Le monde arabo-musulman est malade est sa maladie n'est pas inguérissable. Les remèdes sont disponibles, il suffit de les préparer en dosage suffisant et nécessaire selon les indications et les symptômes réellementent perçus par les concernés.
Le monde arabo-musulman n'a pas toujours été malade, il a même joui d'une santé de fer et l'histoire ne pourra que le confirmer. Je ne suis pas pour l'apologie creuse ou les diatribes mal intentionnées, mais pour diagnostiquer un mal, il est utile de se renseigner sur les antécédents du patient.
Comment une société qui a engendré Avicenne, Averroës, Al Khawarizmi, Al Razi, Ibn Khaldoun, El Idrissi, Ibn Hayyan, Taqi Al Din...pour ne citer que ceux-là; une sociétéé qui s'était investie dans les mathématiques, la philosophie, la médecine ou la sociologie; une société qui adopté les sciences greques, chinoises, indiennes, etc. se retrouve stérile, négativiste, isolationniste.
Il y a ceux qui avancent que si le monde arabo-musulman n'arrive pas à se faire une place dans ce monde global, c'est qu'il ne se donne pas les moyens, craignant ou prétextant la dillution de son identité spécifique dans des valeurs prétendues étrangères et inappropriées au vécu arabo-musulman.
Il est fort malheureusement regrettable de constater que la majorité des pays arabes ou plutôt leurs régimes affectent le paternalisme, l'assistanat et le muselage, à des degrés plus ou moins variés, sur leurs populations. Cet état de fait castrateur d'initiatives participe à reléguer les populations arabes au rôle de récipient du discours officiel et à tuer dans l'oeuf toute velléité émancipatrice de cette tutelle. Tous se lamentent de la fuite des cerveaux, mais font tout pour l'encourager, car d'une population jouissant du confort intellectuel, culturel et cultuel émanera sûrement une élite intellectuelle consciente de son rôle d'éveilleur des consciences, menaçant la légitimité imposée des régimes en place, ce que crait fortement tout totalitarisme. Ceci dit, les populations arabes ne sont pas exemptes de reproches quant à leurs postures attentistes.
Aussi, l'ingérence et l'interventionnisme (militaire ou pas) de l'Occident dans les affaires des pays arabes participe aussi au retrait, pour ne pas dire au sous développement arabe. L'Occident détenteur du monopole de la démocratie selon les uns, synonyme des Lumières selon d'autres, ne facilite pas la prise de conscience des arabes en les considérant, à travers le trou de serrure de ses intérêts, comme sources d'énergie et de terrorisme. Le rapport de l'Occident au monde Arabe, miné par des siècles de colonisation et des milliards de pétrodollars, basé sur des "fiches pays" concoctées par des experts imbus de leur suffisance, reflète une totale méconnaissance des fois, ou beaucoup d'hypocrisie souvent. Sinon comment expliquer ce contorsionnisme consistant à faire éliminer un dictateur X (parcequ'il terrorise sa population), tout en livrant armes et conseils au dictateur Y (parcequ'il est terrorisé par sa population).
Pour conclure, à mon sens les deux acteurs participent à la maladie pour des agendas différents. Mais ce dont je suis sûr, est que les uns et les autres en privilégiant leurs intérêts et convoitises particuliers, en faisant semblant de soigner, auront en fin de compte une population faisant semblant de guérir.
Le monde arabo-musulman n'a pas toujours été malade, il a même joui d'une santé de fer et l'histoire ne pourra que le confirmer. Je ne suis pas pour l'apologie creuse ou les diatribes mal intentionnées, mais pour diagnostiquer un mal, il est utile de se renseigner sur les antécédents du patient.
Comment une société qui a engendré Avicenne, Averroës, Al Khawarizmi, Al Razi, Ibn Khaldoun, El Idrissi, Ibn Hayyan, Taqi Al Din...pour ne citer que ceux-là; une sociétéé qui s'était investie dans les mathématiques, la philosophie, la médecine ou la sociologie; une société qui adopté les sciences greques, chinoises, indiennes, etc. se retrouve stérile, négativiste, isolationniste.
Il y a ceux qui avancent que si le monde arabo-musulman n'arrive pas à se faire une place dans ce monde global, c'est qu'il ne se donne pas les moyens, craignant ou prétextant la dillution de son identité spécifique dans des valeurs prétendues étrangères et inappropriées au vécu arabo-musulman.
Il est fort malheureusement regrettable de constater que la majorité des pays arabes ou plutôt leurs régimes affectent le paternalisme, l'assistanat et le muselage, à des degrés plus ou moins variés, sur leurs populations. Cet état de fait castrateur d'initiatives participe à reléguer les populations arabes au rôle de récipient du discours officiel et à tuer dans l'oeuf toute velléité émancipatrice de cette tutelle. Tous se lamentent de la fuite des cerveaux, mais font tout pour l'encourager, car d'une population jouissant du confort intellectuel, culturel et cultuel émanera sûrement une élite intellectuelle consciente de son rôle d'éveilleur des consciences, menaçant la légitimité imposée des régimes en place, ce que crait fortement tout totalitarisme. Ceci dit, les populations arabes ne sont pas exemptes de reproches quant à leurs postures attentistes.
Aussi, l'ingérence et l'interventionnisme (militaire ou pas) de l'Occident dans les affaires des pays arabes participe aussi au retrait, pour ne pas dire au sous développement arabe. L'Occident détenteur du monopole de la démocratie selon les uns, synonyme des Lumières selon d'autres, ne facilite pas la prise de conscience des arabes en les considérant, à travers le trou de serrure de ses intérêts, comme sources d'énergie et de terrorisme. Le rapport de l'Occident au monde Arabe, miné par des siècles de colonisation et des milliards de pétrodollars, basé sur des "fiches pays" concoctées par des experts imbus de leur suffisance, reflète une totale méconnaissance des fois, ou beaucoup d'hypocrisie souvent. Sinon comment expliquer ce contorsionnisme consistant à faire éliminer un dictateur X (parcequ'il terrorise sa population), tout en livrant armes et conseils au dictateur Y (parcequ'il est terrorisé par sa population).
Pour conclure, à mon sens les deux acteurs participent à la maladie pour des agendas différents. Mais ce dont je suis sûr, est que les uns et les autres en privilégiant leurs intérêts et convoitises particuliers, en faisant semblant de soigner, auront en fin de compte une population faisant semblant de guérir.
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