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Chavez : nationalisation de tout le secteur de l'énergie

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    Chavez : nationalisation de tout le secteur de l'énergie

    Par Elisabeth Studer le 15 janvier 2007 | Commentaires (0) Commentaires | Permalink

    Chavezoilrevolution Les "menaces" de Chavez envers les compagnies pétrolières telles que Total, se précisent ...

    Le président vénézuelien – récemment réélu - a annoncé samedi son intention de nationaliser "absolument tout" le secteur énergétique du Venezuela.

    Il souhaite ainsi élargir la main-mise de l'Etat, conformément à ses intentions inscrites au programme de sa révolution socialiste.

    I – Chavez souhaite étendre les nationalisations au secteur de l'énergie

    Le président du Venezuela Hugo Chavez a confirmé samedi, lors de son discours sur sa gestion annuelle devant le parlement, le plan de nationalisations annoncé au début de son nouveau mandat dans les secteurs de l'énergie et du pétrole. Il a souligné toutefois qu'il permettrait aux entreprises étrangères de conserver des parts minoritaires dans des projets énergétiques.

    Le souci d'économies d'énergie "est l'une des raisons pour lesquelles nous avons décidé de nationaliser tout le secteur électrique et énergétique vénézuélien, absolument tout", a asséné le chef d'Etat vénézuélien. Hugo Chavez a ainsi affirmé sa volonté de faire passer sous contrôle public des activités gazières aussi bien que pétrolières actuellement confiées à des firmes étrangères.

    Le chef de l'Etat vénézuélien, au pouvoir depuis 1999, a été réélu triomphalement le mois dernier et a prêté serment mercredi pour un mandat qui doit prendre fin en 2013. Il avait annoncé cette semaine un projet de nationalisation du secteur de l'électricité et dit envisager le passage dans le secteur public de la principale société de télécommunications du pays (CANTV). Le président compte désormais élargir les nationalisations à l'industrie des hydrocarbures. Pour rappel, le Vénezuela est membre de l'Opep et le quatrième fournisseur de pétrole brut des Etats-Unis.

    Des entreprises de services pétroliers telles que Halliburton et Schlumberger opèrent au Venezuela, mais Chavez n'a pas précisé si des projets auxquels elles participent seraient visés par les nouvelles mesures.

    II – Contrôle du pétrole de l'Orénoque

    M. Chavez a notamment rappelé son intention de prendre le contrôle des contrats d'exploitation passés avec des multinationales étrangères travaillant dans la ceinture de l'Orénoque, la région détenant les plus grandes réserves d'hydrocarbures du pays.

    Le dirigeant vénézuélien a dit que l'Etat était "presque prêt" à prendre le contrôle des activités pétrolières conduites par des compagnies étrangères dans le bassin de l'Orénoque. Des groupes pétroliers américains, ExxonMobil, Chevron et Conoco, le français Total et le norvégien Statoil opèrent dans la ceinture de l'Orénoque, où ils exploitent et transforment ses immenses réserves de brut extra-lourd.

    Le président vénézuélien a confirmé toutefois que de telles entreprises pourraient maintenir une participation, minoritaire, après l'acquisition par l'Etat de 51% des parts. "Si quelqu'un veut rester pour être notre partenaire, la porte est ouverte, mais s'il ne veut pas être un partenaire minoritaire, donnez-moi le gisement, et au revoir", a-t-il dit.

    Le chef de l'Etat a déploré le fait que certaines compagnies étrangères détenaient encore une part majoritaire au sein de ces associations, "surtout dans le secteur de l'amélioration du brut extra-lourd".

    Signalant avoir ainsi converti trente contacts avec des multinationales en une vingtaine d'entreprises mixtes détenus en majorité par PDVSA, l'opérateur national pétroleir du Venezuela, M. Chavez a affirmé que l'Etat avait "pu récupérer le contrôle de la politique pétrolière" en 2006 et que "ce processus (allait) se conclure en 2007".

    Depuis 2005, son gouvernement a entrepris de modifier la législation pétrolière, reprenant le contrôle de la plupart des contrats de partage de production ou d'exploration avec des firmes étrangères, une initiative ayant selon lui permis à l'Etat d'économiser six milliards de dollars. Le régime a également fait appliquer une loi sur les hydrocarbures datant de 2001 plus contraignante en matière fiscale, imposant aux compagnies étrangères une augmentation des royalties et un impôt de 50% sur le revenu pétrolier.

