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Maroc:Suicide à Ben-Guerir: les violeurs jugés (seulement) pour harcèlement
Les mis en cause ont été présentés devant le juge lundi, mais seulement pour les accusations de harcèlement sur la jeune marocaine qui s'est suicidée à Ben Guerir.
Neuf jeunes Marocains ont été récemment arrêtés par la police de Ben Guerir pour avoir violé, filmé et fait du chantage à une mineure. Si les faits se sont produits en 2015, l'affaire a connu un rebondissement le 29 juillet 2016, lorsque la victime s’est immolée par le feu, avant de perdre la vie des suites de brûlures de troisième degré.
Les mis en cause ont été présentés devant le juge de Ben Guerir lundi,mais seulement pour les accusations de harcèlement sur la jeune défunte.
Omar Arbib, représentant de l’Association marocaine des droits humains à Marrakech, a confié à l’agence /Efe/ que le juge a décrété la prison pour huit des neuf individus inculpés, et fixé la date de la prochaine audience à jeudi prochain.
Le militant des droits de l’Homme dénonce que le parquet n’a pas ouvert d’enquête pour les délits plus graves, tels que la séquestration de la mineure, âgée alors de 16 ans, et son viol collectif, qui a été filmé par les mêmes agresseurs.
Après leur crime en 2015, les jeunes violeurs ont été dénoncés et arrêtés. Mais, soutient Arbib, ils ont été remis en liberté par le juge sous la pression de personnes influentes de la ville. Après leur libération, ils ont commencé à harceler leur victime et à lui faire du chantage, menaçant de diffuser la vidéo. N’en pouvant plus, la jeune fille s’est donc donnée la mort.
H24
Les mis en cause ont été présentés devant le juge lundi, mais seulement pour les accusations de harcèlement sur la jeune marocaine qui s'est suicidée à Ben Guerir.
Neuf jeunes Marocains ont été récemment arrêtés par la police de Ben Guerir pour avoir violé, filmé et fait du chantage à une mineure. Si les faits se sont produits en 2015, l'affaire a connu un rebondissement le 29 juillet 2016, lorsque la victime s’est immolée par le feu, avant de perdre la vie des suites de brûlures de troisième degré.
Les mis en cause ont été présentés devant le juge de Ben Guerir lundi,mais seulement pour les accusations de harcèlement sur la jeune défunte.
Omar Arbib, représentant de l’Association marocaine des droits humains à Marrakech, a confié à l’agence /Efe/ que le juge a décrété la prison pour huit des neuf individus inculpés, et fixé la date de la prochaine audience à jeudi prochain.
Le militant des droits de l’Homme dénonce que le parquet n’a pas ouvert d’enquête pour les délits plus graves, tels que la séquestration de la mineure, âgée alors de 16 ans, et son viol collectif, qui a été filmé par les mêmes agresseurs.
Après leur crime en 2015, les jeunes violeurs ont été dénoncés et arrêtés. Mais, soutient Arbib, ils ont été remis en liberté par le juge sous la pression de personnes influentes de la ville. Après leur libération, ils ont commencé à harceler leur victime et à lui faire du chantage, menaçant de diffuser la vidéo. N’en pouvant plus, la jeune fille s’est donc donnée la mort.
H24