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Boumediene le mythe

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  • Boumediene le mythe

    vous remarquerez comment le chaffeur de boumédiene est habillé

  • #2

    ////////////////////

    Dernière modification par tawenza, 11 septembre 2016, 20h52.

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    • #3

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      • #4

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        • #5
          C'est grâce à lui que le chef de brigade a la prééminence sur le maire, le chef de secteur est une féodalité intouchable au chef lieu de Wilaya et que l'Algérie est gouvernée par des "Décideurs" et non pas par un gouvernement élu!

          En prenant le pouvoir par la force, il a fait de l'illégalité la norme, de l'assassinat politique la pratique de l'État et de la ruse une constante! Pour rappel, ce chacal n'a jamais tiré la moindre balle contre l'armée coloniale. Il a laissé cette exécrable tradition qui consiste en la pratique de la prise du pouvoir par la force et non pas suite à une mandature du peuple...


          La tradition du hold up est restée! et la dernière en date est le viol de la constitution pour le troisième mandat! ou est-ce le quatrième, j'ai arrêté de compter!

          Comme tu peux le constater:
          Nous cueillons les fruits amères de l'arbre que Boumedienne a planté!..

          Et t'en trouveras des abrutis qui croient encore en 2016 que Boumboum est un grand homme politique!oeilfermé
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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          • #6
            Les pères fondateurs de la révolution avaient pour principe la décision collégiale aux antipodes de ce qu'ils considéraient le mal que produisait le zaimisme incarné par Messali El Hadj. Ce principe de collégialité a-t-il réellement survécu pendant la révolution, où les luttes de leadership ont atteint leur paroxysme avec le conflit ouvert entre la délégation extérieur et intérieur de la révolution au moment du congrès de la Soumam par exemple, entre Messalistes et le FLN suite au coup de poignard infligé au nom de la suprématie du FLN, lors d'un accord historique d'union des forces nationales au Caire signe par le FLN, MNA, UDMA et les Oulema, en mai 1955, qui s'est soldé par l'arrestation des représentants de Messali par les services égyptiens, puis au sein du CCE ou Abane, le plus centraliste des anciens de l'OS, qui se voyait le leader politique de la révolution fut mis en minorité puis liquidé par ses pères, au moment où il avait annoncé son opposition frontale au CCE et où certains disent qu'il menait des négociations secretes avec la France par l'intermédiaire de Bourguiba, pour arriver à la direction des négociations d'Evian, non pas menée par le président du GPRA ancien centraliste, mais par le chef des 9 colonels qui ont dirigés la révolution à partir de 59. La crise de 62 n'est que la continuité de plusieurs crises de leadership qui a vu les ambitions de Krim Belkacem contrariées par les ambitions d'un autre camps, mais bien loin de toute représentativité démocratique, système de représentation politique à des années lumières de ce qui était la réalité politique issue de la révolution. Est ce que l'Algérie en sortant d'une guerre féroce avait les ressorts politiques pour engager des cycles supplémentaires de luttes politiques? Une question fondamentale, où certains y réponderont par la négative au vu de l'histoire politique récente du MTLD puis du FLN et des interférences étrangères, d'autres affirment qu'il fallait tenter le multi partisme quitte à vivre quelques années de surenchère politiciennes...

            Didouche Mourad avait prédit ce qui devait arriver à la révolution quand il disait à Boudiaf : "Toute révolution a un leader, et la révolution algérienne a Messali El Hadj. Si on le trahit, la révolution sera trahie, et ceux qui n'auront jamais rêvé de l'indépendance en cueilleront les fruits" ... Prédiction qui s'est avérée lumineuse quand même Boudiaf qui avait manoeuvré contre Messali à l'aube de la révolution déclarait à ses amis aux premières années de l'indépendance, que Didouche Mourad avait vu juste, que la société algérienne a besoin de s'identifier à un leader, et qu'il préfèrait un Messali à ceux qui ont pris le pouvoir en 62... La culture du coup d'état était bien présente au MTLD puis au FLN, et Benkhedda lui même qui la dénonce a été l'un des premiers artisans contre Messali, elle est co-substentielle à la politique diront certains, qu'ils affirment etre l'art des rapports de force, discours tout aussi présent au sein d'une opposition déboussollée aujourd'hui... Ces acteurs oublient que la politique est aussi l'art de dégager des consensus, de produire des contrats politiques dans l'intéret national, et non dans l'interet de quelques strapontins bien rémunérés...
            Dernière modification par ott, 12 septembre 2016, 10h35.
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              Le dictateur Boumediène est l'un des principaux architectes du régime politique pourri imposé aux Algériens par la terreur et la propagande après l'indépendance de notre pays. L'Algérie était ainsi passée d'un pays colonisé et réprimé par les criminels français à un pays colonisé et réprimé par des criminels algériens.

