Annonce

Réduire
Aucune annonce.

BOLIVIE. Un vice-ministre tué par des mineurs en grève

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • BOLIVIE. Un vice-ministre tué par des mineurs en grève

    Des mineurs en grève ont kidnappé et battu à mort le ministre adjoint de l'intérieur. Les autorités ont fermement condamné ce "meurtre lâche et brutal". La grève des mineurs qui agite le pays s'aggrave de jour en jour.

    L'époque où le gouvernement d'Evo Morales et les mineurs de Bolivie marchaient main dans la main semble bien lointaine. Aujourd'hui, les grèves et blocages qui perturbent le pays semblent être arrivés à leur paroxysme avec la mort de Rodolfo Illanes, le vice-ministre de l'Intérieur bolivien. Jeudi, il se rendait à Panduro, à 130 kilomètres au sud de La Paz, pour tenter d'entamer un dialogue avec les grévistes qui y bloquaient une autoroute depuis lundi 22 août.

    S'adressant à la chaîne de télévision Red Uno, le ministre de la Défense Reymi Ferreira a décrit, la voix brisée, comment le vice-ministre avait été enlevé avec ses gardes du corps, puis séquestré et battu à mort. Demandant la restitution de son corps, il a aussi annoncé l'arrestation de 100 à 120 personnes et avoir identifié les mineurs.

    "Cet acte ne restera pas impuni, il y aura des sanctions pénales", a-t-il conclu.

    D'anciens alliés devenus ennemis mortels

    Après son élection, en 2006, le président Evo Morales avait nationalisé les mines boliviennes afin de rediriger leurs gains vers des programmes sociaux. Cette politique avait alors été bien accueillie par la population, y compris des mineurs de la fédération des coopératives minières de Bolivie. C'est justement ce statut de coopératives, fondées sur un modèle d'autogestion, qui pose désormais problème.

    Les mineurs, qui sont actuellement près de 100.000 à travailler dans ces coopératives, demandent une réforme du droit du travail, incluant notamment le droit de se réunir en syndicats et, plus problématique, celui de s'associer à des entreprises privées et étrangères, ce qui est proscrit par la Constitution.

    Depuis le début de semaine, la tension est montée d'un cran, forces de l'ordre et manifestants s'opposant dans des rixes meurtrières, blessant une vingtaine de policiers et coûtant la vie à plusieurs mineurs, ne faisant qu'alimenter un peu plus la protestation. La mort de Rodolfo Illanes est donc le dernier épisode de cette rapide escalade de la violence.

    l'OBS

  • #2
    Le populisme ne mène qu'au désordre et à la faillite

    Après Chavez voila Morales
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

    Commentaire

    Chargement...
    X