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Richesse et pauvreté d’une « puissance régionale » !

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  • Richesse et pauvreté d’une « puissance régionale » !



    Après le dernier Ramadhan et ses dépenses, est venu l’Aid Esseghir et ses exigences non moins onéreuses. Et dans quelques jours, les dépenses liées à l’Aid El Kebir puis la rentrée scolaire. Avec un mouton dont le prix varierait entre 35 000 et 70 000 Da (mais avec des cornes nous précise la presse nationale), et un taille crayon à 300 DA, la classe moyenne algérienne n’en finit pas de compter et recompter ses sous pour finir les fins de mois difficiles. Surtout que le dinar poursuit sa descente aux enfers, camouflée par une actualité des plus pauvres. Comme nous vivons dans une société où, à minima, il faut faire autant que le voisin sinon plus si cela est possible, la saignée des bourses laissera des traces chez les plus « démunis » pour reprendre l’expression fétiche du ministère du travail pour désigner ce que le PNUD qualifie de « pauvres ». Parce qu’il est évident que la pauvreté gagne du terrain en Algérie. Elle fait partie des sujets quasi tabous peu abordés dans les médias lourds, ou alors sous l’angle émotionnel.

    Avec la vertigineuse chute des revenus pétroliers qui sont passés de 110 $ le baril en 2014 à 52 $ en moyenne en 2015 et actuellement près de 45 $ le baril, il est certain que le gouvernement ne peut répondre à tous les engagements pris vis-à-vis des classes les plus fragiles de la société. Lorsque votre revenu est divisé par deux, vous devez puiser dans vos économies – si vous en disposez- pour maintenir un semblant de niveau de vie et renoncer à certains de vos projets. Ou alors recourir à l’emprunt en attendant des jours meilleurs. C’est ce que fait actuellement le gouvernent en puisant dans les réserves de change pour satisfaire en priorité les besoins essentiels de la population notamment en matière alimentaire.

    D’après un grand quotidien national, avec moins d’un dollar par jour, près de 9 millions de personnes vivraient en dessous du seuil de pauvreté, soit, si ces chiffres sont vérifiables, prés du quart de notre population. C’est énorme ! Mais au-delà des chiffres, la pauvreté en Algérie reste visible dans les rues : des SDF sans ressources, des malades abandonnés, des jeunes désœuvrés au bord des autoroutes, des mendiants… Le programme de l’ANSEJ n’a pu profiter à tout le monde, hélas !

    Face à cette inflation qui ne dit pas son nom, la majorité des algériens restent dignes devant cette crise. La pauvreté est acceptée par beaucoup comme une résultante du « destin », et non de la gabegie du pouvoir en place. La solidarité familiale et l’économie informelle contribuent énormément à l’apaisement d’une société qui, si la situation financière du pays continue à se détériorer, risque l’explosion sociale comme celle vécue en 1988 ! Parce que tous les ingrédients sont là hormis cette souplesse que permettent encore nos réserves de change mais jusqu’à quand ? Il suffit de voir ce qu’endurent aujourd’hui les vénézuéliens dont tous les efforts de développement ont été réduits à néant en quelques mois !

    Face à la paupérisation de larges couches de la population, se dresse la classe des « nouveaux riches » dont il faut distinguer ceux dont la richesse est le fruit de leur labeur et les « bagarines », plus nombreux, qui se sont enrichis soit en puisant sur les deniers publics de l’Etat, soit en pratiquant un commerce florissant des pays asiatiques avec la complicité d’une partie de l’administration. Ces nouveaux riches, qui roulent dans des 4×4 rutilantes, fréquentent les endroits huppés des grandes villes, ne se mélangent pas trop à la population. Des quartiers entiers leur sont réservés dans les grandes agglomérations : des cités dites « résidentielles » par opposition aux cités dortoirs du petit peuple.

    « Kada El Fakr an Yakouna Koufr » – la pauvreté a failli être un blasphème. Surtout quand on vit dans un pays souvent classé parmi les « riches » compte tenu de ses revenus énergétiques.

