"La conductrice de la voiture abandonnée près de notre dame des champs (correction Notre dame de Paris), âgée de 19 ans, a été interpellée à Boussy-Saint-Antoine dans l'Essonne au cours d'une opération antiterroriste. Deux complices âgées de 23 à 39 ans ont également été arrêtées dans cette intervention au cours de laquelle un policier a été blessé, attaqué au couteau par l'une des suspectes aux abors de la gare de la ville. Les policiers du Raid ont fait usage de leurs armes afin de maîtriser la femme qui venait d'attaquer le fonctionnaire.
Il s'agirait de la fille du propriétaire de la peugeot 607 qui avait été retrouvée dimanche 4 septembre aux abords du monument parisien avec à son bord cinq bouteilles de gaz et trois bouteilles de gasoil qui font craindre aux policiers un projet d'attentat. Aucun détonnateur n'avait été retrouvé dans le véhicule. La jeune femme de 19 ans faisait l'objet d'une fiche "S". Blessée gravement à la tête, elle a été transférée vers l'hôpital du Kremlin-Bicêtre. Bernard Caseneuve s'est exprimé à 22 heures depuis la place Beauvau. Le ministre de l'Intérieur a tenu a salué l'action du policier blessé et évoque "une course contre la montre" pour les service de rensignements. Ajoutant "Ces femmes préparaient vraisemblablement de nouvelles actions violentes".
Deux couples en garde à vue
Plus tôt dans la journée, deux couples avaient été placés en garde à vue. Les quatre personnes résidaient dans la région de Montargis dans le Loiret. Il s'agissait de deux frères et leurs compagnes respectives. Le propriétaire de la voiture, connu pour des faits anciens de prosélytisme islamiste, a été relâché mardi soir à l'issue de sa garde à vue, mais les policiers étaient à la recherche de deux de ses filles. Les enquêteurs cherchent toujours à comprendre pourquoi cette berline aux feux de détresse allumés et sans plaques d'immatriculation a été garée en plein Quartier Latin, à quelques centaines de mètres de Notre-Dame de Paris. "S'il s'agit d'un projet d'attentat, la méthode utilisée est très curieuse", a estimé jeudi une source policière.
Un carnet de notes en arabe a également été retrouvé et est en cours d'exploitation, selon la source proche de l'enquête. La maire du Ve arrondissement Florence Berthout a déploré, dans un courrier adressé au préfet de police de Paris, que le véhicule, une Peugeot 607, ait pu "stationner en toute illégalité pendant plus de deux heures et ce, en dépit de plusieurs signalements téléphoniques adressés par un commerçant au commissariat".
"Nouvelle forme d'attaque"
La découverte de cette voiture est prise très au sérieux étant donné le contexte de menaces d'attentats en France. Jeudi, François hollande a évoqué des "tentatives" d'attentat déjouées "ces derniers jours", lors d'un discours consacré à "la démocratie face au terrorisme". "Quand elles sont déjouées, nous n'en disons rien", a-t-il relevé, sans donner de précisions sur la nature de ces projets. L'enquête préliminaire ouverte par le parquet antiterroriste de Paris vise le chef d'association de malfaiteurs terroriste criminelle. Les investigations sont menées par la Section antiterroriste (SAT) de la Brigade criminelle et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)." lepoint .fr
Il s'agirait de la fille du propriétaire de la peugeot 607 qui avait été retrouvée dimanche 4 septembre aux abords du monument parisien avec à son bord cinq bouteilles de gaz et trois bouteilles de gasoil qui font craindre aux policiers un projet d'attentat. Aucun détonnateur n'avait été retrouvé dans le véhicule. La jeune femme de 19 ans faisait l'objet d'une fiche "S". Blessée gravement à la tête, elle a été transférée vers l'hôpital du Kremlin-Bicêtre. Bernard Caseneuve s'est exprimé à 22 heures depuis la place Beauvau. Le ministre de l'Intérieur a tenu a salué l'action du policier blessé et évoque "une course contre la montre" pour les service de rensignements. Ajoutant "Ces femmes préparaient vraisemblablement de nouvelles actions violentes".
Deux couples en garde à vue
Plus tôt dans la journée, deux couples avaient été placés en garde à vue. Les quatre personnes résidaient dans la région de Montargis dans le Loiret. Il s'agissait de deux frères et leurs compagnes respectives. Le propriétaire de la voiture, connu pour des faits anciens de prosélytisme islamiste, a été relâché mardi soir à l'issue de sa garde à vue, mais les policiers étaient à la recherche de deux de ses filles. Les enquêteurs cherchent toujours à comprendre pourquoi cette berline aux feux de détresse allumés et sans plaques d'immatriculation a été garée en plein Quartier Latin, à quelques centaines de mètres de Notre-Dame de Paris. "S'il s'agit d'un projet d'attentat, la méthode utilisée est très curieuse", a estimé jeudi une source policière.
Un carnet de notes en arabe a également été retrouvé et est en cours d'exploitation, selon la source proche de l'enquête. La maire du Ve arrondissement Florence Berthout a déploré, dans un courrier adressé au préfet de police de Paris, que le véhicule, une Peugeot 607, ait pu "stationner en toute illégalité pendant plus de deux heures et ce, en dépit de plusieurs signalements téléphoniques adressés par un commerçant au commissariat".
"Nouvelle forme d'attaque"
La découverte de cette voiture est prise très au sérieux étant donné le contexte de menaces d'attentats en France. Jeudi, François hollande a évoqué des "tentatives" d'attentat déjouées "ces derniers jours", lors d'un discours consacré à "la démocratie face au terrorisme". "Quand elles sont déjouées, nous n'en disons rien", a-t-il relevé, sans donner de précisions sur la nature de ces projets. L'enquête préliminaire ouverte par le parquet antiterroriste de Paris vise le chef d'association de malfaiteurs terroriste criminelle. Les investigations sont menées par la Section antiterroriste (SAT) de la Brigade criminelle et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)." lepoint .fr
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