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Écrit par Fazil Asmar
La villa Susini, située à El Madania, sinistrement connue pour avoir été le théâtre de la torture et de l’exécution du martyr Larbi Ben M’hidi ainsi que tant d’autres moudjahidine durant la période coloniale, sera restaurée mais surtout ouverte au public. Le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, qui l’a inspectée hier au cours d’une visite de travail, a même évoqué la possibilité d’en faire un musée.
«Nous trouverons une formule pour que cette maison au passé douloureux puisse être visitée par le public. L’opération de réhabilitation et de restauration des sites historiques touchera le maximum d’édifi ces», explique-t-il en révélant l’existence d’une liste de lieux marqués par d’importants événements historiques, y compris les maisons de particuliers. Le ministre souligne à ce propos qu’un certain nombre de ces maisons ont été achetées par l’Etat et font l’objet de restauration. Les propriétaires qui préfèrent garder leurs maisons, selon lui, auront le soutien de l’Etat pour la préservation de ces lieux, à condition qu’ils contribuent aussi à leur protection. Pour en revenir à la villa Susini, elle sera restaurée par des entreprises nationales. Conçue dans une architecture ottomane, elle abrite un grand « wast el dar » - cour intérieure - très coloré, contrastant avec son sous-sol qui, lui, servait de lieu de tortures. Toujours dans l’Algérois, le ministre a également fait escale au phare d’Istanbul, à Bordj el Kiff an, en restauration actuellement. L’opération de restauration, assurée par une entreprise algérienne qui teste une nouvelle technicité, sera livrée au mois de mars au plus tard, avant la saison estivale. Le ministre espère l’aménagement, tour au tour, de lieux touristiques pour attirer les estivants. Il est question de faire de ce site un pôle touristique pour attirer touristes et visiteurs, ce qui permettra son autonomie afi n d’assurer son propre entretien. Le Musée des antiquités et des arts islamiques a été visité également par le ministre où il n’a pas manqué de revenir sur l’importance de ces lieux pour le citoyen algérien. «Ce genre de visites nous permettent de voir où en sont nos musées, débattre des moyens pour les améliorer et les rapprocher des citoyens. Les musées sont la vitrine de l’histoire de l’Algérie et ils doivent faire partie de la vie des citoyens», estime-t-il. Un atelier de formation au profi t de conservateurs de plusieurs musées se déroule en ce moment dans ce musée sur les techniques d’entretien des œuvres archéologiques et des éléments architecturaux. Cela s’inscrit, selon le ministre, dans le cadre du programme de restauration initié avec l’Union européenne. M. Mihoubi, par ailleurs, a fait savoir, concernant la pierre découverte récemment à Bab Azzoune, attestant l’existence d’Ikosium, qu’elle sera extraite du mur où elle est enfoncée et sera remplacée par une copie. L’originale, elle, sera exposée dans l’un des musées d’Alger. «Les opérations de fouilles archéologiques sont renforcées sur le terrain, dans plusieurs villes d’Algérie. Récemment, une importante mosaïque a été découverte lors des fouilles eff ectuées à Batna. Il s’agit de la mosaïque la Tigresse», dit-il, avant d’évoquer la Casbah d’Alger. Ce dossier, selon lui, sur lequel veille le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est confi é à la wilaya d’Alger qui a sélectionné les entreprises devant se charger de sa restauration, sous l’œil vigilant du ministère de la Culture.
reporters.dz
La villa Susini, située à El Madania, sinistrement connue pour avoir été le théâtre de la torture et de l’exécution du martyr Larbi Ben M’hidi ainsi que tant d’autres moudjahidine durant la période coloniale, sera restaurée mais surtout ouverte au public. Le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, qui l’a inspectée hier au cours d’une visite de travail, a même évoqué la possibilité d’en faire un musée.
«Nous trouverons une formule pour que cette maison au passé douloureux puisse être visitée par le public. L’opération de réhabilitation et de restauration des sites historiques touchera le maximum d’édifi ces», explique-t-il en révélant l’existence d’une liste de lieux marqués par d’importants événements historiques, y compris les maisons de particuliers. Le ministre souligne à ce propos qu’un certain nombre de ces maisons ont été achetées par l’Etat et font l’objet de restauration. Les propriétaires qui préfèrent garder leurs maisons, selon lui, auront le soutien de l’Etat pour la préservation de ces lieux, à condition qu’ils contribuent aussi à leur protection. Pour en revenir à la villa Susini, elle sera restaurée par des entreprises nationales. Conçue dans une architecture ottomane, elle abrite un grand « wast el dar » - cour intérieure - très coloré, contrastant avec son sous-sol qui, lui, servait de lieu de tortures. Toujours dans l’Algérois, le ministre a également fait escale au phare d’Istanbul, à Bordj el Kiff an, en restauration actuellement. L’opération de restauration, assurée par une entreprise algérienne qui teste une nouvelle technicité, sera livrée au mois de mars au plus tard, avant la saison estivale. Le ministre espère l’aménagement, tour au tour, de lieux touristiques pour attirer les estivants. Il est question de faire de ce site un pôle touristique pour attirer touristes et visiteurs, ce qui permettra son autonomie afi n d’assurer son propre entretien. Le Musée des antiquités et des arts islamiques a été visité également par le ministre où il n’a pas manqué de revenir sur l’importance de ces lieux pour le citoyen algérien. «Ce genre de visites nous permettent de voir où en sont nos musées, débattre des moyens pour les améliorer et les rapprocher des citoyens. Les musées sont la vitrine de l’histoire de l’Algérie et ils doivent faire partie de la vie des citoyens», estime-t-il. Un atelier de formation au profi t de conservateurs de plusieurs musées se déroule en ce moment dans ce musée sur les techniques d’entretien des œuvres archéologiques et des éléments architecturaux. Cela s’inscrit, selon le ministre, dans le cadre du programme de restauration initié avec l’Union européenne. M. Mihoubi, par ailleurs, a fait savoir, concernant la pierre découverte récemment à Bab Azzoune, attestant l’existence d’Ikosium, qu’elle sera extraite du mur où elle est enfoncée et sera remplacée par une copie. L’originale, elle, sera exposée dans l’un des musées d’Alger. «Les opérations de fouilles archéologiques sont renforcées sur le terrain, dans plusieurs villes d’Algérie. Récemment, une importante mosaïque a été découverte lors des fouilles eff ectuées à Batna. Il s’agit de la mosaïque la Tigresse», dit-il, avant d’évoquer la Casbah d’Alger. Ce dossier, selon lui, sur lequel veille le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est confi é à la wilaya d’Alger qui a sélectionné les entreprises devant se charger de sa restauration, sous l’œil vigilant du ministère de la Culture.
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