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l’UICN: 30% de la superficie du Maroc, sont des ‘réserves naturelles’, mais est-ce utile?

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  • l’UICN: 30% de la superficie du Maroc, sont des ‘réserves naturelles’, mais est-ce utile?

    Paris : Pour Geoffroy Mauvais, le responsable Afrique à l’UICN, le royaume se situe à la moyenne supérieur mondiale en cette matière, mais il se demande : est-ce efficace

    En effet, si la règle internationale, gérée par la ‘Convention pour la Diversité Biologique’ stipule pour chaque pays au monde de consacrer au moins 17% de ses terres et 10% de ses mers pour des réserves naturelles, le Maroc lui dépasse de loin, cette règle en consacrant à cette ‘belle œuvre’ 30% de ses superficies.

    Selon Geoffroy Mauvais, vétérinaire, en charge du programme Aires protégées d’Afrique & conservation de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le royaume et d’autres pays d’Afrique comme, la Namibie, le Congo ou la Tanzanie, sont à ce registre, exemplaires. Mais il se demande: cela est-il réellement efficace et contribue-t-il, comme c’est l’objectif, à sauver des espèces naturelles, de la faune et de la flore?

    La réponse, selon Geoffroy Mauvais, qui a signé à ce sujet une tribune dans le magazine français, Jeune Afrique, est que la multiplicité quantitative des réserves naturelles n’est point efficace et est loin d’atteindre ses objectifs.

    Pour cause, dit-il, des résultats trop modestes pour des efforts considérables, notamment pour des pays à revenus limités, comme le Maroc et dont ces terres fermées, peuvent avoir, pour lui, une utilité économique.

    Selon l’expert de l’UICN, toutes ces réserves naturelles aussi vastes quelque soient et aussi couteuses à entretenir et à surveiller qu’elles sont, elles n’ont pu globalement sauver que
    ‘‘11% d’espèces en plus (..) en comparaison avec les territoires adjacents, non classés, et globalement 14% d’individus supplémentaires’’.

    Ces modestes résultats, souligne Geoffroy Mauvais, pose la question de l’efficacité de ces réserves naturelles et de la qualité de leur fonctionnement.

    Selon lui :
    ‘‘Trop de territoires protégés aujourd’hui sont devenus inutiles, et pour la conservation puisqu’ils ne protègent plus grand-chose, et pour le développement puisqu’ils peuvent l’entraver.’’

    En plus de cela, dans des pays en développement comme le Maroc, où la question de la lutte contre la pauvreté est encore d’actualité,
    ‘‘Cela renforce les incompréhensions et les frustrations de part et d’autre des limites des parcs, entre ceux qui les défendent, mais dans quel but, et ceux qui les convoitent, sans succès.’’

    En fin, l’expert international, reconnait que le monde est face à un dilemme non résolu et admet ne pas connaitre de solution à ce problème:
    ‘‘Renoncer à la conservation par les aires protégées quand elle ne marche pas. Mais dans ce cas, par quoi la remplacer ?’’

    lemag

  • #2
    je doute fort que ça soit juste des "réserves naturelles", reserves pour futurs chargnards oui
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

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