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C'est la fin d'un an d'isolement complet pour les six volontaires du programme Hi-Seas de la NASA. Depuis août 2015, trois femmes et trois hommes vivaient enfermés dans un dôme, dans les mêmes conditions que sur la planète rouge.
L'habitat sphérique de 93 mètres carrés était installé à 2400 mètres d'altitude sur le volcan de Mauna Loa dont le sol ressemble comme deux gouttes d'eau à celui de Mars. Les astronautes en herbe étaient autorisés à sortir à l'air libre quatre fois par semaine mais uniquement en scaphandre spatial, qui simule celui que porteraient les astronautes sur Mars.
Pas de contact avec l'extérieur
L'équipe était par contre coupée de tout contact avec le monde extérieur, seul un message mensuel sur un blog leur était autorisé. Le but de la NASA était de tester la viabilité physique et psychologique d'une vie recluse.
Cyprien Verseux, un Français doctorant en astro-biologie, faisait partie des six volontaires. Interrogé par France Info, le jeune homme raconte son enthousiasme à l'idée de retrouver, ce dimanche, la «vraie vie» : respirer à l'air libre, manger de la nourriture fraîche... Dans les pages du Huffignton Post, il ironise également sur la France qu'il s'apprête à retrouver, «post-apocalyptique, avec des chômeurs qui se battent contre des flics dans les rues inondées de Paris, pendant que des adolescents attrappent des Pokémon».
L'agence spatiale américaine avait déjà réalisé des opérations visant à imaginer une vie possible sur Mars mais c'est la première fois que l'expérience dure si longtemps.
Direct matin
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