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Les Juifs du SAHARA

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    Les Juifs du SAHARA





    La première apparition des grandes colonies juives sur le littoral africain date de l’an 320 av. JC, lorsque Ptolémée Soter, fondateur de la dynastie des Lagides, envahit la Palestine et transplante plus de cent mille captifs juifs en Afrique. Une partie s’établit en Égypte, où Ptolémée leur confie la défense des forteresses grecques. Alexandrie surtout reçoit une importante colonie juive qui occupe bientôt deux des cinq quartiers principaux de la ville ». Quelques siècles plus tard, la grande révolte des juifs du pourtour méditerranéen contre Rome (115-118) s’étend jusqu’à la Mauritanie et à la Berbérie intérieure.

    Plusieurs voyageurs ont trouvé des pierres et des stèles qui témoignent de « l’ère juive du Sahara », datant de 320 av. JC. Leur présence dure jusqu’en 1492.

    De l’AN 5 à L’AN 1492

    Durant notre ére, une civilisation juive s’étendait au nord du sahara, la plus vaste du monde. Un lourd silence plane sur cette période, mais l’histoire nous fait un devoir de la mentionner.

    Le Royaume Juif

    Regroupés, les juifs s’organisent politiquement en une ‘République Juive’ dont la capitale est Tamentit, oasis du Touat qui fut au XÏII au XIVèmes siècles une métropole industrielle et commerciale du désert, tout comme le fut Tombouctou, la ville légendaire.

    La population juive était l’aristocratie dominante. A son contact, quelques tribus berbères se sont converties à la religion hébraïque.

    Tout à l’honneur de cette population juive enracinée au sol, de grands travaux d’irrigation ont été réalisés. Alors que les lacs s’asséchaient, des aqueducs souterrains et des puits artésiens sont creusés, ils furent longtemps l’orgueil des oasis.

    En l’an 115 de nombreux juifs de Cyrénaïque fuient le pays devant la rude répression de Marcius Turbo Ils émigrent vers l’Ouest et fondent des colonies dans la vallée de l’oued Righ et celle de l’oued Mzab et jusque dans les oasis où leurs descendants islamisés se retrouvent sous le nom de Mehadjeria (‘émigrés’ de leur religion, d’après M Martin, écrivain).

    Les juifs importent la civilisation greco-romaine et les méthodes de commerce et de cultures, apprises en Cyrénaïque Ils se propagent dans le Touat et le Gourara qui seront peuplés de juifs ou de Gétules judaisés.

    Les berbères juifs, une histoire niée et méconnue
    La première source historique évoquant des tribus juives berbères date du XIVe siècle. C’est le Kitab al-cibar d’Ibn Khaldoun. Certes il y a également de nombreuses légendes locales sur les Juifs berbères au Sud marocain préislamique. Certains historiens sont convaincu de l’authenticité de ces traditions et légendes, même si nombre d’entre elles n’ont été consignées que récemment.

    Au Ier siècle avant l’ère commune, une importante présence juive à Cyrène est attestée par Strabon cité par Flavius Josèphe : « Il y avait à Cyrène quatre classes : les citoyens, les laboureurs, les métèques et les Juifs. Ceux-ci ont déjà envahi toutes les cités… »

    « On a de sérieuses raisons de penser que le judaïsme commença à se répandre parmi les populations berbères de massifs montagneux et des confins du désert aux lendemains de l’insurrection des Juifs de Cyrénaïque au début du IIe siècle. La nombreuse population juive établie de longue date en ce pays était d’origine judéenne, mais les descendants… à force de vivre au milieu de populations berbères, avaient sans doute fini par se « berbériser » par leur langue et par leur manière de vivre… Nombre d’entre eux (…) purent facilement répandre leurs croyances et leurs pratiques parmi les Berbères auprès desquels ils avaient trouvé refuge. Amorcée dès cette époque, la judaïsation des Berbères se serait obscurément poursuivie du IIe siècle au VIe siècle pour ne recevoir des persécutions byzantines qu’une nouvelle impulsion. » Sebag écrit dans son ouvrage dédié aux Juifs de Tunisie.

