Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Guergarate : Le Conseil de Sécurité déboute des séparatistes

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Guergarate : Le Conseil de Sécurité déboute des séparatistes

    L’Ambassadeur, Représentant permanent du Royaume du Maroc auprès des Nations-Unies, M. Omar Hilale, a accordé, vendredi à New York, une interview à la MAP, à l’issue d’une réunion de consultation du Conseil de sécurité au sujet de la situation à El Guergarate.
    Voici le texte intégral de cette interview.

    Question : Etes-vous satisfaits des consultations tenues cet après-midi par le Conseil de Sécurité sur la question du Sahara Marocain ?

    M. l’Ambassadeur Hilale
    : Oui, nous sommes satisfaits du déroulement de cette réunion et ce pour plusieurs raisons :

    La réunion ne s’est soldée par aucun outcome malgré l’insistance des quelques alliés traditionnels de nos adversaires au sein du Conseil ;
    Le Conseil a balayé d’une seule main, la requête du « polisario », relayée par ses appuis, de demander l’arrêt de la construction de la route d’El Guergarate.

    L’échec du « polisario » et ses alliés au conseil vient quinze jours après leurs revers lors des consultations du 28 août dernier et 48 heures après le rejet des Membres du Mouvement des Non Alignés de la tentative de son invitation au Sommet du Mouvement qui se tiendra la Semaine prochaine au Venezuela.
    Un grand nombre des membres du Conseil a condamné les violations de l’Accord Militaire N.1 par le « polisario », ainsi que ses menaces de reprendre les hostilités en raison de la construction de la route.
    Le Conseil s’est départi des tentatives de certaines parties de créer l’amalgame entre le processus politique et la crise d’El Guergerate.

    La position du Maroc a-t-elle été bien comprise par les membres du Conseil
    ?

    Bien évidemment.
    Tant cette Mission Permanente que le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération ont mené, avant cette réunion, des démarches expresses et intensives, pour expliquer le bienfondé de la décision du Maroc d’assainir la zone d’El Guergerate et de goudronner la route reliant les provinces du Sud à la Mauritanie pour assurer la fluidité de la mobilité des personnes et des biens.

    Il convient de souligner que le Maroc maintient un contact permanent et régulier avec les membres du Conseil de Sécurité aussi bien au niveau de New York, que de Rabat et de leurs capitales respectives.
    Comme lors des consultations du 26 août dernier sur la Question Nationale, les membres du Conseil ont été attentifs à notre argumentaire, qu’ils ont repris lors de la réunion, au grand dam des adversaires de notre intégrité territoriale.

    Quelle a été la réaction des membres du Conseil aux menaces de guerre proférées par le mouvement séparatiste ?

    Je précise tout d’abord que le Secrétariat a reconnu que le « polisario » a violé de manière flagrante l’Accord Militaire de cessez le feu en envoyant dans la zone d’El guergarate des véhicules chargés d’armes massives de guerre et lui a instamment demander de retirer ses forces.
    Pour leur part, les membres du Conseil ont été unanimes à appeler au respect de l’Accord Militaire N° 1, à la désescalade et à la retenue. Ce message s’adresse exclusivement au « polisario » qui a menacé de mener des actions militaires pour arrêter la construction de la route.
    Pour sa part, le Maroc n’a à aucun moment menacé de recourir à la force, alors qu’il en dispose amplement.
    Nos vaillantes Forces Armées Royales sont prêtes à faire face à toute agression.
    Parallèlement à cette détermination, le Maroc a réaffirmé aux responsables onusiens qu’il fera preuve de retenue et qu’il reste attaché au respect du cessez-le-feu et de l’Accord Militaire N.1.
    Le Maroc a expliqué au Secrétariat de l’ONU et aux Membres du Conseil que les travaux qu’il mène à El Guergarate sont éminemment civils et limités dans le temps, et ce jusqu’à la finalisation de la construction de la route.
    Cet objectif est stratégiquement sécuritaire et le Maroc est résolument déterminé à le réaliser.

    Pourquoi le Maroc insiste-t-il pour terminer cette route ?