    Le Venezuela réclame depuis un certain temps une participation majoritaire dans les activités pétrolières de l'Orénoque, qui produisent environ 600.000 barils par jour, mais il doit cependant se soumettre aux réglementations internationales. Un responsable vénézuélien a reconnu le mois dernier que, du fait des engagements pris auprès des banques internationales, l'Etat devrait s'acquitter de centaines de millions de dollars d'amende en nationalisant d'autorité les projets qu'il revendique.

    III – Potentiel pétrolier de l'Orénoque

    Le gouvernement vénézuélien souhaite faire certifier en 2008 les réserves de l'Orénoque, présentées comme les plus grandes du monde. Il a lancé pour ce faire en août dernier une nouvelle phase du projet Orinoco Magna Reserva en vue de la prise en compte des gisements dans l'évaluation.

    Ces réserves placeraient le Venezuela au premier rang mondial avec 316 milliards de barils, Si une telle éventualité voyait le jour, ce pays d'Amérique latine à l'influence grandissante pourrait obtenir la primauté dans le secteur pétrolier voire gazier, et ce même devant l'Arabie saoudite qui fait état de 264 milliards de barils certifiés. N'oublions pas que le récent "tour du monde" de Chavez l'a conduit en priorité vers des pays susceptibles de participer à une OPEP du gaz.

    Le gouvernement vénézuélien évalue les réserves des gisements de pétrole dans la ceinture du fleuve Orinoco (sud-ouest du pays) à 235 milliards de barils au moins. 3,4 millions de barils de pétrole sont extraits tous les jours dans le pays.

    Le gouvernement et le consortium national Petroleos de Venezuela ont signé des contrats avec plusieurs compagnies énergétiques étrangères portant sur la coopération dans la prospection de nouveaux gisements. Des spécialistes argentins, brésiliens, indiens et chinois sont prévus pour travailler sur 54.000 kilomètres carrés du "champ pétrolifère" de la zone d'Orinoco avec ceux de Grande-Bretagne, de Norvège et de France qui y sont déjà présents.

    Le ministre vénézuélien de l'Energie Rafael Ramirez a annoncé à la mi-novembre à Ciudad Guayana, dans la région de l'Orénoque – nouvel eldorado de l'or noir - la progression des réserves de pétrole prouvées du Venezuela. Le ministre s'exprimait à l'occasion de la visite dans la région du chef d'Etat brésilien Luiz Inacio Lula da Silva fraîchement réélu, venu notamment certifier "in situ" les gigantesques capacités pétrolières de la région.

    Les deux chefs d'Etat ont présidé la cérémonie de finalisation des travaux de quantification et de certification des réserves pétrolifères et gazières du champ ""Carabobo 1"", dans la Bande de l'Orinoco, réalisés par les sociétés étatiques ""Pétroles du Venezuela"" (PDVSA) et ""Pétroles du Brésil"" (Petrobras).

    Selon les propos d'Hugo Chavez, les réserves de pétrole prouvées du Venezuela s'établissent désormais, établies à 87,621 milliards de barils, du fait de l'incorporation de 7,609 milliards de barils. M. Ramirez avait alors indiqué que le Venezuela visait à terme la détention de la "première réserve au niveau mondial".

    Sources : AFP, Reuters
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Bravo excellente initiative

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    • #3
      oui excellente nouvelle

      quand je pense que des algeriens ont failli donner notre petrole
      chakib khellil t as de la chance que chavez ne soit pas ton president

      bravo mr chavez toi au moins tu es un fhel
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        Le souci d'économies d'énergie "est l'une des raisons pour lesquelles nous avons décidé de nationaliser tout le secteur électrique et énergétique vénézuélien, absolument tout",
        Chavez a beaucoup de courage en effet, pourvu qu'il ne lui arrive rien de fâcheux dans les mois qui suivent; et que quoiqu'il arrive, le peuple vénézuelien verra sont quotidien amélioré.

        Paraît même que Ahmadinedjad est à caracas et qu'il a demandé à chavez de s'unir pour faire la "révolution" en constituant un front anti américain.
        Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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        • #5
          Chavez, le fils spirituel de Bouteflika? Tout n'est pourtant pas rose.
          ___________________________________

          Venezuela: Viva la corrupción!

          Pour en savoir plus:

          http://www.letemps.ch/template/opini...article=198168

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