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23 AOÛT 2016 16:30
La filiale Cnan-Nord de la compagnie nationale algérienne de la navigation (Cnan) a réceptionné, aujourd’hui, un nouveau navire de marchandises pour un montant de 25,5 millions de dollars, d’une fabrication chinoise. C’est le deuxième cargo neuf réceptionné par l’Algérie cette année.
« Il faudrait, désormais, investir dans le capital humain pour les préparer à commander ce type de cargo moderne et d’une grande puissance », souligne le ministre des Travaux public et des Transport Boudjemaa Talai qui a présidé la cérémonie de réception tenue au port d’Alger. Lors de son entretien avec le commandant du navire, le ministre a insisté sur l’importance de la formation des commandants dans les écoles spécialisées à l’instar de celle de Bousmail et de Bejaia. « Il faut sept an de formation pour pouvoir commander un bateau.
C’est une grande responsabilité » a-t-il poursuivi. Il a fait savoir, également, que le défi de la Cnan aujourd’hui, ne se résume pas uniquement à diriger et commander un cargo, mais il faut en retour investir davantage dans le transport de marchandise et le développer de manière à réaliser des bénéfices et récupérer ce marché prédominé par les armateurs étrangers qui se sont imposés depuis plusieurs années. « Ce nouveau paquebot peut supporter une capacité qui peut atteindre plus de 20 000 tonnes et la Cnan devrait grâce à ces nouvelles acquisitions augmenter sa part de 30%, d’ici 2020 à travers l’exportation des produits algériens vers l’étranger en incitant les opérateurs nationaux à investir dans le transport maritime et le fret» souligne Boudjemaa Talai.
Faisant ainsi allusion à la probabilité d’ouvrir le transport de marchandise au privé, dans un avenir proche. Expliquant par ailleurs que pour parvenir à confier ce marché aux entreprises nationales publiques ou privées, elles doivent être plus compétitives et productives. Il n’exclut pas, également, la conclusion des partenariats avec des entreprises nationales et étrangères afin de constituer des moyens pour développer l’activité du fret et le transport de marchandises vers l’étranger. « Le coût du fret généré par les armateurs étrangers s’établit à 1 600 milliards de dollars, en Algérie » a-t-il soutenu. Une raison de plus pour encourager le développement du transport maritime algérien ainsi que l’implication des opérateurs économiques pour récupérer ce marché à grande potentialité. Un secteur stratégique et générateur d’une importante valeur ajoutée.
Cette nouvelle acquisition par la Cnan vient s’ajouter aux sept autres bateaux acquis par l’Algérie dans le cadre du programme de renouvellement et remplacement de la flotte obsolète de la Cnan, âgée de plus de 36 ans.
Samira Bourbia
La filiale Cnan-Nord de la compagnie nationale algérienne de la navigation (Cnan) a réceptionné, aujourd’hui, un nouveau navire de marchandises pour un montant de 25,5 millions de dollars, d’une fabrication chinoise. C’est le deuxième cargo neuf réceptionné par l’Algérie cette année.
« Il faudrait, désormais, investir dans le capital humain pour les préparer à commander ce type de cargo moderne et d’une grande puissance », souligne le ministre des Travaux public et des Transport Boudjemaa Talai qui a présidé la cérémonie de réception tenue au port d’Alger. Lors de son entretien avec le commandant du navire, le ministre a insisté sur l’importance de la formation des commandants dans les écoles spécialisées à l’instar de celle de Bousmail et de Bejaia. « Il faut sept an de formation pour pouvoir commander un bateau.
C’est une grande responsabilité » a-t-il poursuivi. Il a fait savoir, également, que le défi de la Cnan aujourd’hui, ne se résume pas uniquement à diriger et commander un cargo, mais il faut en retour investir davantage dans le transport de marchandise et le développer de manière à réaliser des bénéfices et récupérer ce marché prédominé par les armateurs étrangers qui se sont imposés depuis plusieurs années. « Ce nouveau paquebot peut supporter une capacité qui peut atteindre plus de 20 000 tonnes et la Cnan devrait grâce à ces nouvelles acquisitions augmenter sa part de 30%, d’ici 2020 à travers l’exportation des produits algériens vers l’étranger en incitant les opérateurs nationaux à investir dans le transport maritime et le fret» souligne Boudjemaa Talai.
Faisant ainsi allusion à la probabilité d’ouvrir le transport de marchandise au privé, dans un avenir proche. Expliquant par ailleurs que pour parvenir à confier ce marché aux entreprises nationales publiques ou privées, elles doivent être plus compétitives et productives. Il n’exclut pas, également, la conclusion des partenariats avec des entreprises nationales et étrangères afin de constituer des moyens pour développer l’activité du fret et le transport de marchandises vers l’étranger. « Le coût du fret généré par les armateurs étrangers s’établit à 1 600 milliards de dollars, en Algérie » a-t-il soutenu. Une raison de plus pour encourager le développement du transport maritime algérien ainsi que l’implication des opérateurs économiques pour récupérer ce marché à grande potentialité. Un secteur stratégique et générateur d’une importante valeur ajoutée.
Cette nouvelle acquisition par la Cnan vient s’ajouter aux sept autres bateaux acquis par l’Algérie dans le cadre du programme de renouvellement et remplacement de la flotte obsolète de la Cnan, âgée de plus de 36 ans.
Samira Bourbia