    Réponse de l’Ambassadeur Hilale : Tout d’abord, c’est un petit tronçon de trois kilomètres et demi qui était un espace de non droit et où s’activaient tous les trafiquants de petites armes, d’êtres humains, de drogues et de voitures. D’où les sens de son appellation de « Kandahar ». Son nettoyage était devenu impératif pour des raisons éminemment sécuritaires.
    La seconde phase de cette opération, consistant en le nivelage et l’asphaltage de cette route est terminée aux deux tiers. Cette opération d’assainissement et de construction a été menée en consultations avec les autorités mauritaniennes et en interaction avec la MINURSO.
    Bien plus, c’est une opération qui n’est interdite par aucune disposition de l’Accord Militaire N.1.
    Elle nécessite une simple notification.
    Ce que le Maroc a fait 24 heures après son lancement.
    Le Maroc maintiendra sa coopération fructueuse et confiante avec la MINURSO pour transcender cette crise.

    Il convient de relever que le démantèlement Jeudi dernier, d’un réseau international de trafic de drogue, composé de 4 éléments du « polisario », conforte les raisons ayant présidé à l’opération de nettoyage et de construction de la route.
    Les investigations menées par la Brigade Nationale de la Police Judiciaire ont confirmé preuves et aveux des prévenus à l’appui, les liens directs et avérés entre d’une part, ce réseau de trafic des drogues, et ceux opérant dans la région, et d’autre part, les groupes terroristes opérant au nord du Mali.
    Elles ont, en outre, confirmé l’implication des hauts responsables du « polisario » dans ce trafic de drogues.

    J’ai personnellement saisi le Secrétaire Général de l’ONU au sujet de ces graves éléments d’investigation, qui confortent les alertes du Maroc depuis plusieurs années.

    Pourquoi l’Envoyé Personnel Christopher Ross est-il intervenu durant ce briefing, alors que le Conseil s’est penché sur la question d’El Guergarate ?

    C’est une question pertinente.
    Comme vous, plusieurs membres du Conseil se sont posés la même question.
    D’où le peu d’intérêt accordé par les membres du Conseil au processus politique durant les consultations d’aujourd’hui.
    A cet égard, le Maroc a exprimé aux membres du Conseil ses craintes pour la confusion entre le processus politique, que le Maroc a initié en présentant l’Initiative d’Autonomie, et la violation du cessez-le-feu par le « polisario » et ses menaces contre la paix et la sécurité régionales.

    Le cessez-le-feu, qui est la success story de la MINURSO depuis un quart de siècle, ne doit pas être instrumentalisé, ni devenir victime des aléas du processus politique.

    L’Envoyé Personnel a-t-il réellement demandé d’effectuer une tournée dans la région ?

    Effectivement, il en avait saisi le Maroc.
    Notre réponse a été claire à M. Ross.
    Le contexte actuel n’est pas idoine pour une pareille visite.
    Le Maroc est en pleine campagne électorale pour les élections législatives et il y aura, juste après, un nouveau gouvernement.

    Son prédécesseur M. Peter Van Walsum s’était abstenu, de son plein gré, de se rendre dans la région durant les élections législatives de 2007.
    Ces raisons légitimes ont été bien comprises par les membres du Conseil de Sécurité.
    La Nouvelle Tribune

  • #2
    Guergarate : Le Conseil de Sécurité déboute des séparatistes
    Bonjour a tous,

    j'avais eu le sentiment que la frontière de facto a Guergarate entre le Maroc et la Mauritanie aurait été un sujet délicat à traiter par le Conseil de Sécurité.

    On le sait tous que ce lieu de passage est devenu "vital" pour Le Maroc.

    On est plus dans la configuration de 2001,
    Guergarate est devenu un carrefour terrestre pour les échanges économiques entre le Maroc et le reste de l’Afrique vu que côté Est, ce n'est point possible .(pour l'instant).

    Ici ,prendre position sur base de l'accord de 1991 n'avait plus de sens (le référendum n'est plus d'actualité).
    C'est la considération économique et sécuritaire qui fait que la balance a penché du côté marocain .
    Les pays amis et neutres du C.S ne pouvaient prendre une position sur l'arrêt du goudronnage de la petite section qui sépare le post marocain de celui du post mauritanien.

