Céréales : L’Algérie a importé plus de 7 millions de tonnes
le 31.08.16 | 10h00
La facture des achats de céréales a reculé à 1,5 milliard de dollars entre début janvier et fin juillet 2016, contre 2,1 milliards de dollars à la même période de 2015.
La facture d’importation des céréales a reculé de 28,5% durant les sept premiers mois de 2016 par rapport à la même période de 2015, selon un bilan des Douanes, cité hier par l’agence APS. La facture des achats de céréales a reculé à 1,5 milliard de dollars entre début janvier et fin juillet 2016 contre 2,1 milliards de dollars à la même période de 2015, a ajouté la même source.
La même tendance a été observée pour les quantités importées, s’établissant à 7,33 millions de tonne (mt) contre 7,8 mt (-5,91%). Par catégorie de céréales, la facture d’importation des blés (tendre et dur) a baissé à 1 milliard de dollars contre 1,5 milliard de dollars (-33,18%), pour des quantités de 4,57 mt contre 4,9 mt (-6,78%). Pour le blé tendre, la facture d’importation s’est réduite à 699 millions de dollars contre 962,5 millions de dollars (-27,38%), alors que les quantités importées ont reculé à 3,63 mt contre 3,77 mt (-3,66%).
Concernant le blé dur, la facture a également baissé à 304,3 millions de dollars contre 439 millions de dollars (-43,54%) avec une baisse des quantités importées qui se sont établies à 944 134,5 t contre 1,13 mt (-17,11%). Quant au maïs, les importations se sont chiffrées à 408,2 millions de dollars contre 503 millions de dollars (- 18,8%) avec un volume importé de 2,22 mt contre 2,46 mt (-9,5%). L’orge a enregistré pour sa part une baisse de la facture qui est passée à 94,07 millions de dollars contre 101,62 millions de dollars (-7,43%), mais avec une quantité importée en hausse de 25% passant à 528 721 t contre 422 962,6 t.
Les Douanes attribuent la baisse de la facture globale des céréales au recul des cours sur les marchés mondiaux, constaté depuis 2015 à la faveur de stocks abondants et de bonnes récoltes mondiales. Sur les 5 premiers mois de 2016, les prix à l’importation des céréales ont connu de fortes baisses : 332 dollars/tonne pour le blé dur (-32,5% par rapport à la même période de 2015), 196 dollars/t pour le blé tendre (-25%) et 179 dollars/t pour le maïs (-13,1%). La facture d’importation des céréales par l’Algérie avait été de 3,43 milliards de dollars en 2015 contre 3,54 mds dollars en 2014. Les besoins nationaux en céréales sont estimés à environ 80 millions de tonnes/an, ce qui classe l’Algérie comme l’un des plus importants pays importateurs de céréales.
Le pays, qui compte une population de plus de 40 millions d’habitants, importe près de 60% de ses besoins en céréales, en raison d’une production nationale faible. La production céréalière a été, cette année, l’une des plus médiocres de ces six dernières années, enregistrant environ 33 millions de quintaux, contre 40 millions l’année dernière. Cette baisse de la production est due, selon le ministre de l’Agriculture, Abdeslam Chelgham, à plusieurs facteurs, dont essentiellement la sécheresse qui a touché différentes régions à vocation céréalière, notamment Tiaret, Sidi Bel Abbès, Tébessa et Aïn Témouchent.
Hocine Lamriben
le 31.08.16 | 10h00
La facture des achats de céréales a reculé à 1,5 milliard de dollars entre début janvier et fin juillet 2016, contre 2,1 milliards de dollars à la même période de 2015.
La facture d’importation des céréales a reculé de 28,5% durant les sept premiers mois de 2016 par rapport à la même période de 2015, selon un bilan des Douanes, cité hier par l’agence APS. La facture des achats de céréales a reculé à 1,5 milliard de dollars entre début janvier et fin juillet 2016 contre 2,1 milliards de dollars à la même période de 2015, a ajouté la même source.
La même tendance a été observée pour les quantités importées, s’établissant à 7,33 millions de tonne (mt) contre 7,8 mt (-5,91%). Par catégorie de céréales, la facture d’importation des blés (tendre et dur) a baissé à 1 milliard de dollars contre 1,5 milliard de dollars (-33,18%), pour des quantités de 4,57 mt contre 4,9 mt (-6,78%). Pour le blé tendre, la facture d’importation s’est réduite à 699 millions de dollars contre 962,5 millions de dollars (-27,38%), alors que les quantités importées ont reculé à 3,63 mt contre 3,77 mt (-3,66%).
Concernant le blé dur, la facture a également baissé à 304,3 millions de dollars contre 439 millions de dollars (-43,54%) avec une baisse des quantités importées qui se sont établies à 944 134,5 t contre 1,13 mt (-17,11%). Quant au maïs, les importations se sont chiffrées à 408,2 millions de dollars contre 503 millions de dollars (- 18,8%) avec un volume importé de 2,22 mt contre 2,46 mt (-9,5%). L’orge a enregistré pour sa part une baisse de la facture qui est passée à 94,07 millions de dollars contre 101,62 millions de dollars (-7,43%), mais avec une quantité importée en hausse de 25% passant à 528 721 t contre 422 962,6 t.
Les Douanes attribuent la baisse de la facture globale des céréales au recul des cours sur les marchés mondiaux, constaté depuis 2015 à la faveur de stocks abondants et de bonnes récoltes mondiales. Sur les 5 premiers mois de 2016, les prix à l’importation des céréales ont connu de fortes baisses : 332 dollars/tonne pour le blé dur (-32,5% par rapport à la même période de 2015), 196 dollars/t pour le blé tendre (-25%) et 179 dollars/t pour le maïs (-13,1%). La facture d’importation des céréales par l’Algérie avait été de 3,43 milliards de dollars en 2015 contre 3,54 mds dollars en 2014. Les besoins nationaux en céréales sont estimés à environ 80 millions de tonnes/an, ce qui classe l’Algérie comme l’un des plus importants pays importateurs de céréales.
Le pays, qui compte une population de plus de 40 millions d’habitants, importe près de 60% de ses besoins en céréales, en raison d’une production nationale faible. La production céréalière a été, cette année, l’une des plus médiocres de ces six dernières années, enregistrant environ 33 millions de quintaux, contre 40 millions l’année dernière. Cette baisse de la production est due, selon le ministre de l’Agriculture, Abdeslam Chelgham, à plusieurs facteurs, dont essentiellement la sécheresse qui a touché différentes régions à vocation céréalière, notamment Tiaret, Sidi Bel Abbès, Tébessa et Aïn Témouchent.
Hocine Lamriben
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