Destinée au marché noir mauritanien, une cargaison d’une valeur de plusieurs dizaines de milliers de dollars saisie près de Zouerate
31/08/2016 Ahmadou El-Katab
C’est à quatre vingt kilomètres au Nord -ouest de la ville mauritanienne de Zouerate et précisément au lieu dit Mijik, à la frontière avec ce pays, qu’une patrouille de la gendarmerie nationale effectuant un contrôle de routine, ce samedi 27 août, a mis la main sur une cargaison de produits alimentaires dont 752 cartons de lait de nourrisson pour une valeur, estime notre source, de plusieurs dizaines de milliers de dollars. La cargaison était enfouie à l’intérieur d’un conteneur destiné à la vente à Nouakchott, capitale mauritanienne.
La zone où la cargaison de produits alimentaires est connue des autorités mauritaniennes pour être une plaque tournante de tous genres de trafic en provenance des camps de Tindouf et d’autres endroits de la zone-sahélo saharienne contrôlée par les bandes appartenant aux organisations terroristes.
Des sources bien informées des tenants et aboutissants de cette opération rapportent que les premiers éléments de l’enquête menée par la gendarmerie nationale mauritanienne, confirme que les contrebandiers arrêtés sont proches de la direction du Polisario. Ce qui a provoqué l’ire des habitants des camps de Tindouf qui vivent dans une précarité criante et dont nombre d’enfants souffrent de maladies dues à la malnutrition. L’enquête a permis de déterminer les montants que devaient récolter les contrebandiers et qui s’élevaient à la modique somme de 90,24 euros.
Les mêmes sources indiquent que la situation catastrophique dans laquelle vivent les habitants des camps n’est pas liée aux scandales successifs relatifs aux détournements des aides alimentaires humanitaires ou à la pagaille qui caractérise leurs distributions, mais elle concerne la détérioration de leur état de santé et leur privation de documents leur permettant de voyager. Sans parler de l’éternel chantage auquel les soumet la direction du Polisario et qui consiste à les priver de denrées alimentaires les acculant à plus de fidélité au chef.
Libe
31/08/2016 Ahmadou El-Katab
C’est à quatre vingt kilomètres au Nord -ouest de la ville mauritanienne de Zouerate et précisément au lieu dit Mijik, à la frontière avec ce pays, qu’une patrouille de la gendarmerie nationale effectuant un contrôle de routine, ce samedi 27 août, a mis la main sur une cargaison de produits alimentaires dont 752 cartons de lait de nourrisson pour une valeur, estime notre source, de plusieurs dizaines de milliers de dollars. La cargaison était enfouie à l’intérieur d’un conteneur destiné à la vente à Nouakchott, capitale mauritanienne.
La zone où la cargaison de produits alimentaires est connue des autorités mauritaniennes pour être une plaque tournante de tous genres de trafic en provenance des camps de Tindouf et d’autres endroits de la zone-sahélo saharienne contrôlée par les bandes appartenant aux organisations terroristes.
Des sources bien informées des tenants et aboutissants de cette opération rapportent que les premiers éléments de l’enquête menée par la gendarmerie nationale mauritanienne, confirme que les contrebandiers arrêtés sont proches de la direction du Polisario. Ce qui a provoqué l’ire des habitants des camps de Tindouf qui vivent dans une précarité criante et dont nombre d’enfants souffrent de maladies dues à la malnutrition. L’enquête a permis de déterminer les montants que devaient récolter les contrebandiers et qui s’élevaient à la modique somme de 90,24 euros.
Les mêmes sources indiquent que la situation catastrophique dans laquelle vivent les habitants des camps n’est pas liée aux scandales successifs relatifs aux détournements des aides alimentaires humanitaires ou à la pagaille qui caractérise leurs distributions, mais elle concerne la détérioration de leur état de santé et leur privation de documents leur permettant de voyager. Sans parler de l’éternel chantage auquel les soumet la direction du Polisario et qui consiste à les priver de denrées alimentaires les acculant à plus de fidélité au chef.
Libe
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