La zone de Guerguerat est le théâtre de tensions croissantes entre le Maroc et le Front Polisario
Le gouvernement marocain a confirmé la poursuite de « ses opérations » dans la région du Sahara occidental, à Guerguerat, près de la frontière mauritanienne. En dépit de la résurgence des tensions avec le Front Polisario.
Le gouvernement marocain l’a réaffirmé hier : il poursuivra « ses opérations » dans la région de Guerguerat, à l’extrême sud-ouest du pays, à quelques kilomètres de la Mauritanie. Cette partie du Sahara occidental a été le théâtre de tentions recrudescentes ces dernières semaines. La décision a été reconduite « afin de faire face à tous types de trafic, et notamment, de drogue, dans une zone devenue dangereuse », a ainsi justifié le ministre de la Communication et porte-parole de l’exécutif marocain, Mustapha El Khalfi. Qui a précisé dans la foulée que « le Maroc poursuivra son opération d’assainissement et d’asphaltage de la route qui relie la frontière marocaine avec le nord de la Mauritanie ».
Le ministre avait déjà évoqué, selon les informations du quotidien marocain Le 360, que cette région faisait face à de nombreux obstacles « à la circulation des personnes et des marchandises en particulier ». Le ministre a souligné que « le peuple et le gouvernement du Maroc sont mobilisés (…) pour faire front face aux manoeuvres et aux provocations », avançant même qu’ils réagiraient à « toute atteinte aux intérêts du Royaume ». Ces déclarations interviennent suite à la demande formulée aux Nations Unies par le Front Polisario pour que le Maroc retire ses forces de la zone de Guerguerat. Le Front a d’ailleurs enjoint la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) à installer un point de contrôle permanent « pour éviter toute incursion marocaine ».
Opération « nettoyage » ou incursion abusive ?
Principal poste frontière avant la Mauritanie, Guerguerat est sous le contrôle du Maroc, qui considère la zone comme « la terre de personne ». Tandis que le Front Polisario la revendique comme partie intégrante de la République Arabe Sahraouie Démocratique. L’incursion des forces de sécurité marocaines le 15 août dernier avait pour objectif officiel de « nettoyer la zone des contrebandiers et des terroristes ».
L’ONU a déployé une équipe d’observation dans la région pour contrôler les mouvements de la Gendarmerie royale marocaine et l’unité de combattants du Polisario. Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a exprimé dimanche dernier sa « profonde préoccupation » face à la situation, soulignant que les forces présentes se trouvaient « très proches » les unes des autres
BADIÂA ELKADH
Le gouvernement marocain a confirmé la poursuite de « ses opérations » dans la région du Sahara occidental, à Guerguerat, près de la frontière mauritanienne. En dépit de la résurgence des tensions avec le Front Polisario.
Le gouvernement marocain l’a réaffirmé hier : il poursuivra « ses opérations » dans la région de Guerguerat, à l’extrême sud-ouest du pays, à quelques kilomètres de la Mauritanie. Cette partie du Sahara occidental a été le théâtre de tentions recrudescentes ces dernières semaines. La décision a été reconduite « afin de faire face à tous types de trafic, et notamment, de drogue, dans une zone devenue dangereuse », a ainsi justifié le ministre de la Communication et porte-parole de l’exécutif marocain, Mustapha El Khalfi. Qui a précisé dans la foulée que « le Maroc poursuivra son opération d’assainissement et d’asphaltage de la route qui relie la frontière marocaine avec le nord de la Mauritanie ».
Le ministre avait déjà évoqué, selon les informations du quotidien marocain Le 360, que cette région faisait face à de nombreux obstacles « à la circulation des personnes et des marchandises en particulier ». Le ministre a souligné que « le peuple et le gouvernement du Maroc sont mobilisés (…) pour faire front face aux manoeuvres et aux provocations », avançant même qu’ils réagiraient à « toute atteinte aux intérêts du Royaume ». Ces déclarations interviennent suite à la demande formulée aux Nations Unies par le Front Polisario pour que le Maroc retire ses forces de la zone de Guerguerat. Le Front a d’ailleurs enjoint la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) à installer un point de contrôle permanent « pour éviter toute incursion marocaine ».
Opération « nettoyage » ou incursion abusive ?
Principal poste frontière avant la Mauritanie, Guerguerat est sous le contrôle du Maroc, qui considère la zone comme « la terre de personne ». Tandis que le Front Polisario la revendique comme partie intégrante de la République Arabe Sahraouie Démocratique. L’incursion des forces de sécurité marocaines le 15 août dernier avait pour objectif officiel de « nettoyer la zone des contrebandiers et des terroristes ».
L’ONU a déployé une équipe d’observation dans la région pour contrôler les mouvements de la Gendarmerie royale marocaine et l’unité de combattants du Polisario. Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a exprimé dimanche dernier sa « profonde préoccupation » face à la situation, soulignant que les forces présentes se trouvaient « très proches » les unes des autres
BADIÂA ELKADH
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