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Le ministère autrichien de l’Intérieur vient de publier son rapport annuel sur le trafic de drogue. Septièmes au niveau national, les Marocains dominent sur cette activité illicite dans l’Etat fédéré du Tyrol, à l’est de l’Autriche. Détails.
Bien que relativement peu nombreux, les ressortissants marocains en Autriche contrôlent le trafic de drogue dans l’Etat fédéré du Tyrol, à l’est du pays, révèle le ministère autrichien de l’Intérieur dans son rapport annuel 2015 sur le trafic de stupéfiants, publié mercredi 24 août. Et leur principal fief, selon la même source, est bien la capitale provinciale Innsbruck.
Si au niveau national les Nigérians restent les « barons de la drogue » en Autriche, suivis des Allemands, des Serbes, Turcs, Algériens et Afghans, les Marocains arrivent au 7ème rang des narcotrafiquants dans ce pays d’Europe centrale. Les Bosniaques, les Russes et les Roumains bouclent le top 10.
Les demandeurs d'asile, les principaux narcotrafiquants
D’après le ministère de l’Intérieur - qui a saisi près de 28 millions d’euros de stupéfiants sur toute l’année - les réseaux de passeurs et revendeurs ont enregistré une hausse de 40 % de narcotrafiquants marocains entre 2014 et 2015. L’année dernière, 530 ressortissants du royaume ont été interpellés pour trafic illicite de stupéfiants. 82 % d’entre eux sont des demandeurs d’asile, 0,09 % sont des résidents irréguliers, 0,06 % sont des personnes sans emploi quand le reste est composé de touristes, d’employés ou d’étudiants.
Par ailleurs, le trafic de stupéfiants en Autriche n’a pas d’âge. Si les jeunes de 25 à 39 ans (200 personnes) sont les plus investis dans cette activité illicite chez les Marocains, les 18 à 20 ans (119) et les moins de 18 ans (111) sont également très impliqués. Bien qu’à moindre mesure, les ressortissants marocains de 20 à 24 ans (85) et les plus de 40 ans (15) ont également été démasqués par la police au cours de l’année dernière. Toutes ces personnes, indique le rapport, ont été interceptées pour des infractions principalement liées aux résines de cannabis, mais aussi au cannabis et à la marijuana.
Des plantations au Tyrol
En Autriche, le Maroc reste la principale source d’approvisionnement des réseaux de narcotrafiquants en résine de cannabis. Les principales routes de la drogue marocaine vers ce pays d’Europe centrale sont la capitale Vienne via les Pays-Bas, l’Italie et l’Espagne.
Cependant, le trafic de drogue s’est tellement développement que le « marché » n’est plus uniquement alimenté par l’importation, observent les auteurs du rapport. Au Tyrol, le ministère de l’Intérieur a saisi 64 plantations, majoritairement tenues par les ressortissants marocains, mais aussi algériens et tunisiens. « Il s’agit généralement de migrants âgés de plus de 40 ans qui, ayant une longue expérience dans le trafic de drogue, ont quitté Vienne pour s’installer à Innsbruck », expliquent-ils.
source: ya biladi
Bien que relativement peu nombreux, les ressortissants marocains en Autriche contrôlent le trafic de drogue dans l’Etat fédéré du Tyrol, à l’est du pays, révèle le ministère autrichien de l’Intérieur dans son rapport annuel 2015 sur le trafic de stupéfiants, publié mercredi 24 août. Et leur principal fief, selon la même source, est bien la capitale provinciale Innsbruck.
Si au niveau national les Nigérians restent les « barons de la drogue » en Autriche, suivis des Allemands, des Serbes, Turcs, Algériens et Afghans, les Marocains arrivent au 7ème rang des narcotrafiquants dans ce pays d’Europe centrale. Les Bosniaques, les Russes et les Roumains bouclent le top 10.
Les demandeurs d'asile, les principaux narcotrafiquants
D’après le ministère de l’Intérieur - qui a saisi près de 28 millions d’euros de stupéfiants sur toute l’année - les réseaux de passeurs et revendeurs ont enregistré une hausse de 40 % de narcotrafiquants marocains entre 2014 et 2015. L’année dernière, 530 ressortissants du royaume ont été interpellés pour trafic illicite de stupéfiants. 82 % d’entre eux sont des demandeurs d’asile, 0,09 % sont des résidents irréguliers, 0,06 % sont des personnes sans emploi quand le reste est composé de touristes, d’employés ou d’étudiants.
Par ailleurs, le trafic de stupéfiants en Autriche n’a pas d’âge. Si les jeunes de 25 à 39 ans (200 personnes) sont les plus investis dans cette activité illicite chez les Marocains, les 18 à 20 ans (119) et les moins de 18 ans (111) sont également très impliqués. Bien qu’à moindre mesure, les ressortissants marocains de 20 à 24 ans (85) et les plus de 40 ans (15) ont également été démasqués par la police au cours de l’année dernière. Toutes ces personnes, indique le rapport, ont été interceptées pour des infractions principalement liées aux résines de cannabis, mais aussi au cannabis et à la marijuana.
Des plantations au Tyrol
En Autriche, le Maroc reste la principale source d’approvisionnement des réseaux de narcotrafiquants en résine de cannabis. Les principales routes de la drogue marocaine vers ce pays d’Europe centrale sont la capitale Vienne via les Pays-Bas, l’Italie et l’Espagne.
Cependant, le trafic de drogue s’est tellement développement que le « marché » n’est plus uniquement alimenté par l’importation, observent les auteurs du rapport. Au Tyrol, le ministère de l’Intérieur a saisi 64 plantations, majoritairement tenues par les ressortissants marocains, mais aussi algériens et tunisiens. « Il s’agit généralement de migrants âgés de plus de 40 ans qui, ayant une longue expérience dans le trafic de drogue, ont quitté Vienne pour s’installer à Innsbruck », expliquent-ils.
source: ya biladi
, les algériens sont les premiers dealers en Afrique du nord dans ce pays
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