Le monde s’est réveillé hier sur une nouvelle affaire de coup d’état, mené cette fois-ci en Turquie.
En effet, des généraux turcs épaulés par quelques soldats et hommes politiques ont lancé des attaques contre les édifices du pouvoir turc et pris en otage le chef d’état-major des armées.
Une situation des plus compliquées et confuse avait donc régné sur la capitale turque, Ankara, vers laquelle, tous les regards étaient tournés, espérant que les choses ne s’enveniment pas davantage. Le peuple turc lui-même, totalement opposé à cette opération de putsch était révolté et est tout de suite sorti dans les rues pour manifester son désaccord et son refus de déstabiliser l’un des pays les plus stables de la région.
De leur côté, les médias du monde entier se sont rués vers la capitale turque pour couvrir les événements et essayer de rapporter, minute par minute, ce qui s’y passait dans les moindres détails. Nous avons ainsi, grâce à ces médias, pu suivre minutieusement le déroulement des événements et assister presque en temps réel aux développements de la situation.
Heureusement pour nous les algériens, nous avons pu compter sur ces médias internationaux, qu’ils soient arabes ou occidentaux, pour rester informés de ce qui se passait là bas, car, si nous voulions compter sur nos médias nationaux, nous pouvions toujours attendre de savoir où en étaient les choses.
Pour prendre des exemples, l’ENTV est restée muette sur le sujet pendant toute la soirée et a continué à diffuser ses spectacles abrutissants et ses émissions, supposées culturelles dont la seule programmation est composées de chanteurs dépassés par temps ou encore des gens se faisant passer pour des chanteurs alors qu’ils ne sont plus que des mimes usant leurs lèvres pour répéter les paroles de chansons passées en playback.
Mais l’exemple le plus édifiant est sans contexte, celui émanant de la chaîne qui se considère n°1 en Algérie, voire parfois dans le monde arabe. Vous l’aurez compris, nous parlons ici d’Ennahar TV.
Cette pseudo-chaîne a voulu faire croire aux algériens qu’elle était au cœur de l’événement turc et a donc stoppé tous ses programmes pour annoncer dans un breaking news à l’américaine qu’un coup d’état turc était en cours. Jusque là, tout allait bien, avant que la chaine n’annonce qu’elle avait déjà un envoyé spécial au cœur de l’événement qui allait intervenir depuis Ankara pour décrire les derniers développement de cette affaires aux téléspectateurs algériens qui étaient tous restés scotchés à cette chaîne.
Le présentateur du breaking news annonce donc à l’antenne qu’il était en communication avec son collègue depuis Ankara. Celui-ci apparaît sur la télé avec un casque militaire et un gilet « presse », assis dans une salle qui ressemblait à un restaurant. En fond sonore, quelques bruits de tirs d’armes pouvaient être entendus.
Le journaliste-reporter a commencé donc à décrire la situation qui régnait dans le pays avec sérieux et application et son confrère d’Alger lui posait régulièrement des questions sur le sujet. Jusqu’à ce l’impensable arrive !
A un moment de ce « direct », un jeune homme entre dans la champ de vision de la caméra, portant un survêtement Lacoste et un foulard américain sur la tête, et tenant dans sa main un gros bâton. Il se dirige vers « l’envoyé spécial » d’Ennahar TV et lui demande, alors que le micro était ouvert : « khouya, t’as pas payé le parking de ton fourgon garé dehors ! file moi 100 da tout de suite !! »
Confusion générale, la caméra qui se déplace pour essayer de ne pas capter l’image mais se tourne brusquement vers la porte de sortie. Et là, tout le monde reconnait l’endroit. Il s’agit en fait d’un restaurant kebab situé à Alger-centre. Et le journaliste d’Ennahar a donc tenté de faire croire aux téléspectateurs qu’il était au cœur des évènements à Ankara.
A défaut de réussir à transmettre l’info en direct du coup d’état, Ennahar a réussi à transmettre un fou rire à tous les algériens qui la regardaient à ce moment.
