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L’opération de nettoyage du no man’s land situé entre les postes frontaliers marocain et mauritanien de Guerguerat, à l’extrême sud du Wadi Eddahab, a provoqué chez les séparatistes du polisario une véritable poussée d’urticaire, les dirigeants des mercenaires clamant à cor et à cri que les FAR étaient entrées en opérations militaires au mépris des accords de cessez-le feu de 1991.
Comme l’a précisé, dès le 17 août dernier, un communiqué de la MINURSO après une mission de vérification aérienne et terrestre dans ladite zone, « l’incursion » marocaine n’a pas eu lieu, reconnaissant qu’il s’agissait plutôt de la présence d’éléments de la Protection civile et des Douanes, accompagnés d’une escorte de la Gendarmerie Royale.
Mais les mercenaires d’Alger continuent de pousser des cris d’orfraies, évoquant même la menace d’une reprise des hostilités, tandis que Ban Ki-moon appelle les parties à la retenue, oubliant sans doute qu’il avait lui-même pénétré dans l’hinterland de Bir Lahlou en février dernier !
A Guerguerat, en vérité, nulle menace armée, mais la volonté, également partagée par les autorités mauritaniennes, (lesquelles ne sont pourtant pas très bien disposées actuellement à l’endroit du Royaume), de nettoyer une zone infestée par les contrebandiers et les trafiquants, où reposent par centaines des carcasses de véhicules abandonnés, où sévissent les bandes spécialisées dans le trafic de drogues et d’êtres humains, où existent de réelles suspicions sur la possibilité de transit non seulement de marchandises et véhicules volés, mais surtout d’éléments douteux liés aux réseaux terroristes, avec armes et bagages.
Il ne s’agit donc de rien d’autre que d’une opération d’assainissement d’une zone parfois appelée Kandahar, ce qui en dit long sur la nature des choses qui s’y passent.
Le Royaume a pris la décision de goudronner la route menant d’un poste frontière à l’autre, sur une distance d’à peine 7 kilomètres, et non d’y masser des troupes, de l’artillerie ou des engins blindés.
Alors, où réside le problème ?
Alger dépité et inquiet
Sans doute dans la volonté des mercenaires d’Alger de faire feu de tout bois et de provoquer du tapage médiatique au lendemain des graves déconvenues subies par le polisario et la diplomatie algérienne lors du dernier sommet de l’UA à Kigali.
Les « voisins d’en face » savent qu’ils sont sur une pente aussi bien glissante que descendante parce que le message royal aux dirigeants de l’UA a produit un fort effet chez les dirigeants africains, qu’il a été suivi de la « Motion des 28 » appelant au retour du Royaume au sein de l’organisation panafricaine et qu’un processus de réintégration a été entamé pour une probable finalisation au début de 2017.
De plus, la situation régionale et internationale ne sied pas vraiment à l’Algérie et à son factotum Brahim Ghali, d’abord parce que les micro-Etats ne sont plus « à la mode », ensuite parce que la région a besoin de stabilité et de sécurité, enfin parce que le rayonnement et la prééminence du Royaume sont aujourd’hui reconnus par tous les acteurs de la scène internationale, grands et petits.
L’Algérie, qui sait que rien ne peut se passer, dans un sens comme dans un autre, lorsqu’un Président américain est en fin de mandat, redoute deux éléments au moins. D’abord l’élection de Mme Hilary Clinton à la Maison Blanche en novembre, mais aussi la probable désignation du Portugais Antonio Guiterrès en tant que prochain Secrétaire général de l’ONU dès le 1er janvier 2017.
Ces deux perspectives et la question de l’UA inquiètent fortement La Mouradia et les séparatistes qui disposent d’autres éléments de contrariété.
L’actuel Secrétaire général Ban Ki-moon a abandonné sa posture anti-marocaine en marquant de sa présence la réception offerte le 30 juillet dernier à New-York par M. Omar Hilale, représentant permanent du Royaume à l’ONU, à l’occasion de la Fête du Trône.
Le même M. Ban, enfin, devrait être présent à Marrakech pour la COP22 en novembre prochain et l’on n’imagine pas une telle conférence des Nations-Unies et du Maroc se tenir sans le « Primus inter pares » des fonctionnaires de la Maison de Verre !
Voilà pourquoi, sans nul doute, Guerguerat est le prétexte choisi par le polisario pour faire du « buzz ». Une gesticulation aussi vaine que ridicule car, comme dit le proverbe sahraoui (marocain bien sûr), « ce qui est dans la tête du chameau est déjà dans celle du chamelier »…
Et si Rabat a décidé de construire une route de quelques kilomètres à sa frontière avec la Mauritanie, ce n’est certainement pas pour mettre à bas tout l’édifice diplomatique patiemment construit ces derniers mois !
Alors, pour qui sonne le glas, si ce n’est pour les auteurs et complices d’une fiction et d’une farce qui durent depuis plus de quatre décennies ?
