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Pas moins de 22,9 milliards d’euros, soit 250 milliards de DH, ont été dépensés par les Forces armées royales entre 2010 et 2016. Une grande partie de cette somme a été consacrée à l’achat d’équipements militaires et différents types d’armement.
Encore une preuve que le département de la Défense dévore le plus gros du budget général national. «Entre 2010 et 2016, les dépenses des FAR ont atteint la somme de 250 milliards de dirhams (22,9 milliards d’euros)", dévoile le site «Jeune Afrique», dans son dernier numéro paru hier jeudi 1er septembre.
Sous ce titre «Maroc: les Forces armées royales, sentinelle de Mohammed VI», le magazine francophone évalue la part du budget de l’armée dans les dépenses publiques à 10,6% en 2015, ajoutant qu’il avait même atteint 14,5% en 1990.
Autre indicateur, et pas des moindres: le royaume se classe au 13e rang mondial des pays importateurs d’armes. «Au cours des vingt-cinq dernières années, une part non négligeable du PIB a été consacrée à l’achat d’équipements militaires et de différents types d’armement: 4,1 % en 1990 et 3,2 % en 2015, soit l’équivalent respectivement de 1,07 et de 3,68 milliards de dollars (de 964,6 millions à 3,31 milliards d’euros)».
Fortes de 200.000 hommes -et de 150.000 réservistes -, les FAR constituent la septième armée d’Afrique.
«Le Maroc n’a pas eu d’autre choix que de s’équiper, vu la course au surarmement que lui impose le voisin algérien, qui a profité de la manne du pétrole observée ces dernières années pour passer des commandes à tour de bras», indique Jeune Afrique, citant une source universitaire. Seulement voilà, à la fièvre acheteuse observée chez le voisin de l’est, le Maroc mise sur la qualité en «diversifiant ses fournisseurs et en s’alliant avec les grandes puissances militaires».
L'acquisition de 24 chasseurs F16 et de 250 chars US de type Abrams, entre autres acquisitons conjuguées à un programme ambitieux de modernisation de la flotte de la Marine royale, offre à l'armée marocaine une supériorité aérienne, terrestre et navale incontestée à l'échelle de la région.
Par Ziad Alami
Encore une preuve que le département de la Défense dévore le plus gros du budget général national. «Entre 2010 et 2016, les dépenses des FAR ont atteint la somme de 250 milliards de dirhams (22,9 milliards d’euros)", dévoile le site «Jeune Afrique», dans son dernier numéro paru hier jeudi 1er septembre.
Sous ce titre «Maroc: les Forces armées royales, sentinelle de Mohammed VI», le magazine francophone évalue la part du budget de l’armée dans les dépenses publiques à 10,6% en 2015, ajoutant qu’il avait même atteint 14,5% en 1990.
Autre indicateur, et pas des moindres: le royaume se classe au 13e rang mondial des pays importateurs d’armes. «Au cours des vingt-cinq dernières années, une part non négligeable du PIB a été consacrée à l’achat d’équipements militaires et de différents types d’armement: 4,1 % en 1990 et 3,2 % en 2015, soit l’équivalent respectivement de 1,07 et de 3,68 milliards de dollars (de 964,6 millions à 3,31 milliards d’euros)».
Fortes de 200.000 hommes -et de 150.000 réservistes -, les FAR constituent la septième armée d’Afrique.
«Le Maroc n’a pas eu d’autre choix que de s’équiper, vu la course au surarmement que lui impose le voisin algérien, qui a profité de la manne du pétrole observée ces dernières années pour passer des commandes à tour de bras», indique Jeune Afrique, citant une source universitaire. Seulement voilà, à la fièvre acheteuse observée chez le voisin de l’est, le Maroc mise sur la qualité en «diversifiant ses fournisseurs et en s’alliant avec les grandes puissances militaires».
L'acquisition de 24 chasseurs F16 et de 250 chars US de type Abrams, entre autres acquisitons conjuguées à un programme ambitieux de modernisation de la flotte de la Marine royale, offre à l'armée marocaine une supériorité aérienne, terrestre et navale incontestée à l'échelle de la région.
Par Ziad Alami
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