    C'était sinon s'engager de facto sur les thèses du polisario et de son pays hôte(RASD,territoire libéré,......).
    et amputer le Maroc d'un élément important pour la bonne marche de ses affaires intérieures

    Et au grand dam des amis de la RASD.
    Cette position est une reconnaissance implicite de qui est maître chez lui.
    Pour les crédules,
    le polisario a filmé lui même son impuissance a changé d'un iota cette donnée palpable et vérifiable qu'il existe une frontière de facto entre La "RASD" ,"territoire libéré","première région militaire" sous souveraineté marocaine
    Dernière modification par manneke, 10 septembre 2016, 10h34.

    Commentaire


    • #3
      L’Envoyé Personnel a-t-il réellement demandé d’effectuer une tournée dans la région ?

      Effectivement, il en avait saisi le Maroc.
      Notre réponse a été claire à M. Ross.
      Le contexte actuel n’est pas idoine pour une pareille visite.
      Le Maroc est en pleine campagne électorale pour les élections législatives et il y aura, juste après, un nouveau gouvernement.
      Son prédécesseur M. Peter Van Walsum s’était abstenu, de son plein gré, de se rendre dans la région durant les élections législatives de 2007.
      Ces raisons légitimes ont été bien comprises par les membres du Conseil de Sécurité.
      lui et son boss (B.K.M)ont roulé pour le polisario et ont échoué.
      C'est ce qui faut retenir .
      Et surtout retenir aussi que c'est le Maroc qui lui a jeté les bâtons dans les roues avec le soutien des vrais amis du maroc
      Dernière modification par manneke, 10 septembre 2016, 10h23.

      Commentaire


      • #4

        Escalade marocaine à El Guergarat : Le Front Polisario saisit le Conseil de sécurité

        SPS 10/09/2016 - 01:30

        New York
        , 9 sept 2016 (SPS) Le Front Polisario a appelé vendredi le Conseil de sécurité à intervenir pour empêcher la construction par le Maroc d’une route traversant les territoires sahraouis, dénonçant le reniement des engagements antérieurs de l’ONU concernant ce projet.
        Dans une lettre adressée au Président du Conseil de sécurité, juste avant la tenue d’une réunion de crise sur le Sahara Occidental, le Front Polisario s’est dit "surpris" par la position de l’ONU qui semble "ignorer ses propres décisions" antérieures sur ce projet.
        L’ONU qui s’est opposé en 2001 et 2002 à la construction de cette route dont "certaines activités pourraient constituer une violation de l’accord de cessez-le feu", a cédé aujourd’hui au chantage du Maroc en acceptant de construire et de financer elle-même ce projet, a-t-il relevé.

        "Cela signifie que le l’ONU va devenir une société chargée de financer les projets du Maroc", alors qu’elle avait dans trois rapports précédents considéré ces travaux comme une violation de l’accord de cessez-le-feu, a précisé Ahmed Boukhari le représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies dans cette lettre.
        Et d’ajouter que le silence du Conseil de sécurité vis-à-vis de ces dépassements a été "interprété par le Maroc comme un feu vert pour imposer la construction de cette route comme un fait accompli".
        Le Front Polisario a rappelé à ce titre que toute "modification des réalités existant sur le terrain et découlant des accords sur le cessez-le-feu aura impérativement besoin de l’accord des deux parties du conflit".

        "Le Front Polisario, qui réaffirme son engagement pris aux termes de l’accord sur le cessez-le-feu, ne peut en aucun cas accepter la construction de cette route par le Maroc ou par une partie tierce dans la mesure où il est (le projet) et reste le résultat direct et la conséquence de la violation de l’accord", a-t-il affirmé.
        Les membres du Conseil de sécurité ont été l’objet "d’une tromperie délibérée" de la part de Rabat qui a tenté de justifier la réalisation de ce projet par une prétendue opération de lutte contre la contrebande, alors que le Maroc, ayant œuvré pendant des années à inonder la région de drogue, est connu pour être le premier producteur de cannabis au monde, a souligné le Front dans sa lettre.
        Bien au contraire, la construction de cette route ne fera qu’accentuer ce phénomène en offrant aux contrebandiers une voie de passage pour leur trafic, a-t-il estimé.