    L’opposition politique étant définitivement absente du débat public, et face à un pouvoir sourd aux revendications sociales, il reste à l’algérien de s’abstenir de sacrifier le mouton de l’Aid – en tout cas ne pas emprunter pour l’acheter- et si ses revenus modestes le permettent se contenter d’un mouton … sans cornes ! Même si je n’ai jamais compris pourquoi certains algériens préfèrent les béliers avec cornes, alors qu’ils sont les moins performants en matière de reproduction du fait de leur manque d’entrain pour la femelle courtisée.

    Saha Aidkoum !

    Youcef L’Asnami
    "Le style...... c'est l'homme": King Hassan II

  • #2
    la pauvreté gagne du terrain en Algérie.

    Qu'en est-il du Maroc et de la Tunisie?
    Je viens de passer 1 mois en Algérie et je n'ai pas vu de pauvreté.Chaque famille possède en moyenne 3 voitures;et quelles voitures.Toutes les grandes marques sont vendues en Algérie.Le parc automobile Algérien s'est multiplié par 5 en seulement 3 ans.
    "Para alcanzar lo imposible, uno debe intentar lo más absurdo".
    Miguel de Cervantes.

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    • #3
      comme par tous...y a des gens riche ..et tres riche et aussi des pauvres et des très pauvres ......on fait toujours les étonné quand on découvre qu'on est comme tous le monde.....
      tu tombe je tombe car mane e mane
      après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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      • #4
        il y a pas de pauvreté en Algérie il y a juste 20 millions de pauvres
        ca, c'est de la connerie...
        Y a même pas ça au Maroc, toutes proportions gardées.

        C'est comme a dit traks, y a partout des riches et des pauvres.

        Je pense que la pauvreté risque de gagner du terrain, maintenant que le gvt n'a plus de sous pour tout subventionner.

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        • #5
          Je viens de passer 1 mois en Algérie et je n'ai pas vu de pauvreté.Chaque famille possède en moyenne 3 voitures;et quelles voitures.Toutes les grandes marques sont vendues en Algérie.Le parc automobile Algérien s'est multiplié par 5 en seulement 3 ans.
          xaval

          Reste plus longtemps et tu verras la pauvreté ...
          répond moi a combien tu as échangé ton euro pour passer des vacances de riche ?

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          • #6
            C'est vrai que depuis la chute du prix du baril, la pauvreté prend des proportions alarmantes même si le chiffre de 20 millions me paraît être grand..

            Je pense qu'on doit se situer à 9 millions.

            Tout ça pour dire qu'à Tlemcen rien que cet été, les cambriolages ont explosé,après je ne sais pas trop pour les autres villes.

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            • #7
              Faut pas pousser , les 15 dernières années ont vu des milliards pleuvoir sur les algériens et beaucoup de gens ont amassés des fortunes . il n'y a qu'à voir le parc automobile !

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              • #8
                Il n'y a pas de pauvreté en Algérie , il y a une richesse virtuelle ! ...

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                • #9
                  Envoyé par xaval
                  la pauvreté gagne du terrain en Algérie....Je viens de passer 1 mois en Algérie et je n'ai pas vu de pauvreté.
                  Tu te contredits dans le même post et tu ne sembles pas connaître la situation réelle de l'Algérie.

                  Les chiffres parlent d'eux même: en 2015, avant même l'entrée en vigueur de la politique d'austérité liée à la forte chute des revenus pétroliers, la LADDH avait estimé le nombre de pauvres en Algérie entre 10 et 14 millions. Avec la politique d'austérité et la hausse de l'inflation, il est certain que le nombre de pauvres a augmenté en 2016.

                  Un constat désolant qui s'explique par l'incompétence catastrophique des sinistres maffieux corrompus du régime algérien.

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                  • #10
                    la LADDH avait estimé le nombre de pauvres en Algérie entre 10 et 14 millions.
                    Depuis quand une ligue des droits de l'homme fait dans les statistiques de riches ou de pauvres. C'est aussi fiable que le truc qui a estimé qu'il y a 1.2 millions de prostitués en Algérie.

                    Il y en a peut être un peu plus ou un peu moins, soyons sérieux et que chacun s'occupe de sa chapelle. Et sur le registre des droits de l'homme, il y a déjà énormément à faire pour que la ligue se transforme en un institut de statistiques.

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