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L'ONU a publié un rapport estimant à plus de 34.000 le nombre de civils tués dont la moitié à Bagdad dans ce pays en sang qu'est l'Irak.
Que dire de plus, sinon que c'est un crève cœur de voir le berceau de la civilisation se faire réduire en poussières, de voir un pays multi-confessionnel, multi culturel qui s'entredéchire et se dévore , que dire face à ce que peuvent vivre chaque jour et chaque nuit les civils irakiens depuis 2003?
Quand est ce que cela s'arrêtera?
===
2006, année meurtrière pour les civils irakiens. 34.452 d’entre eux sont décédés de mort violente, soit une moyenne de 94 morts par jour, a annoncé l’Onu dans son rapport bimensuel sur la situation des droits de l'Homme dans le pays.
Dans le détail, 16.867 civils ont perdu la vie à Bagdad, et 17.585 autres à travers l'Irak. D’où un constat inévitable, selon l’Onu : «Bagdad est au centre de la violence confessionnelle. Les groupes armés sunnites et chiites tentent de prendre le contrôle des quartiers mixtes en intimidant et en assassinant les populations civiles, forcées de se réfugier dans les quartiers de la ville habités ou contrôlés par leur propre groupe ethnique».
Par ailleurs, plus de 36.000 Irakiens ont été blessés en 2006. Et au moins 470.094 personnes déplacées sous la contrainte.
Les statistiques de ce rapport ont été établies à partir d'informations du ministère de la Santé, des morgues et des hôpitaux à travers le pays. Le site Internet iraqbodycount.org/ décompte lui, en temps réel, le nombre de civils tués dans le pays, en recensant les morts rapportées dans une quarantaine d'agences de presse. Il estime qu’entre 52 300 et 57 800 civils ont perdu la vie depuis mars 2003.
Des chiffres qui font froid dans le dos. Mais qui sont encore bien loin de ceux publiés par la revue scientifique britannique, The Lancet en fin d’année dernière. Des spécialistes de santé publique américains et de l'université de Bagdad avaient évalué à 655.000 le nombre de civils irakiens tués depuis le début de l’offensive américaine. Ces chiffres, qui faisaient état d’une augmentation démesurée de la mortalité, étaient contestés par la Maison-Blanche.
Par Le figaro
Que dire de plus, sinon que c'est un crève cœur de voir le berceau de la civilisation se faire réduire en poussières, de voir un pays multi-confessionnel, multi culturel qui s'entredéchire et se dévore , que dire face à ce que peuvent vivre chaque jour et chaque nuit les civils irakiens depuis 2003?
Quand est ce que cela s'arrêtera?
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2006, année meurtrière pour les civils irakiens. 34.452 d’entre eux sont décédés de mort violente, soit une moyenne de 94 morts par jour, a annoncé l’Onu dans son rapport bimensuel sur la situation des droits de l'Homme dans le pays.
Dans le détail, 16.867 civils ont perdu la vie à Bagdad, et 17.585 autres à travers l'Irak. D’où un constat inévitable, selon l’Onu : «Bagdad est au centre de la violence confessionnelle. Les groupes armés sunnites et chiites tentent de prendre le contrôle des quartiers mixtes en intimidant et en assassinant les populations civiles, forcées de se réfugier dans les quartiers de la ville habités ou contrôlés par leur propre groupe ethnique».
Par ailleurs, plus de 36.000 Irakiens ont été blessés en 2006. Et au moins 470.094 personnes déplacées sous la contrainte.
Les statistiques de ce rapport ont été établies à partir d'informations du ministère de la Santé, des morgues et des hôpitaux à travers le pays. Le site Internet iraqbodycount.org/ décompte lui, en temps réel, le nombre de civils tués dans le pays, en recensant les morts rapportées dans une quarantaine d'agences de presse. Il estime qu’entre 52 300 et 57 800 civils ont perdu la vie depuis mars 2003.
Des chiffres qui font froid dans le dos. Mais qui sont encore bien loin de ceux publiés par la revue scientifique britannique, The Lancet en fin d’année dernière. Des spécialistes de santé publique américains et de l'université de Bagdad avaient évalué à 655.000 le nombre de civils irakiens tués depuis le début de l’offensive américaine. Ces chiffres, qui faisaient état d’une augmentation démesurée de la mortalité, étaient contestés par la Maison-Blanche.
Par Le figaro