Franchement c'est pas la sortie des Royalties qui va ruiner l'Algérie, ceux qui veulent sortir leurs argent n'ont pas besoin de l'autorisation de la banque d'Algérie, c'est un secret de polichinelle, à la clef il y aura 500 000 créations d'emplois, alors la banque d'Algérie sait ce qu'elle a à faire.
Ce qui compte, c'est pas ce que ça va coûter, c'est ce que ça va rapporter, comme le dirait un businesman.
M.C.M.D : Mouvement contre la médiocrité et le dogmatisme
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L’Algérie compte vingt marques en franchise, un texte de loi est en préparation pour développer davantage la pratique.
"Le ministère ne cache pas son désir de bien développer le système de la franchise en Algérie et le développement de l’activité économique saine" , a déclaré le directeur de la Régulation au ministère de Commerce M. Yahiaoui qui représentait le département de M. Djaâboub au séminaire sur la franchise.
Ce dernier a rappelé à l’occasion qu’"un projet de loi cadre " a été peaufiné par son département et sera soumis bientôt au gouvernement. Ce texte lèvera sans doute une des entraves qui bloquent en Algérie cette pratique très répandue de par le monde aujourd’hui.
L’activité de franchise qui a fait l’objet d’une réflexion initiée par le Cercle de réflexion et d’analyse "Care" avec le soutien de la Banque extérieure d’Algérie (BEA ) et l’appui de la Banque africaine de développement et de la Société financière internationale, a réuni les deux départements ministériels concernés, les ministères du Commerce et celui de la PME-PMI aux débats. Selon les spécialistes, cette nouvelle pratique permet "la création d’emplois et de minimiser les risques en affaires."
L’Algérie compte actuellement quelque vingt marques franchisées installées, à l’exemple de Carré Blanc, Lotto....mais celles-ci " restent cantonnées dans la distribution " , fait remarquer le représentant du ministère du Commerce qui évalue le taux d’enseignes versées dans la production à 20 %.
Pour rappel, la difficulté de cette progression a trait sans doute à la non-reconnaissance par le système bancaire algérien du "transfert de royalties et des droits d’entrée". Une entrave qui pourrait être levée dans le projet de loi en question car une des raisons qui a sabordé le projet Yoplait (en franchise) est cette histoire de transfert refusée par la Banque d’Algérie qui le considère comme "une fuite de capitaux et une infraction des changes", précise un expert . Ainsi, pour les pouvoirs publics, l’idéal est que "la franchise investisse aussi bien la distribution que la production et les services".
De son côté, le ministère du Commerce se dit conscient des problèmes de lutte contre la contrefaçon et le marché informel que la franchise permet de régler. M. Yahiaoui a, de ce fait, rappelé les différents textes de lois promulguées récemment et qui visent le "développement de pratiques commerciales saines et loyales". Il cite au passage la loi sur la libéralisation des baux commerciaux qui libèrent le bailleur du coup de l’indemnité d’éviction due suite à la fin du contrat.
Il rappellera également l’introduction de mesures et dispositions favorisant la lutte drastique contre l’émission de chèques sans provision sans oublier l’assouplissement des conditions d’inscription au registre de commerce y compris pour les étrangers qui auront désormais "une carte professionnelle et ce sans le préalable de l’inscription au registre de commerce " qui était requis.....Pour en revenir à la pratique de la franchise, le représentant de la Société financière internationale a montré combien le marché a tendance à compter à 80% pour cette forme de start-up alors que le commerce de détail aux USA est à 50 % franchisé. L’attractivité pour ce modèle réside, selon lui, dans "sa souplesse et la minimisation des risques" . Ainsi, on saura que l’échec est de 5 % pour ces entreprises contre 80 à 85 % pour le reste.
