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l'Onu au chevet du Gabon

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  • l'Onu au chevet du Gabon

    Joint à Libreville par la rédaction de la BBC, le Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu pour l'Afrique Centrale (Unoca) à Libreville, Abdoulaye Bathily a affirmé avoir rencontré le président Ali Bongo et l'opposant Jean Ping en vue du dénouement de la crise post-électorale dans laquelle, le Gabon est plongé depuis la publication mercredi des résultats provisoires de la présidentielle du 27 août 2016.

    Nous vous publions in extenso l'intégralité de cette interview exclusive.
    BBCAfrique : Abdoulaye Bathily merci d'accepter cette interview avec notre rédaction. Vous avez entamé une médiation entre le président Ali Bongo et l'opposant Jean Ping en vue du dénouement de la crise post-électorale au Gabon. Où en est votre médiation ?

    Abdoulaye Bathily : je voudrais vous dire que le président Ali Bongo a accepté de me recevoir et j'ai également rencontré M. Ping à plusieurs reprises. Grâce à ces rencontres nous avons pu obtenir la libération des membres de l'opposition qui étaient retenus au quartier général de campagne de Jean Ping. Nous estimons que cela ne suffit pas car ce qui est important aujourd'hui pour le Gabon c'est que nous parvenions à l'apaisement du climat politique. Il est également absolument nécessaire que les activités économiques et sociales reprennent parce que le pays risque de plonger dans le chaos dont les conséquences sont déjà visibles. Il est essentiel que tous les acteurs politiques de l'opposition et leurs alliés ainsi que le parti au pouvoir appellent à l'apaisement.

    BBCAfrique : qu'avez-vous dit à Ali Bongo et à Jean Ping?

    Abdoulaye Bathily : le message que j'ai transmis à chacun est celui de la communauté internationale à commencer par les Nations Unies, qui demandent l'arrêt des violences. Il faut que les voies de droit soient empruntées pour régler le conflit post électoral et que cela se fasse dans un climat d'apaisement.

    BBCAfrique : quelle est la position des deux parties ?

    Abdoulaye Bathily : sur le principe tout le monde est d'accord qu'il faut un apaisement. Mais il est urgent que cela soit dit de manière très claire pour que les populations dans les quartiers, les villages et dans toutes les villes du pays soit rassurées.

    BBCAfrique : quelle est la situation actuelle ?

    Abdoulaye Bathily : Je ne souhaite pas entrer dans les détails, tout le monde est unanime sur un point c'est qu'il faut un retour au calme. Il y a quelques signes d'encouragement depuis le début de notre médiation mais c'est encore insignifiant. Il faut maintenant que le président Ali Bongo et l'opposant Jean Ping, chacun de son côté œuvre pour que le calme revienne dans le pays. Si rien n'est fait, nous assisterons à des pénuries qui entraineront des conséquences dramatiques.

    BBCAfrique : peut-on espérer à un retour au calme dans les prochains jours ?
    Abdoulaye Bathily : je le souhaite vivement mais cela ne dépend pas de moi. Je pense que vu le sens de responsabilité de chacun, il serait judicieux qu'ils aillent dans ce sens.


    BBC
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