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Les arabisants et la france coloniale. 1780-1930

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  • Les arabisants et la france coloniale. 1780-1930

    Savants, conseillers, médiateurs
    Alain Messaoudi



    L’orientalisme des arabisants français, fortement controversé pour son implication dans la politique d’expansion coloniale, n’avait pas encore été l’objet d’une enquête historique fouillée. A travers une analyse de leurs carrières, de leurs publications et de leurs prises de position, l’ouvrage restitue les enjeux savants et politiques de leur action, inscrite dans le contexte culturel général d’un large XIXe siècle. Il permet de réapprécier l’intérêt d’auteurs souvent oubliés, qui ont à la fois travaillé à la constitution d’un patrimoine arabe et musulman et participé à la mise en œuvre d’un projet impérial aux effets destructeurs.

    Ce volume constitue un recueil d'annexes à l'appui de l'ouvrage d'Alain Messaoudi, Les arabisants et la France coloniale. Savants, conseillers, médiateurs (1780-1930), Lyon, ENS Éditions, 2015. Disponible en version imprimée, il est aussi publié sous version électronique, en ligne : [http://books.openedition.org/​enseditions/​3705]

    2Cette galerie de portraits ne prétend pas à l’exhaustivité. Un tel travail ouvrant à une étude prosopographique n’aurait pu se concevoir qu’à l’échelle d’un groupe plus restreint, qu’il s’agisse des interprètes militaires, des drogmans ou des professeurs. J’ai privilégié les arabisants ayant à leur actif une ou plusieurs publications, sans faire de ce critère une règle systématique. Malgré des sources lacunaires, on trouvera ici une grande proportion des professeurs d’arabe ayant exercé en Algérie après 1880. Ce n’est pas le cas pour la Tunisie et le Maroc, leurs dossiers de carrière étant plus difficilement accessibles.

    3J’ai opté pour une table qui distingue les drogmans, les interprètes militaires, les plus rares interprètes civils (auxquels j’ai joint quelques arabisants « amateurs ») et les professeurs, selon un ordre qui me semble correspondre à leur importance respective dans le temps. Le critère confessionnel étant apparu très discriminant dans l’armée jusqu’en 1870, j’ai choisi de regrouper en fonction de leur appartenance religieuse les interprètes militaires. Pour les professeurs, j’ai distingué les savants ayant accédé à des chaires d’enseignement supérieur des ceux plus modestes qui ont seulement enseigné dans les collèges et lycées, en réservant une place à part aux directeurs d’écoles arabes-françaises. À l’intérieur de ces groupes, j’ai choisi de classer chronologiquement les notices, de façon à mieux faire apparaître les générations.

    2 François Pouillon éd., Dictionnaire des orientalistes de langue française, Paris, Karthala, 2008 ( (...)
    4Les notices ont été rédigées à partir de sources manuscrites et imprimées. Les premières sont avant tout les pièces renfermées dans les dossiers de carrières conservés aux Archives nationales de France (ANF) (série F 17, personnel de l’Instruction publique), aux Archives nationales d’Outre-mer (ANOM) (administrateurs et fonctionnaires en Algérie), aux Archives diplomatiques (drogmans) et au Service historique de la Défense (Adéf) (interprètes militaires). Les secondes comportent à la fois la production imprimée de ces arabisants, dont je ne me suis efforcé d’avoir une vue exhaustive, au risque du survol, et les notices nécrologiques parues dans les revues savantes. Pour cerner la production imprimée de chacun, j’ai consulté le plus systématiquement possible les catalogues de la Bibliothèque nationale de France (BNF) et de la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC). L’accès aux notices biographiques préexistantes a été facilité par l’usage des Archives biographiques. Ce travail a profité de l’élaboration sous la direction de François Pouillon du Dictionnaire des orientalistes de langue française qui a permis de confirmer l’intérêt d’une approche biographique « multiple » pour mettre à jour des réseaux intellectuels2.

    5Chaque notice est précédée d’une indication sur le statut professionnel obtenu en fin de carrière. Les sources que j’indique à la fin de chaque notice sont ordonnées : aux sources d’archives succèdent les sources imprimées et la bibliographie classée chronologiquement. J’ai parfois indiqué l’existence d’éléments iconographiques.

    NOTES
    1 Eusèbe de Salle, rapport général sur un voyage en Orient exécuté pendant les années 1838 et 1839, au MIP, Rome, 30 novembre 1839 (ANF, F 17, 20.585, Dessalles [sic]).
    2 François Pouillon éd., Dictionnaire des orientalistes de langue française, Paris, Karthala, 2008 (2e éd., 2012). Ce chantier a été l’occasion de collaborations fructueuses dont plusieurs notices ont profité, comme par exemple celles qui sont consacrées à Dominique Luciani, Amélie Goichon et Joseph Desparmet, fruits d’une collaboration avec Michèle Sellès-Lefranc.
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Alain MESSAOUDI: Les arabisants et la France coloniale













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