        Rabat a ignoré l’appel du secrétaire général de l’ONU qui avait exprimé objectivement et publiquement sa préoccupation au sujet des développements survenus dans la zone d’Alguergarat en exhortant le Maroc à respecter l’accord militaire N 1, a poursuivi le Front Polisario.
        Ahmed Boukhari a expliqué que le Front Polisario avait déployé des forces spéciales sur une distance de 2 km pour "éviter que le cessez le feu ne soit violé en toute impunité". Cette décision a été communiquée au commandant de la force intérimaire de la Minurso, a-t-il indiqué.
        Le représentant du Front Polisario a exhorté l’organe onusien à assumer ses responsabilités en aidant à rétablir la situation antérieure qui prévalait avant le 11 août dernier.

        Dans ce cas, "le Front Polisario retirera ses forces déployées le 28 août pour réaffirmer de manière franche et transparente sa volonté de paix et de coopération avec les efforts de l'ONU en vue de parvenir à une solution pacifique, juste et durable" au conflit, a-t-il conclu.
        Une réunion à huis clos du Conseil de sécurité est prévue cet après midi pour examiner la situation sécuritaire dans cette zone sensible située à la frontière avec la Mauritanie.
        La situation sécuritaire dans la zone d’Alguergarat reste tendue, selon l’ONU, malgré les efforts de médiation de la Minurso (mission de l’Onu pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental).
        Les deux camps "ont maintenu leurs positions à environ 120 mètres les uns des autres", a indiqué mercredi le porte parole de chef de l’ONU, Stéphane Dujarric.

        Les Nations Unies redoutent en effet "une reprise des hostilités, avec un risque d’implications régionales", a-t-il averti.
        Dans une note transmise pour information au Conseil de sécurité le 28 août, le secrétariat général de l’ONU a affirmé que le Maroc a mené du 16 au 25 août une opération sécuritaire sans avertir au préalable la Minurso, violant l’accord militaire numéro un.
        Le chef de l’ONU, Ban Ki-moon, cité dans ce document s’est dit préoccupé par ces événements et a souligné l’importance de respecter les obligations de l’accord de 1991.
        L’escalade marocaine dans cette zone vise à saper les efforts de l’ONU qui compte lancer une proposition formelle pour relancer les négociations sur le Sahara Occidental occupé.

        Commentaire


        • #5
          Dans ce cas, "le Front Polisario retirera ses forces déployées le 28 août pour réaffirmer de manière franche et transparente sa volonté de paix et de coopération
          les firanes rentrent chez eux la queue entre les jambes
          "Le style...... c'est l'homme": King Hassan II

          Commentaire


          • #6
            Envoyé par copyrox
            Dans ce cas, "le Front Polisario retirera ses forces déployées le 28 août pour réaffirmer de manière franche et transparente sa volonté de paix et de coopération
            les firanes rentrent chez eux la queue entre les jambes
            Le Front Polisario retire ses forces au cas l’organe onusien assume ses responsabilités

            - Le Front Polisario avait déployé des forces spéciales sur une distance de 2 km pour "éviter que le cessez le feu ne soit violé en toute impunité conformément l’accord militaire N 1

            - Selon le porte parole de chef de l’ONU, Stéphane Dujarric Les deux camps "ont maintenu leurs positions à environ 120 mètres les uns des autres"

            Le Front Polisario, qui réaffirme son engagement pris aux termes de l’accord sur le cessez-le-feu, ne peut en aucun cas accepter la construction de cette route par le Maroc ou par une partie tierce dans la mesure où il est (le projet) et reste le résultat direct et la conséquence de la violation de l’accord"

            Commentaire


            • #7
              Le Front Polisario, qui réaffirme son engagement pris aux termes de l’accord sur le cessez-le-feu, ne peut en aucun cas accepter la construction de cette route par le Maroc ou par une partie tierce dans la mesure où il est (le projet) et reste le résultat direct et la conséquence de la violation de l’accord"


              il attend quoi pour détruire ce qui est déja construit alors ?

              le polisario est devant un dilemme : soit attaquer sous le regard de la minurso ce qui serait catastrophique pour son image et entrainerait une riposte du maroc, soit laisser faire et ça accréditerait l'idée qu'il ne contrôle aucun centimètre du sahara et que le maroc est le vrai boss
              je suis curieux de voir ce qu'ils vont faire mais dans les deux cas on sortiras vainqueurs

              un looser restera un looser

              Commentaire


              • #8
                Le Conseil de sécurité rejette une proposition de l'ONU sur un projet controversé dans les territoires sahraouis