              Ce régime pourri a produit l'économie rentière toxique que fait stagner voire enfoncer l'Algérie depuis des décennies. Et ce même régime pourri a aussi produit l'extrémisme religieux qui a permis à un parti djihadiste et anti-démocratique de triompher aux élections.

              Au lieu de s'inspirer des pays développés de l'époque pour doter l'Algérie d'un Etat de droit et d'une constitution moderne, les Boumediène & cie avaient doté l'Algérie d'un régime pourri à l'irakienne, à la syrienne, à la soviétique...etc. Le mafieux zombie Bouteflika qui ne fait que végéter dans le grand luxe en abusant de l'argent public et s'accroche au pouvoir comme une sangsue, est ainsi le pur produit du dictateur Boumediène.

              Par contraste, les pères fondateurs des Etats-Unis s'étaient inspirés des pays européens développés de l'époque pour doter les Etats-Unis d'une constitution moderne et révolutionnaire pour l'époque (18e siècle). Et les premiers président des Etats-Unis n'étaient pas des assoiffés de pouvoir: Ils se contentaient d'un ou deux mandats de 4 ans avant de laisser la place au suivant.

              Si l'Algérie avait eu la chance d'avoir des "pères fondateurs compétents et visionnaires" comme ceux des Etats-Unis, notre pays serait actuellement très probablement une démocratie respectée à travers le monde et serait aussi la 1ère puissance économique d'Afrique.

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              • #8
                L'idée de considérer que la démocratie est synonyme de progrès économique est un sophisme. Les mouvements révolutionnaires n'ont rarement accouché de démocratie, le premier exemple est la révolution française, voir quasi toutes les révolutions armées qui n'ont jamais débouche sur des démocraties. En Afrique, les mouvements de libérations ont tous accouché de présidences prolongées, que ce soit dans les pays arabes, dans les pays d'Afrique de l'ouest sous influence française ou d'autres pays anglophones. Quant au développement, la Chine représente un cas de gouvernance assez singulier qui inspire beaucoup de monde en Algérie.

                Puisqu'on focalise sur la constitution, elle était en discussion autours des figures de la révolution, a l'exclusion des Messalistes et des communistes au sein de la constituante... Certains considèrent que la démission de ses membres suite au coup de force de Benbella a figé le processus institutionnel...

                Il est facile de reécrire l'histoire a sa guise. Personne ne peut affirmer ce qu'aurait été l'Algerie sous la présidence d'un Messali El Hadj, d'un Krim Belkacem, d'un Boudiaf, d'un Ait Ahmed, d'un Benkhedda... Et comment la primauté du militaire sur le politique aurait subsiste avec ces personnalités historiques... Probablement moins longtemps, mais personne ne peut predire les secousses qu'aurait vécu l'Algerie comme des pays comme la Turquie, le Grèce, le Portugal, l'Espagne qui ont vécu des coups d'etats avec des institutions beaucoup plus solides...
                Dernière modification par ott, 12 septembre 2016, 19h50.
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  le mythe de boumedienne , c'est juste notre exagération collectif des choses qui la créer...c'est l'amour qu'ont les algériens au fantasme collectif , c'est aussi le faite que nous avons cru etre un peuple devenus extraordinaire grâce a lui ...mais en réalité , il a fait des chose bien et des chose mal...il a fait comme il a pu avec ces moyen intellectuel , il a fait ce qu'il a fait pensant qu'il faisait bien pour le pays , il était de bonne fois ......mais comme dit dans la pièce de théâtre " babour ghreq" , il a mi du kerozéne dans le bateau croyant le faire volé ...il a eut des rêves et ces rêves ce sont transformées on cauchemar pour le pays....
                  tu tombe je tombe car mane e mane
                  après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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                  • #10
                    Envoyé par ott
                    L'idée de considérer que la démocratie est synonyme de progrès économique est un sophisme.
                    Je ne disais pas que la démocratie favorisait forcément le développement économique. La démocratie est avant tout un système qui permet de garantir des droits fondamentaux aux citoyens et l'égalité des citoyens, et permet aussi de mettre en place un Etat de droit avec une séparation claire des pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire).

                    Le développement économique peut être fortement favorisé par la démocratie, mais il dépend aussi et surtout du système économique choisi. Il se trouve que le capitalisme a été le meilleur système économique des 2 derniers siècles.

                    Comme l'illustre le tableau ci-dessous (Indice de la démocratie 2015), les pays les plus démocratiques du monde sont aussi parmi les plus développés du monde.

                    Envoyé par ott
                    Il est facile de reécrire l'histoire a sa guise.
                    Où est-ce que j'ai réécris l'histoire? Les faits sont les faits. Boumediène était non seulement un dictateur, mais il était aussi un ignorant. Il avait une formation religieuse et ne savait rien de la construction d'un Etat moderne. Il avait pris le pouvoir par la force et avait dirigé l'Algérie de la seule manière qu'il connaissait: par la répression et la brutalité.

