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Des sources proches du dossier sahraoui à l’ONU ont confirmé à ****************** que les Nations unies considèrent l’action menée par l’armée marocaine à Guergarate comme une violation du cessez-le-feu signé par le Maroc et le Polisario en 1991. En effet, lors de la réunion du Conseil de sécurité du 26 août dernier, le secrétaire général-adjoint aux opérations de maintien de la paix a clairement indiqué que le Maroc «a violé l'accord militaire en faisant traverser des véhicules au-delà du mur» et «empêché le déploiement d’une patrouille par la Minurso pour constater les faits». Selon nos sources, Hervé Ladsous a affirmé qu’«en dépit de cette obstruction caractérisée, la Minurso a pu confirmer la présence de gendarmes marocains, ce qui constitue une violation manifeste du cessez-le-feu».
L'ONU, a-t-on encore appris, a dénoncé ce changement flagrant du statu quo qui met en danger la paix et la sécurité dans la région, tandis que plusieurs membres du Conseil de sécurité ont fustigé les actions provocatrices du Maroc qui défie ouvertement les Nations unies en multipliant les incidents pour miner le mandat de la Minurso. Nos sources révèlent également que les responsables marocains n'ont pas pu justifier ces actions. «Ils se sont contredits en invoquant, tour à tour, l'assainissement de la région en prévision de la COP22, une opération des douanes pour lutter contre la contrebande, la construction d'une route, etc.», confient nos sources.
Nos sources expliquent qu’à travers ces nouvelles gesticulations, le Maroc poursuit un double objectif. Rabat veut profiter de l’éloignement de la composante civile et militaire de la Minurso pour changer le statu quo de la zone tampon et créer une tension supplémentaire avec la Mauritanie qui garde le contrôle de facto sur la ville sahraouie de Lagouira. Il faut rappeler, à ce propos, que depuis que la Mauritanie a dépêché une délégation officielle aux obsèques de l’ancien président sahraoui, feu Mohamed Abdelaziz, et décrété un deuil national, le Makhzen en rage et tente par tous les moyens de faire sentir cette rancune aux Mauritaniens.
L’ONU a confirmé que son secrétaire général était «profondément préoccupé» par la situation tendue dans l'étroite zone tampon au sud-ouest du Sahara Occidental entre la berme marocaine et la frontière mauritanienne, suite à des changements dans le statu quo et à l'introduction d'unités armées du Maroc. Une provocation à laquelle l’armée sahraouie a répondu avec fermeté, en se mettant en position de riposter à toute progression de l’armée marocaine. Craignant une nouvelle escalade, Ban Ki-moon a appelé les deux parties à «suspendre toute action qui modifie le statu quo» et à «retirer tous les éléments armés».
Des sources sécuritaires sahraouies ont affirmé que l'armée sahraouie s'est bel et bien déployée dans la zone de Guergarate, au sud du Sahara Occidental et que des véhicules blindés dotés d’armements lourds ont été mobilisés pour parer à toute éventualité. «Les forces sahraouies sont arrivées aux points des travaux de bitume initiées par le Maroc en violation des termes du cessez-le-feu», ont rapporté des médias sahraouis, selon lesquels «des témoins ont affirmé que les unités de l'armée sahraouie sont arrivés dans la zone qui sépare le mur marocain et la frontière mauritanienne» et que «des patrouilles de la Minurso ont été observées sur place».
La région a échappé de peu à l’embrasement en raison de l’entêtement du Makhzen à vouloir empêcher une solution pacifique à ce conflit qui perdure et grâce à la sagesse du peuple sahraoui.
Karim Bouali
L'ONU, a-t-on encore appris, a dénoncé ce changement flagrant du statu quo qui met en danger la paix et la sécurité dans la région, tandis que plusieurs membres du Conseil de sécurité ont fustigé les actions provocatrices du Maroc qui défie ouvertement les Nations unies en multipliant les incidents pour miner le mandat de la Minurso. Nos sources révèlent également que les responsables marocains n'ont pas pu justifier ces actions. «Ils se sont contredits en invoquant, tour à tour, l'assainissement de la région en prévision de la COP22, une opération des douanes pour lutter contre la contrebande, la construction d'une route, etc.», confient nos sources.
Nos sources expliquent qu’à travers ces nouvelles gesticulations, le Maroc poursuit un double objectif. Rabat veut profiter de l’éloignement de la composante civile et militaire de la Minurso pour changer le statu quo de la zone tampon et créer une tension supplémentaire avec la Mauritanie qui garde le contrôle de facto sur la ville sahraouie de Lagouira. Il faut rappeler, à ce propos, que depuis que la Mauritanie a dépêché une délégation officielle aux obsèques de l’ancien président sahraoui, feu Mohamed Abdelaziz, et décrété un deuil national, le Makhzen en rage et tente par tous les moyens de faire sentir cette rancune aux Mauritaniens.
L’ONU a confirmé que son secrétaire général était «profondément préoccupé» par la situation tendue dans l'étroite zone tampon au sud-ouest du Sahara Occidental entre la berme marocaine et la frontière mauritanienne, suite à des changements dans le statu quo et à l'introduction d'unités armées du Maroc. Une provocation à laquelle l’armée sahraouie a répondu avec fermeté, en se mettant en position de riposter à toute progression de l’armée marocaine. Craignant une nouvelle escalade, Ban Ki-moon a appelé les deux parties à «suspendre toute action qui modifie le statu quo» et à «retirer tous les éléments armés».
Des sources sécuritaires sahraouies ont affirmé que l'armée sahraouie s'est bel et bien déployée dans la zone de Guergarate, au sud du Sahara Occidental et que des véhicules blindés dotés d’armements lourds ont été mobilisés pour parer à toute éventualité. «Les forces sahraouies sont arrivées aux points des travaux de bitume initiées par le Maroc en violation des termes du cessez-le-feu», ont rapporté des médias sahraouis, selon lesquels «des témoins ont affirmé que les unités de l'armée sahraouie sont arrivés dans la zone qui sépare le mur marocain et la frontière mauritanienne» et que «des patrouilles de la Minurso ont été observées sur place».
La région a échappé de peu à l’embrasement en raison de l’entêtement du Makhzen à vouloir empêcher une solution pacifique à ce conflit qui perdure et grâce à la sagesse du peuple sahraoui.
Karim Bouali
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