La franchise est développée dans plusieurs pays comme l’Egypte, le Maroc, la Tunisie et permet "une meilleure résistance aux chocs extérieurs", argumente cet expert qui avance des cas en Amérique latine et en Asie ... L’Algérie pourrait même en s’inspirant du modèle sud-africain lutter pour la résorption du chômage en créant plus de 500.000 emplois en dix ans !, selon ces mêmes intervenants
Source: Horizon
16-01-2007
Ce qui compte, c'est pas ce que ça va coûter, c'est ce que ça va rapporter, comme le dirait un businesman.
M.C.M.D : Mouvement contre la médiocrité et le dogmatisme
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L’Algérie compte vingt marques en franchise, un texte de loi est en préparation pour développer davantage la pratique.
"Le ministère ne cache pas son désir de bien développer le système de la franchise en Algérie et le développement de l’activité économique saine" , a déclaré le directeur de la Régulation au ministère de Commerce M. Yahiaoui qui représentait le département de M. Djaâboub au séminaire sur la franchise.
Ce dernier a rappelé à l’occasion qu’"un projet de loi cadre " a été peaufiné par son département et sera soumis bientôt au gouvernement. Ce texte lèvera sans doute une des entraves qui bloquent en Algérie cette pratique très répandue de par le monde aujourd’hui.
L’activité de franchise qui a fait l’objet d’une réflexion initiée par le Cercle de réflexion et d’analyse "Care" avec le soutien de la Banque extérieure d’Algérie (BEA ) et l’appui de la Banque africaine de développement et de la Société financière internationale, a réuni les deux départements ministériels concernés, les ministères du Commerce et celui de la PME-PMI aux débats. Selon les spécialistes, cette nouvelle pratique permet "la création d’emplois et de minimiser les risques en affaires."
L’Algérie compte actuellement quelque vingt marques franchisées installées, à l’exemple de Carré Blanc, Lotto....mais celles-ci " restent cantonnées dans la distribution " , fait remarquer le représentant du ministère du Commerce qui évalue le taux d’enseignes versées dans la production à 20 %.
Pour rappel, la difficulté de cette progression a trait sans doute à la non-reconnaissance par le système bancaire algérien du "transfert de royalties et des droits d’entrée". Une entrave qui pourrait être levée dans le projet de loi en question car une des raisons qui a sabordé le projet Yoplait (en franchise) est cette histoire de transfert refusée par la Banque d’Algérie qui le considère comme "une fuite de capitaux et une infraction des changes", précise un expert . Ainsi, pour les pouvoirs publics, l’idéal est que "la franchise investisse aussi bien la distribution que la production et les services".
De son côté, le ministère du Commerce se dit conscient des problèmes de lutte contre la contrefaçon et le marché informel que la franchise permet de régler. M. Yahiaoui a, de ce fait, rappelé les différents textes de lois promulguées récemment et qui visent le "développement de pratiques commerciales saines et loyales". Il cite au passage la loi sur la libéralisation des baux commerciaux qui libèrent le bailleur du coup de l’indemnité d’éviction due suite à la fin du contrat.
Il rappellera également l’introduction de mesures et dispositions favorisant la lutte drastique contre l’émission de chèques sans provision sans oublier l’assouplissement des conditions d’inscription au registre de commerce y compris pour les étrangers qui auront désormais "une carte professionnelle et ce sans le préalable de l’inscription au registre de commerce " qui était requis.....Pour en revenir à la pratique de la franchise, le représentant de la Société financière internationale a montré combien le marché a tendance à compter à 80% pour cette forme de start-up alors que le commerce de détail aux USA est à 50 % franchisé. L’attractivité pour ce modèle réside, selon lui, dans "sa souplesse et la minimisation des risques" . Ainsi, on saura que l’échec est de 5 % pour ces entreprises contre 80 à 85 % pour le reste.
La franchise est développée dans plusieurs pays comme l’Egypte, le Maroc, la Tunisie et permet "une meilleure résistance aux chocs extérieurs", argumente cet expert qui avance des cas en Amérique latine et en Asie ... L’Algérie pourrait même en s’inspirant du modèle sud-africain lutter pour la résorption du chômage en créant plus de 500.000 emplois en dix ans !, selon ces mêmes intervenants
Source: Horizon
16-01-2007
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