                New York, 10 sept 2016 (SPS) La majorité des membres du Conseil de sécurité, réunis vendredi à New York, ont rejeté la proposition de l'ONU d'achever un projet de construction d'une route traversant les territoires sahraouis, contesté par le Front Polisario.
                "La majorité des membres du Conseil de sécurité n'étaient pas prêts à accepter la proposition de l'ONU concernant ce projet. Elle n'a reçu que le soutien de la France et du Sénégal, deux pays alliés du Maroc", a indiqué à l'APS une source onusienne proche du dossier.
                "Les membres du Conseil de sécurité ont insisté sur la retenue et le respect de l'accord de cessez-le-feu (à) La situation est toujours tendue, j'espère qu'il n'y aura pas de dérapage", a-t-elle ajouté.
                Le secrétariat général de l'ONU a proposé vendredi au Conseil de sécurité d'achever le goudronnage d'une route, reliant la zone tampon d'Elguergarat jusqu'à la frontière avec la Mauritanie, un projet que le Maroc veut réaliser en violation de l'accord de cessez-le-feu.
                L'ONU qui s'est opposée en 2001 et 2002 à la construction de cette route, dont "certaines activités pourraient constituer une violation de l'accord de cessez-le feu", a cédé aujourd'hui au chantage du Maroc en acceptant de construire et de financer elle-même ce projet, a dénoncé vendredi le Front Polisario.
                "Cela signifie que l'ONU va devenir une société chargée de financer les projets du Maroc", alors qu'elle avait dans trois rapports précédents considéré ces travaux comme une violation de l'accord de cessez-le-feu, a indiqué Ahmed Boukhari le représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies dans une lettre adressée vendredi au président du Conseil de sécurité.
                Le Front Polisario s'est dit "surpris " par la position de l'ONU qui semble "ignorer ses propres décisions" antérieures sur ce projet.
                Le Maroc avait entamé en août dernier les travaux de balisage de ce tronçon d'une longueur de 3,8 Km qui devrait traverser les territoires sahraouis sous contrôle du Front Polisario jusqu'à la frontière avec la Mauritanie.
                Le Conseil de sécurité qui s'est réuni vendredi à huis clos pour examiner la situation sécuritaire tendue qui prévaut dans cette zone sensible, s'est abstenu de faire une déclaration à la presse.
                Gerard Van Boheman, le président du Conseil de sécurité s'est contenté d'indiquer que l'organe onusien a été tenu informé de la situation à Elguergarat par Christopher Ross l'émissaire de Ban Ki-moon pour le Sahara Occidental et kim Bolduc, chef de la Minurso.
                Gérard Van Boheman a précisé que son pays, la Nouvelle Zélande, est préoccupé par cette situation qu'il dit suivre de près.
                Rejetant cette proposition, le représentant du Venezuela, Rafael Ramirez, a affirmé à la presse que "la Minurso n'a pas été créée pour construire des routes mais pour préparer le référendum du peuple sahraoui".
                Ban ki-moon a, de son côté, refusé de commenter la proposition de l’ONU.
                La situation sécuritaire dans la zone d'Alguergarat reste tendue, les deux camps ont maintenu leurs positions à environ 120 mètres les uns des autres.
                Les Nations Unies redoutent en effet "une reprise des hostilités, avec un risque d'implications régionales".
                Dans une note confidentielle transmise pour information au Conseil de sécurité le 28 août, le secrétariat général de l'ONU a affirmé que le Maroc a violé l'accord militaire numéro 1 en déployant des forces de sécurité dans cette zone sans avertir au préalable la Minurso. (SPS)


                Commentaire


                • #9
                  Le secrétariat général de l'ONU a proposé vendredi au Conseil de sécurité d'achever le goudronnage d'une route, reliant la zone tampon d'Elguergarat jusqu'à la frontière avec la Mauritanie, un projet que le Maroc veut réaliser en violation de l'accord de cessez-le-feu.
                  bref qd la brise fut venue, le maroc n'ayant pas pu finir sa route demanda à son ennemi ban ki moon de la bitumer à sa place gardez vous lui dit il, des m"chants polisario nous attendent au tournant de gargarate..

