliard. Soit, en proportion de la population mondiale passée à 6,2 milliards, moins de 27%… Nous avons gagné 10% de pauvres en moins en 12 années. 12 années qui furent marquées par la chute du communisme et le développement capitaliste de la Chine et d’un certain nombre de pays jusque là bridés par l’idéologie marxiste.

    En 2012, date de la dernière estimation officielle de la Banque Mondiale, on ne comptait plus que 904 millions de pauvres à l’échelle planétaire, ne représentant plus que 12,7% de la population mondiale.

    Une estimation récente qui devrait être confirmée dans les mois à venir, évalue en 2016 à environ 710 millions les victimes de la pauvreté absolue dans le monde, soit moins, largement moins, de 10% de la population mondiale.

    Il aura fallu moins de 200 ans (sur plus ou moins 10 000 ans d’existence) à l’homme pour que la pauvreté absolue passe de la norme (94% de la population) à l’exception (10% de la population). Quand ce phénomène a-t-il commencé et avec quelle révolution économique ?

    Avec l’apparition du capitalisme et son développement, son expansion à travers le monde. C’est la possibilité de réunir les moyens de plusieurs personnes physiques ou morales (au sein d’une société par actions cessibles), voire du public, pour constituer le capital nécessaire aux investissements dans un espoir de rentabilité qui a été le déclencheur et qui demeure aujourd’hui la base du développement et de l’expansion économique.

    Conclusion

    Contrairement aux affirmations idéologiques de ceux qui préfèrent croire les théories d’un philosophe du XIXe siècle plutôt que la réalité que pourtant ils ont sous les yeux, le capitalisme ne paupérise pas, au contraire, il enrichit les peuples et les individus, partout où il se propage, sans distinction de culture, de race, de religion.

    PS. C’est volontairement que je n’ai pas abordé le sujet de la paupérisation relative (le fameux écart entre « les plus riches et les plus pauvres ») qui fera l’objet d’un autre article, ni la question de la réglementation du capitalisme qui fera l’objet d’un troisième article.

    Pour l’instant, commençons par tuer ce vieil hoax qui voudrait que le capitalisme tue et qu’il n’y ait jamais eu autant de pauvres qu’aujourd’hui. De toute l’histoire de l’humanité, il n’y a jamais eu autant d’humains sur terre et aussi peu de pauvres qu’aujourd’hui et nous verrons dans un prochain article que jamais les humains dans leur ensemble n’ont été aussi riches qu’aujourd’hui.

    contrepoints

  • #2
    Allah Yerham waldik


    c'est une vérité que la condition humaine s'est continuellement améliorée

    C'est comme ceux qui crient qu'il n'y a plus de classe moyenne et qu'elle a été laminée

    alors qu'il devient chaque weekend plus difficile de trouver une place dans un restaurant pour le déjeuner de dimanche

    C'est ne sont pas les milliardaires qui se bouscoulent pour prendre un tajine à 100 DH mais bien la classe moyenne qui n'a jamais été aussi pléthorique
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      un capitalisme pure et dure accentue les inégalité entre les classe et asservie l'homme (concept moderne du system féodal) cas du brésil.

      un socialisme pure et dure bride l'initiative des individus, et favorise feignantisme .(algerie pendant une certaine période)

      faut juste trouver un juste milieu.

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      • #4
        certaine ce contente des miettes,,,,
        les chien aussi sont ravi de pouvoir s'amuser rien que d'un os qu'ils leurs jettent

        mais la réalité c'est que les gens en leur enlève leur bien, leur terre , leur richesse,,,, et puis leur faire dépensé ; consomé, consomé méme a credit
        المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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        • #5
          Il n'y a que le capitalisme qui sied à l'homme parce qu'il est basé sur la liberté d'entreprendre ,de gagner de l'argent ,de créer etc

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