En effet, des généraux turcs épaulés par quelques soldats et hommes politiques ont lancé des attaques contre les édifices du pouvoir turc et pris en otage le chef d’état-major des armées.
Une situation des plus compliquées et confuse avait donc régné sur la capitale turque, Ankara, vers laquelle, tous les regards étaient tournés, espérant que les choses ne s’enveniment pas davantage. Le peuple turc lui-même, totalement opposé à cette opération de putsch était révolté et est tout de suite sorti dans les rues pour manifester son désaccord et son refus de déstabiliser l’un des pays les plus stables de la région.
De leur côté, les médias du monde entier se sont rués vers la capitale turque pour couvrir les événements et essayer de rapporter, minute par minute, ce qui s’y passait dans les moindres détails. Nous avons ainsi, grâce à ces médias, pu suivre minutieusement le déroulement des événements et assister presque en temps réel aux développements de la situation.
Heureusement pour nous les algériens, nous avons pu compter sur ces médias internationaux, qu’ils soient arabes ou occidentaux, pour rester informés de ce qui se passait là bas, car, si nous voulions compter sur nos médias nationaux, nous pouvions toujours attendre de savoir où en étaient les choses.
Pour prendre des exemples, l’ENTV est restée muette sur le sujet pendant toute la soirée et a continué à diffuser ses spectacles abrutissants et ses émissions, supposées culturelles dont la seule programmation est composées de chanteurs dépassés par temps ou encore des gens se faisant passer pour des chanteurs alors qu’ils ne sont plus que des mimes usant leurs lèvres pour répéter les paroles de chansons passées en playback.
Mais l’exemple le plus édifiant est sans contexte, celui émanant de la chaîne qui se considère n°1 en Algérie, voire parfois dans le monde arabe. Vous l’aurez compris, nous parlons ici d’Ennahar TV.
Cette pseudo-chaîne a voulu faire croire aux algériens qu’elle était au cœur de l’événement turc et a donc stoppé tous ses programmes pour annoncer dans un breaking news à l’américaine qu’un coup d’état turc était en cours. Jusque là, tout allait bien, avant que la chaine n’annonce qu’elle avait déjà un envoyé spécial au cœur de l’événement qui allait intervenir depuis Ankara pour décrire les derniers développement de cette affaires aux téléspectateurs algériens qui étaient tous restés scotchés à cette chaîne.
Le présentateur du breaking news annonce donc à l’antenne qu’il était en communication avec son collègue depuis Ankara. Celui-ci apparaît sur la télé avec un casque militaire et un gilet « presse », assis dans une salle qui ressemblait à un restaurant. En fond sonore, quelques bruits de tirs d’armes pouvaient être entendus.
Le journaliste-reporter a commencé donc à décrire la situation qui régnait dans le pays avec sérieux et application et son confrère d’Alger lui posait régulièrement des questions sur le sujet. Jusqu’à ce l’impensable arrive !
A un moment de ce « direct », un jeune homme entre dans la champ de vision de la caméra, portant un survêtement Lacoste et un foulard américain sur la tête, et tenant dans sa main un gros bâton. Il se dirige vers « l’envoyé spécial » d’Ennahar TV et lui demande, alors que le micro était ouvert : « khouya, t’as pas payé le parking de ton fourgon garé dehors ! file moi 100 da tout de suite !! »
Confusion générale, la caméra qui se déplace pour essayer de ne pas capter l’image mais se tourne brusquement vers la porte de sortie. Et là, tout le monde reconnait l’endroit. Il s’agit en fait d’un restaurant kebab situé à Alger-centre. Et le journaliste d’Ennahar a donc tenté de faire croire aux téléspectateurs qu’il était au cœur des évènements à Ankara.
A défaut de réussir à transmettre l’info en direct du coup d’état, Ennahar a réussi à transmettre un fou rire à tous les algériens qui la regardaient à ce moment.
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