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À Casablanca, plusieurs enseignes surfent sur le business du burkini
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À Casablanca, plusieurs enseignes surfent sur le business du burkini
Le burkini, ce maillot de bain « halal » a investi les magasins populaires et fait son entrée chez certaines franchises.
Oubliez les sulfureux monokini (culotte avec des brettelles), microkini (string de bain) ou encore seekini (bikini transparent), la tendance au Maroc est au Burkini ou « maillot islamique » taillé pour les femmes qui désirent se couvrir le corps en intégralité tout en profitant des baignades d’été. Une tendance qui n’a pas manqué de créer la polémique mais aussi d’inspirer un business naissant. Qu’ils soient réalisés en microfibre (entrée de gamme) ou en lycra (moyenne et haute gamme), il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses.
Decathlon saute le pas
Il y a d’abord les sites de e-commerce, comme le site de vente en ligne leader Jumia.ma, qui propose plus de 70 modèles de burkini. Il faut compter entre 600 et 850 dirhams pour se payer un de ses maillots de bain « halal ». Il y a aussi des plate-formes moins connues, comme Nissa qui se décrit comme la « première boutique en ligne dédiée à la femme voilée ». Le site, qui dispose aussi de deux magasins à Casablanca, propose une dizaine de modèles de maillot de bain islamique coûtant entre 750 et 850 dirhams. « Sur le marché vous pouvez trouver des burkinis à des prix dérisoires mais nous optons pour la qualité et ça marche plutôt bien », nous explique une vendeuse chez Nissa.
Si les marques locales semblent ne pas hésiter à se frayer un chemin dans ce nouveau business, les franchises internationales sont elles plus prudentes. Et pour cause, la marque de prêt-à-porter anglaise Marks & Spencer a défrayé la chronique en Europe en mettant en vente en ligne deux modèles de burkini en mars dernier. Implantée au Maroc, la franchise ne commercialise par pour l’heure le maillot de bain intégral. « Nous n’avons pas passer commande de burkini pour le moment » nous explique laconiquement Faycal Haddoumi, country manager chez Marks & Spencer. Une autre franchise a, elle, sauté le pas: Décathlon propose deux modèles de ce type de maillots de bain à 500 dirhams.
Burkini turc
Les magasins d’habillement traditionnels se mettent à la page et proposent eux aussi des burkini sur une gamme large de prix. À Casablanca par exemple, vous pouvez trouver des burkinis à Derb Ghellaf, Derb Omar mais aussi au Mâarif.
Les prix vont de 450 à 600 dirhams l’unité. « J’ai commencé à vendre des burkini car il y a une forte demande de la part de femmes voilées et même certaines qui ne le sont pas » nous explique une commerçante à Aïn Chock. Les maillots de bain qu’elle vend sont principalement importés de Turquie, à l’image de la marque de burkinis Adasea, qui en produit depuis 1997.
Malgré l’augmentation de boutiques et d’offres, les burkini sont lors de chaque été sujet à controverse au Maroc. Durant les trois dernières années, plusieurs établissements hôteliers ont interdit le port du burkini dans les piscines, arguant un problème d’hygiène. Le maillot intégral a aussi ses fans, comme les membres de cette page sur Facebook:« Marocaine, musulmane et fière de mon maillot de bain intégral ».
Le burkini fait l’objet d’intenses débats en France, notamment, où des villes ont interdit son port, à l’image de Cannes et Sisco (Haute-Corse).
TelQuel .
À Casablanca, plusieurs enseignes surfent sur le business du burkini
Le burkini, ce maillot de bain « halal » a investi les magasins populaires et fait son entrée chez certaines franchises.
Oubliez les sulfureux monokini (culotte avec des brettelles), microkini (string de bain) ou encore seekini (bikini transparent), la tendance au Maroc est au Burkini ou « maillot islamique » taillé pour les femmes qui désirent se couvrir le corps en intégralité tout en profitant des baignades d’été. Une tendance qui n’a pas manqué de créer la polémique mais aussi d’inspirer un business naissant. Qu’ils soient réalisés en microfibre (entrée de gamme) ou en lycra (moyenne et haute gamme), il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses.
Decathlon saute le pas
Il y a d’abord les sites de e-commerce, comme le site de vente en ligne leader Jumia.ma, qui propose plus de 70 modèles de burkini. Il faut compter entre 600 et 850 dirhams pour se payer un de ses maillots de bain « halal ». Il y a aussi des plate-formes moins connues, comme Nissa qui se décrit comme la « première boutique en ligne dédiée à la femme voilée ». Le site, qui dispose aussi de deux magasins à Casablanca, propose une dizaine de modèles de maillot de bain islamique coûtant entre 750 et 850 dirhams. « Sur le marché vous pouvez trouver des burkinis à des prix dérisoires mais nous optons pour la qualité et ça marche plutôt bien », nous explique une vendeuse chez Nissa.
Si les marques locales semblent ne pas hésiter à se frayer un chemin dans ce nouveau business, les franchises internationales sont elles plus prudentes. Et pour cause, la marque de prêt-à-porter anglaise Marks & Spencer a défrayé la chronique en Europe en mettant en vente en ligne deux modèles de burkini en mars dernier. Implantée au Maroc, la franchise ne commercialise par pour l’heure le maillot de bain intégral. « Nous n’avons pas passer commande de burkini pour le moment » nous explique laconiquement Faycal Haddoumi, country manager chez Marks & Spencer. Une autre franchise a, elle, sauté le pas: Décathlon propose deux modèles de ce type de maillots de bain à 500 dirhams.
Burkini turc
Les magasins d’habillement traditionnels se mettent à la page et proposent eux aussi des burkini sur une gamme large de prix. À Casablanca par exemple, vous pouvez trouver des burkinis à Derb Ghellaf, Derb Omar mais aussi au Mâarif.
Les prix vont de 450 à 600 dirhams l’unité. « J’ai commencé à vendre des burkini car il y a une forte demande de la part de femmes voilées et même certaines qui ne le sont pas » nous explique une commerçante à Aïn Chock. Les maillots de bain qu’elle vend sont principalement importés de Turquie, à l’image de la marque de burkinis Adasea, qui en produit depuis 1997.
Malgré l’augmentation de boutiques et d’offres, les burkini sont lors de chaque été sujet à controverse au Maroc. Durant les trois dernières années, plusieurs établissements hôteliers ont interdit le port du burkini dans les piscines, arguant un problème d’hygiène. Le maillot intégral a aussi ses fans, comme les membres de cette page sur Facebook:« Marocaine, musulmane et fière de mon maillot de bain intégral ».
Le burkini fait l’objet d’intenses débats en France, notamment, où des villes ont interdit son port, à l’image de Cannes et Sisco (Haute-Corse).
TelQuel .
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