                    Un président hautement qualifié peut avoir une influence énorme sur le destin du pays (Voir un exemple dans ce topic). L'Algérie a été malheureusement sabotée par des dictateurs incompétents et corrompus qui ne reculaient devant aucune bassesse pour rester au pouvoir.

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                    • #11
                      il a trop copié les Russes qui a été un mauvais model

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                      • #12
                        regardez les événements sanglants qui secouent les pays arabes,ne croyez vous pas que c'est l'unique résultat de la mauvaise politique et de la trés mauvaise gouvernance des chefs d'etats arabes qui ont sevit durant les années 70,80 et même 90??!

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                        • #13
                          @Nassim

                          La démocratie est la possibilité pour la population de diriger un pays, a travers une démocratie direct, système utopique a l'échelle d'une nation, ou a travers une démocratie représentative, système qui prévaut dans plusieurs pays, depuis bien des générations. Je reste convaincu que c'est le moins pire des systèmes, cependant, je questionne l'opportunité, la possibilité de son déploiement au lendemain de l'indépendance. La bonne gouvernance peut permettre le progrès économique, elle n'est pas garantie par la démocratie, et des exemples de bonnes gouvernance de système politiques autoritaires existent, la Chine, Singapour, cependant, elle est moins possible dans un système démocratique qui sanctionne a la fin du mandat. La démocratie est vertueuse quand elle permet de dégager des consensus, elle permet l'émergence d'une classe politique responsable, elle permet de l'alternance, elle permet une relative paix sociale, indispensable pour tout développement économique, elle l'est moins, vertueuse, quand elle devient populiste, quand elle est incapable de réagir a des périodes de crise, et de prendre des décisions impopulaire, quand elle favorise la satisfaction politique court termistes aux intérêts stratégiques d'une nation...

                          Les exemples de pays cités sont ceux qui ont mise sur la généralisation de l'éducation, l'émergence d'une classe moyenne, conditions d'une relative bonne pratique démocratique. Ce n'était pas la condition de l'Algerie en 1962. L'état de droit est favorise par un système démocratique, il n'en est pas le corollaire absolu. Il y a des exemples de manipulation politiques de la justice assez parlants dans des systèmes qu'on cité en exemple en terme de pratique démocratique. Idem pour le rôle et l'influence de l'argent, dans le bon fonctionnement democratique et celui de la justice, il y a des pratiques très contestables, du point de vu théorique...
                          Dernière modification par ott, 13 septembre 2016, 10h42.
                          Othmane BENZAGHOU

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                          • #14
                            La démocratie est la possibilité pour la population de diriger un pays, a travers une démocratie direct, système utopique a l'échelle d'une nation, ou a travers une démocratie représentative, système qui prévaut dans plusieurs pays, depuis bien des générations. Je reste convaincu que c'est le moins pire des systèmes, cependant, je questionne l'opportunité, la possibilité de son déploiement au lendemain de l'indépendance.
                            Je suis d'accord avec toi sur la question "de son déploiement au lendemain de l'indépendance",sauf que ce dictateur est resté 14 ans au pouvoir.
                            Il aurait pu préparer une transition démocratique non?Il a fait le contraire en assassinant les opposants et en emprisonnant ceux qui étaient a porté de main.
                            Donc le refus de préparer une transition démocratique était bel et bien voulu.

                            Il est responsable du désastre que le pays vit aujourd'hui,puisque a sa mort le système était tellement verrouillé par le parti unique qu'il ne pouvait que se produire le désastre actuel,la preuve son successeur le bourricot de Chadli a eu le toupet de répondre a une question sur le multipartismes que:
                            Le peuple n’est pas prêt.

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                            • #15
                              Le rôle du FLN avec Boumedienne n'était pas prépondérant. Il l'est devenu sous Chadli. Je ne suis pas partisan d'une époque que je n'ai pas vécu, et j'essaie un temps soit peu de contextualiser les choix de cette période, sans quoi, on ne tire pas les leçons du passé, et on fait des jugements hâtifs, et il me semble qu'une tentative d'ouverture a été amorcée par Boumedienne des 1976, quand il a consolide son pouvoir qui était conteste par des franges entieres de personnages historiques... Cette tentative d'ouverture a été timide, lors de la charte de 1976, puis avec un nouveau gouvernement forme de Lachraf a l'éducation, du passage de Belaid Abdesslam aux PME et de l'arrivée de Liaissine a l'industrie...

                              Son pouvoir était autoritaire et dogmatique, les virages qu'il a essayé de suivre des 1976 n'avaient pas eu le temps de se déployer, dans le cadre éducatif et économique et il est mort a l'âge de 46 ans... A sa mort, le FLN a déployé toute son "ingéniosité" ...
                              Dernière modification par ott, 13 septembre 2016, 14h10.
                              Othmane BENZAGHOU

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