    Une Reine Berbère oubliée de l’Histoire :

    Née en 650, Deya Bent Nifak Cohen était dit-on juive de confession, très belle mais de moeurs libertines. Elle aimait les hommes et s’offrait aux plus beaux et aux plus braves de ses guerriers. Les Arabes l’appelaient la devineresse, la Kahéna, la sorcière et juive d’Afrique. Elle résista aux armées arabes de 697 à 708 et régna pendant 5 ans. Elle est muée en légende mais refusée dans nos livres d’Histoire.

    La vérité est que la Kahéna est le pur symbole de l’Afrique berbère qui se prolonge de nos jours à travers toutes les tribus des montagnes et du désert. Elle est le refus de la dégradation de l’âme amazigh jusqu’à l’anéantissement et à l’auto- destruction masochiste. La Kahéna a su unifier l’Afrique contre l’hégémonie étrangère après avoir vaincu les armées arabes de Hassan Ben Nuûman, mais elle n’a pas su organiser sa victoire en fédérant les siens…

    Un mariage oublié de l’histoire

    D’après les historiens,le contact entre les deux peuples, juifs et Amazigh, remonte à plus de 2960 années(calendrier berbère: 950 Av-JC) quand le Roi juif Salomon (970/937 av jc),qui régnait en terre sainte demanda la main de la fille du roi Berbère Sheshonq, fondateur de la 22ème dynastie des Pharaons en Egypte.

    sheshongLe Pharaon Sheshong : le fondateur du premier état Amazigh 10 siècles avant JC

    Cette alliance avait permis au Roi Salomon d’arrêter les appétits du Pharaon sur Jérusalem. Et c’est ainsi que la fille du Roi Phraon Amazigh devint la première épouse du Grand Roi et prophète du peuple hébreu. La fille de Sheshonq, épouse de Salomon donna naissance aux premiers Hébreu-amazigh de l’Histoire. Les mêmes chroniques nous rapportent que les premiers missionnaires, commerçants, aventuriers juifs furent arrivés jusqu’à la côte atlantique sud marocaine du temps du même Roi Salomon.

    Ainsi commençait la judaïsation des Berbères, bien avant que l’islam existât.

    Lorsque le pire ennemi de l’empire romain était un Amazigh

    Hannibal Barca, ce général Amazigh de Carthage en Afrique du Nord dans l’actuelle Tunisie a décidé un jour en signe de révolte contre l’ingérence romaine en Afrique du Nord de lui faire la guerre. Mais comment peut-on faire la guerre à la plus grande puissance mondiale de l’époque qui est l’empire romain ?

    Fils d’Hamilcar Barka, son vrai nom était H’anni-Baal.

    Le jeune général âgé seulement de 26 ans, après une longue réflexion, décida de faire la guerre contre Rome ! Mais ne s’arrêta pas là, il a même choisi le lieu de la bataille pour être le cœur de l’empire romain à 100 km de Rome la capitale.

    « Je suis né pour exercer la vengeance de mon peuple » dit Hannibal barca, qui va devenir le pire ennemi de Rome dans toute son histoire et le premier stratège militaire de l’histoire, poussant son armée jusqu’au bout de l’endurance possible pour ses soldats.

    Avec une armé bien préparée, il fait le détour de l’Afrique du Nord en passant par le détroit, l’Espagne jusqu’en Italie. Avec des éléphants gigantesques qui ont fait trembler les soldats romains qui n’ont jamais vu un gigantesque animal !

    Il a gagné la bataille trois fois à 40 km de Rome. Selon les règles de guerre de l’époque, Hannibal aurait dû signer la convention de sa suprématie sur Rome. Mais, il refuse et répond à ses généraux :

    « Pas besoin de dévaster la vile de Rome pour prouver notre victoire, nous avons gagné Rome et nous allons leur montrer que nous ne sommes pas des barbares, ce sont eux qui le sont. »

    Erreur fatale qui changeât le cours de l’histoire …
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