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Gabon. Réélection contestée d'Ali Bongo, l'Assemblée nationale en feu

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  • Gabon. Réélection contestée d'Ali Bongo, l'Assemblée nationale en feu

    L'Assemblée nationale du Gabon était en flammes mercredi soir à Libreville après avoir été incendiée par des manifestants descendus dans la rue à l'annonce de la réélection du président Ali Bongo Ondimba, selon plusieurs témoins.

    L'Assemblée nationale se trouve sur le prestigieux boulevard Triomphal, qui dessert de grandes institutions (siège de la télévision d'Etat Gabon Télévision, Sénat, Hôtel de Ville, Centre culturel français, ministère du Pétrole, ambassades de Chine, de Russie et du Liban...).

    « Tout le bâtiment est en train de prendre feu », a indiqué un Librevillois présent sur les lieux. Un panache rouge et noir se dégageait dans la nuit au-dessus du palais Léon Mba, selon des journalistes de l'AFP qui se trouvaient à distance. « Ils sont entrés, ils ont brûlé », selon le même témoin affirmant que les forces de sécurité auraient reculé.

    « Ali doit partir »

    Des affrontements entre forces de l'ordre et manifestants criant « Ali doit partir » ont éclaté mercredi à Libreville juste après l'annonce officielle de la réélection du président Ali Bongo Ondimba.

    Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes pour repousser les manifestants qui voulaient s'approcher du siège de la Commission électorale (Cénap).

    Le président gabonais Ali Bongo a été réélu avec 49,80% des voix, contre 48,23% à son principal adversaire Jean Ping, a annoncé mercredi le ministre de l'Intérieur, Pacome Moubelet Boubeya, en citant les résultats définitifs de l'élection de samedi validés par la commission électorale.

    Les représentants de l'opposition au sein de la commission électorale ont contesté ce résultat et l'un d'eux, Paul Marie Gondjout, représentant de Jean Ping, a dénoncé une élection « volée ».

    « Nous n'avons pas confiance dans ce processus. Nous n'avons jamais eu confiance », a commenté mercredi le porte-parole de Jean Ping, Jean Gaspard Ntoutoume-Ayi, avant que les résultats définitifs ne soient connus. « Le peuple gabonais n'acceptera pas ces résultats », a-t-il prédit.

    Ouest France
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