                  Commentaire


                  • #10
                    leftissi
                    Le Conseil de sécurité rejette une proposition de l'ONU sur un projet controversé dans les territoires sahraouis

                    New York, 10 sept 2016 (SPS) La majorité des membres du Conseil de sécurité, réunis vendredi à New York, ont rejeté la proposition de l'ONU d'achever un projet de construction d'une route traversant les territoires sahraouis, contesté par le Front Polisario.
                    Ce n'est pas une proposition de l'ONU,mais une proposition du Maroc pour faire avancer les travaux de la route par la MINURSO,la MUNIRSO ne peut pas prendre de décision sans l'accord du conseil de sécurité .

                    Remarquez le silence de la Mauritanie .
                    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

                    Commentaire


                    • #11
                      dans ce dossier,
                      le maroc s'envase complètement..
                      d'abord il annonce avoir déployé les FAR de l'autre côté de la frontière
                      ensuite il expliq que c des gendarmes pour nettoyer
                      après il évoq une route à bitumer (pour nettoyer ??)
                      après il fait appel à la minurso après l'avoir virée !!

                      c quoi le prochain acte ?

                      Commentaire


                      • #12
                        Ce n'est pas une proposition de l'ONU,mais une proposition du Maroc pour faire avancer les travaux de la route par la MINURSO,la MUNIRSO ne peut pas prendre de décision sans l'accord du conseil de sécurité .
                        je le disais déjà cet apres-midi sur un autre topic, je me cite:
                        en réponse à la Citation:Le maroc a achevé l'asphaltage de la route de guerguerat

                        je répondais:
                        Mais qu'est ce qu'il a achevé, le makhnéz ? il a plutôt consommé son humiliation et son affront. Au départ, le makhnéz voulait, par une manœuvre grotesque (qui lui est) coutumière de perfidie et de fourberie à grand renfort de propagande notamment sur le net, en traçant une route à travers le mur vers le sud jusqu'à la frontière mauritanienne, mais devant l'attitude ferme et déterminée du POLISARIO, il s'est contenté de s’arrêter devant le mur et jouer au vainqueur triomphant.

                        Commentaire


                        • #13
                          Le maroc a achevé l'asphaltage de la route de guerguerat
                          Il ne faut pas oublier que traditionnellement pour l'aïd el kébir, les ouvriers du bâtiment et du génie civil prennent de longues vacances, le temps de manger tranquillement leur mouton en famille qu'ils rejoignent quelques jours avant l'aid. ça doit être le cas pour ceux qui travaillent au goudronnage de cette route, donc la travaux vont forcément s'arrêter quelque temps. Bien sûr les polz vont fanfaronner qu'ils ont bloqué la route !

                          Commentaire


                          • #14
                            Le Conseil de sécurité rejette une proposition de l'ONU sur un projet controversé dans les territoires sahraouis
                            rectifions quelque peu le tir que la presse algérienne a repris en coeur
                            dont la source mère est l'APS et sa petite sœur sps.

                            La réalité ,
                            c'est le C.S qui a ignoré les complaintes du polisario , les propos alarmistes sur une reprise des hostilités (du bluff comme a l'accoutumée).

                            il a étouffé l'affaire car l'enjeux est bien plus important pour le Maroc que d'accorder un intérêt a une république fictive qui fanfaronne depuis Alger.

                            cette réalité,Alger par la presse tente de l'occulter par une diversion qui prête a sourire tellement que c'est grossier.

                            L'autre réalité c'est que vous avez embarrassé votre dévoué B.K.M et son envoyé Ross.

                            Vous leur avez demandé l'impossible celui d'arrêter le goudronnage par une supposé reprise des hostilités.
                            Le C.S ne l'a point gobé car ces pays ( pas les bouffons ) connaissent les limites de chacun des acteurs du conflits.
                            Il ne faut pas être expert pour savoir que les limites du polisario et de l'Agérie sont bien plus réduites que ceux du Maroc.
                            Dernière modification par manneke, 11 septembre 2016, 12h23.

                            Commentaire


                            • #15
                              mannenke,

                              tu fais le malin mais il suffit de lire l'interview de omar hilal..

                              il dit clairement que le maroc repousse la visite de denis ross
                              ce qui ressemble à une mesure de rétorsion..

                              la presse maroc dit que l'onu se retourne contre le maroc

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X