« Rissalis progressistes ». Tel est le nom choisi pour la nouvelle association des chiites marocains, fondée lors d’une assemblée constituante le 16 avril dernier dans la ville de Tétouan. Pour la première fois, les autorités acceptent l’officialisation d’un mouvement associatif regroupant les personnes de confession chiite. Ce projet, dans les tiroirs depuis quelques années, a probablement du attendre le réchauffement des relations diplomatiques entre le Maroc et l’Iran. C’est dans ce cadre, que l’association « Rissalis progressistes » a pu enfin voir le jour. Les membres ont choisi comme président Abdou Chougrani, membre du PSU (Parti Socialiste Unifié) et promoteur d’une idéologie de « gauche islamique ».
Pour rappel, le premier royaume musulman au Maroc (dynastie Idrisside 789-926) est chiite. Plus précisément, d’obédience zaydite, l’une des principales branches chiites. Désormais, il s’agit d’un mouvement religieux minoritaire, à l’instar des baha’is, qui s’est développé dans la clandestinité pour finalement être mieux toléré depuis quelques années. Selon un rapport du département d’Etat américain relatif à la liberté du culte dans le monde (en 2009), il existerait 3.000 chiites au royaume. Certains parlementaires marocains évoquent quant à eux 10.000 personnes.
ZAMANE
Pour rappel, le premier royaume musulman au Maroc (dynastie Idrisside 789-926) est chiite. Plus précisément, d’obédience zaydite, l’une des principales branches chiites. Désormais, il s’agit d’un mouvement religieux minoritaire, à l’instar des baha’is, qui s’est développé dans la clandestinité pour finalement être mieux toléré depuis quelques années. Selon un rapport du département d’Etat américain relatif à la liberté du culte dans le monde (en 2009), il existerait 3.000 chiites au royaume. Certains parlementaires marocains évoquent quant à eux 10.000 personnes.
ZAMANE
Commentaire