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La condamnation de Slimane Bouhafs à cinq ans de prison ferme pour « offense à l’islam et au prophète Mohamed » est « totalement excessive », estime Farouk Ksentini. « L’Algérie ne doit pas donner l’image d’un pays musulman qui persécute les chrétiens », ajoute-t-il dans une déclaration à TSA.
« S’il a commis une infraction telle que définie par la loi, il doit être puni. Il n’a pas à offenser l’islam, le prophète ou une religion qui ne lui a rien fait. Par contre, il faut le condamner raisonnablement. La justice doit garder toute sa sérénité », explique le président de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’homme.
« Le sujet est vraiment délicat. L’infraction en elle-même est délicate. Mais toute condamnation, pour qu’elle soit acceptable, doit être raisonnable, en proportion directe avec la gravité des faits », poursuit-il. Pour cet avocat, une condamnation « à la prison avec sursis » ou à « une amende » aurait suffi.
« Une condamnation avec sursis ou à une amende aurait à mon sens largement suffit à couvrir l’infraction commise par l’intéressé », avance Me Farouk Ksentini qui pense qu’il s’agit là d’un « jugement démagogique ».
Le verdict du procès en appel sera prononcé le 6 septembre prochain. « J’espère que ce sera un verdict acceptable et raisonnable surtout », conclut notre interlocuteur.
Hadjer Guenanfa
TSA
« S’il a commis une infraction telle que définie par la loi, il doit être puni. Il n’a pas à offenser l’islam, le prophète ou une religion qui ne lui a rien fait. Par contre, il faut le condamner raisonnablement. La justice doit garder toute sa sérénité », explique le président de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’homme.
« Le sujet est vraiment délicat. L’infraction en elle-même est délicate. Mais toute condamnation, pour qu’elle soit acceptable, doit être raisonnable, en proportion directe avec la gravité des faits », poursuit-il. Pour cet avocat, une condamnation « à la prison avec sursis » ou à « une amende » aurait suffi.
« Une condamnation avec sursis ou à une amende aurait à mon sens largement suffit à couvrir l’infraction commise par l’intéressé », avance Me Farouk Ksentini qui pense qu’il s’agit là d’un « jugement démagogique ».
Le verdict du procès en appel sera prononcé le 6 septembre prochain. « J’espère que ce sera un verdict acceptable et raisonnable surtout », conclut notre interlocuteur.
Hadjer Guenanfa
TSA
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