Dans quelques années, tout au plus, le goudron ira jusqu’à Bir Lahlou, inch’Allah…
Fahd YATA
Comme l’a précisé, dès le 17 août dernier, un communiqué de la MINURSO après une mission de vérification aérienne et terrestre dans ladite zone, « l’incursion » marocaine n’a pas eu lieu, reconnaissant qu’il s’agissait plutôt de la présence d’éléments de la Protection civile et des Douanes, accompagnés d’une escorte de la Gendarmerie Royale.
Mais les mercenaires d’Alger continuent de pousser des cris d’orfraies, évoquant même la menace d’une reprise des hostilités, tandis que Ban Ki-moon appelle les parties à la retenue, oubliant sans doute qu’il avait lui-même pénétré dans l’hinterland de Bir Lahlou en février dernier !
A Guerguerat, en vérité, nulle menace armée, mais la volonté, également partagée par les autorités mauritaniennes, (lesquelles ne sont pourtant pas très bien disposées actuellement à l’endroit du Royaume), de nettoyer une zone infestée par les contrebandiers et les trafiquants, où reposent par centaines des carcasses de véhicules abandonnés, où sévissent les bandes spécialisées dans le trafic de drogues et d’êtres humains, où existent de réelles suspicions sur la possibilité de transit non seulement de marchandises et véhicules volés, mais surtout d’éléments douteux liés aux réseaux terroristes, avec armes et bagages.
Il ne s’agit donc de rien d’autre que d’une opération d’assainissement d’une zone parfois appelée Kandahar, ce qui en dit long sur la nature des choses qui s’y passent.
Le Royaume a pris la décision de goudronner la route menant d’un poste frontière à l’autre, sur une distance d’à peine 7 kilomètres, et non d’y masser des troupes, de l’artillerie ou des engins blindés.
Alors, où réside le problème ?
Alger dépité et inquiet
Sans doute dans la volonté des mercenaires d’Alger de faire feu de tout bois et de provoquer du tapage médiatique au lendemain des graves déconvenues subies par le polisario et la diplomatie algérienne lors du dernier sommet de l’UA à Kigali.
Les « voisins d’en face » savent qu’ils sont sur une pente aussi bien glissante que descendante parce que le message royal aux dirigeants de l’UA a produit un fort effet chez les dirigeants africains, qu’il a été suivi de la « Motion des 28 » appelant au retour du Royaume au sein de l’organisation panafricaine et qu’un processus de réintégration a été entamé pour une probable finalisation au début de 2017.
De plus, la situation régionale et internationale ne sied pas vraiment à l’Algérie et à son factotum Brahim Ghali, d’abord parce que les micro-Etats ne sont plus « à la mode », ensuite parce que la région a besoin de stabilité et de sécurité, enfin parce que le rayonnement et la prééminence du Royaume sont aujourd’hui reconnus par tous les acteurs de la scène internationale, grands et petits.
L’Algérie, qui sait que rien ne peut se passer, dans un sens comme dans un autre, lorsqu’un Président américain est en fin de mandat, redoute deux éléments au moins. D’abord l’élection de Mme Hilary Clinton à la Maison Blanche en novembre, mais aussi la probable désignation du Portugais Antonio Guiterrès en tant que prochain Secrétaire général de l’ONU dès le 1er janvier 2017.
Ces deux perspectives et la question de l’UA inquiètent fortement La Mouradia et les séparatistes qui disposent d’autres éléments de contrariété.
L’actuel Secrétaire général Ban Ki-moon a abandonné sa posture anti-marocaine en marquant de sa présence la réception offerte le 30 juillet dernier à New-York par M. Omar Hilale, représentant permanent du Royaume à l’ONU, à l’occasion de la Fête du Trône.
Le même M. Ban, enfin, devrait être présent à Marrakech pour la COP22 en novembre prochain et l’on n’imagine pas une telle conférence des Nations-Unies et du Maroc se tenir sans le « Primus inter pares » des fonctionnaires de la Maison de Verre !
Voilà pourquoi, sans nul doute, Guerguerat est le prétexte choisi par le polisario pour faire du « buzz ». Une gesticulation aussi vaine que ridicule car, comme dit le proverbe sahraoui (marocain bien sûr), « ce qui est dans la tête du chameau est déjà dans celle du chamelier »…
Et si Rabat a décidé de construire une route de quelques kilomètres à sa frontière avec la Mauritanie, ce n’est certainement pas pour mettre à bas tout l’édifice diplomatique patiemment construit ces derniers mois !
Alors, pour qui sonne le glas, si ce n’est pour les auteurs et complices d’une fiction et d’une farce qui durent depuis plus de quatre décennies ?
Dans quelques années, tout au plus, le goudron ira jusqu’à Bir Lahlou, inch’Allah…
Fahd YATA
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