Invité sur le plateau de RMC ce jeudi matin, le Premier ministre Manuel Valls a estimé que les arrêtés municipaux anti-burkini n’étaient « pas une dérive », en réponse à Najat Vallaud-Belkacem qui venait de déclarer sur Europe 1 que la « prolifération » de ces arrêtés n’était « pas la bienvenue ».
La ministre de l’Education nationale a exprimé son opposition au burkini tout en jugeant que « la prolifération des arrêtés » contre cette tenue n’était « pas la bienvenue », la qualifiant de « dérive politique » qui « libère la parole raciste ».
Recadrage
« Ces arrêtés ne sont pas une dérive. C’est une mauvaise interprétation des choses. Ces arrêtés ont été pris au nom même de l’ordre public », a répondu le Premier ministre.
Saisi par la Ligue des droits de l’Homme, le Conseil d’Etat doit se réunir jeudi pour dire si les arrêtés anti-burkini sont légaux. La plus haute juridiction administrative française examine un « référé-liberté », une demande de suspension en urgence d’un arrêté de la commune de Villeneuve-Loubet (Côte d’Azur).
Mais il est en réalité appelé à trancher la querelle juridique pour la trentaine de communes françaises qui exigent sur leurs plages, cet été, une tenue « respectueuse des bonnes moeurs et de la laïcité » au nom de « l’ordre public ».
source: 20 minutes .fr
La ministre de l’Education nationale a exprimé son opposition au burkini tout en jugeant que « la prolifération des arrêtés » contre cette tenue n’était « pas la bienvenue », la qualifiant de « dérive politique » qui « libère la parole raciste ».
Recadrage
« Ces arrêtés ne sont pas une dérive. C’est une mauvaise interprétation des choses. Ces arrêtés ont été pris au nom même de l’ordre public », a répondu le Premier ministre.
Saisi par la Ligue des droits de l’Homme, le Conseil d’Etat doit se réunir jeudi pour dire si les arrêtés anti-burkini sont légaux. La plus haute juridiction administrative française examine un « référé-liberté », une demande de suspension en urgence d’un arrêté de la commune de Villeneuve-Loubet (Côte d’Azur).
Mais il est en réalité appelé à trancher la querelle juridique pour la trentaine de communes françaises qui exigent sur leurs plages, cet été, une tenue « respectueuse des bonnes moeurs et de la laïcité » au nom de « l’ordre public ».
source: 20 minutes .fr
Commentaire