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Algérie : Le “Clan d’Annaba” prépare l’après Bouteflika

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  • Algérie : Le “Clan d’Annaba” prépare l’après Bouteflika

    Face à l'emprise du clan Bouteflika sur le pays, le chef de l'état-major de l'armée algérienne, Ahmed Gaid Salah, et son entourage préparent l'avenir en forgeant de nouvelles alliances

    par Louise Dimitrakis - 11 septembre 2016


    Avec un Abdelaziz Bouteflika malade et de plus en plus absent sur la scène politique, l’échiquier politique algérien connaît en ce moment de nombreux bouleversements. Cet été, loin d’Alger et de ses chapelles politiques endormies par la torpeur estivale, un nouveau clan se compose petit à petit au sein du sérail algérien : le “Clan d’Annaba”.

    Son principal initiateur est le chef de l’état-major de l’armée algérienne, Ahmed Gaid Salah. Et son principal porte-parole s’appelle Baha Eddine Tliba, député et richissime homme d’affaires qui a fait fortune dans plusieurs projets immobiliers réalisés notamment en association avec Adel Gaïd Salah, le fils aîné d’Ahmed Gaid Salah. Ce dernier a chargé Tliba de convier de nombreuses personnalités nationales et des acteurs influents dans le monde des affaires pour organiser des conciliabules dans l’une des résidences que possèdent les deux hommes à Annaba, au nord est du pays. L’objectif affiché est d’étudier tous les scénarios de l’après Bouteflika. Des discussions animées ont été menées dans le but de nouer des alliances stratégiques.

    Saadani convoité

    Officieusement, le vieux général de l’armée algérienne se sent très menacé par la montée en puissance de la famille Bouteflika qui règne sur l’Algérie sans aucun partage surtout depuis le départ leur adversaire historique ; le général Toufik, l’ancien patron du DRS. De nombreuses informations ont circulé laissant entendre que le vieux général sera prochainement prié de quitter ses fonctions puisque les Bouteflika n’auraient plus besoin de cet allié encombrant ciblé par de nombreuses critiques. Pour Gaid Salah et ses protégés, comme Tliba ou Mohamed El-Ghazi, ministre du gouvernement de Sellal, l’urgence est de trouver un plan d’action pour “protéger nos arrières” au cas où des voix hostiles au sein du clan présidentiel des Bouteflika cherchent à les éliminer définitivement de l’arène politique.

    Mais pour se protéger d’une telle menace, le “clan d’Annaba” a besoin d’un allié de poids. Et les émissaires de Gaïd Salah ont travaillé durement cet été pour persuader Amar Saâdani, le chef du FLN, de se joindre à leurs réunions clandestines. Sur la sellette au FLN, Amar Saâdani se sent lui aussi en danger car il pourrait ne plus servir à grand chose aux Bouteflika après le départ de leur ennemi juré le général Toufik. Amar Saâdani s’est donc déplacé à Annaba pour écouter Gaïd Salah et ses acolytes. Il a pris note de leur demande d’alliance sans fournir, toutefois, une réponse définitive.

    Le suspens bat encore son plein et Saâdani attend de voir ce que la rentrée sociale et politique lui réserve. Quoi qu’il en soit, “le clan d’Annaba” a réussi à faire bouger les lignes en envoyant un message clair aux autres “barons” du clan présidentiel : “la transition de l’après Bouteflika ne se fera pas sans nous”. Reste à savoir si les “parrains” de ce clan auront suffisamment les reins solides pour résister au tsunami politique qui risque de s’abattre sur l’Algérie lorsque le Président Abdelaziz Bouteflika tirera définitivement sa révérence.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Ahmed Gaid Salah. Et son principal porte-parole s’appelle Baha Eddine Tliba,
    Deux hommes de poids. De très grand poids.

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    • #3
      Je dirais même des poid lourds de la politique bachi...
      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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      • #4
        Saadani convoité
        FLN/ Saâdani plus que jamais dans l’œil du cyclone

        Amar Saâdani est de nouveau sur la sellette. Le secrétaire général du FLN est cerné de toute part et tout porte à croire qu’il est lâché de partout, y compris de la part des hautes sphères du pouvoir.

        Un communiqué, signé par une centaine de hauts cadres du FLN, dont des députés et des membres du Comité central, a été rendu public samedi matin. Il demande aux militants «sincères de barrer la route à l’actuelle direction du parti que dirige Amar Saâdani.

        Le procédé n’est pas nouveau. Mais c’est pour la première fois depuis que l’opposition au SG du FLN s’exprime ouvertement et que des noms des signataires sont mentionnés dans un communiqué. On y trouve, en plus des militants de base, des parlementaires, des membres du Comité central et surtout d’anciens moudjahidines. Du “beau monde” que réunit une seule ambition : changer la tête du FLN.

        Pour ne rien arranger à la situation de Saadani, l’initiative d’anciens combattants va poursuivre après l’aïd. C’est ce que confirme Zohra Drif-Bitat, l’une des signataires de l’appel du mois d’août dernier. « Nous restons toujours mobilisés pour le même objectif. Il y a eu la période des vacances, notre initiative sera relancée après l’Aïd », affirme l’ancienne vice-présidente du Conseil de la nation au site TSA.

        Les opposants à Saâdani sont allés jusqu’à appeler à la rescousse Abdelkader Hadjar. L’ambassadeur d’Algérie à Tunis est connu, en effet, pour ses nombreuses implications dans les révolutions de palais connues par son parti. Il était parmi les responsables les plus en vue lors de la mise à l’écart de Ali Benflis de la tête du FLN en 2004. Et malgré l’éloignement géographique et ses responsabilités qui lui imposent d’observer un silence total sur des questions politiques, Hadjar a toujours œuvré en coulisses lorsqu’on le sollicite pour un coup de force.

        Pour l’instant, il faut patienter que l’aïd passe. C’est probablement la dernière «trêve» pour Saâdani –qui se trouve en Arabie saoudite- à la tête du FLN lui qui entame son… quatrième mois de « congé».
        Algàrie-Focus

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        • #5
          Son principal initiateur est le chef de l’état-major de l’armée algérienne, Ahmed Gaid Salah. Et son principal porte-parole s’appelle Baha Eddine Tliba,
          Baha Eddine Tliba (vise-president de l’APN),

          La relève est assurée, merci Bouteflika,

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          • #6
            c'est sérieux ce titre, apprendre à peser lourd?

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            • #7
              c'est sérieux ce titre, apprendre à peser lourd?
              J’ai eu la même réaction en trouvant cette image sur net, je ne saurais confirmer son authenticité,
              La source : le journal satirique El Menchar.

              Reste que ce Tbila est un vrai voyou, il a traité en pleine séance un autre deputé « d’ handicapé » tout en le menaçant ,

              Grave dérapage de Baha Eddine Tliba à l’APN : Insultes et menaces !!!




              Mercredi 22 juin. Baha Eddine Tliba, député FLN et vice-président de l’APN, s’adresse à Lakhdar Benkhelaf du parti El Adala. Le ton est sérieusement menaçant : « Je te verrai après, à l’extérieur de l’hémicycle », avant de le traiter d’ « handicapé ». La scène se déroule à l’APN en pleine plénière consacrée à l’examen du projet de loi régissant les relations entre le gouvernement et le Parlement. Comme d’autres témoins, Larbi Ould Khflifa a assisté à toute la scène, sans broncher. Il s’est contenté de préciser que les insultes ne seront pas mentionnées dans le PV de la séance.
              Dernière modification par sako, 11 septembre 2016, 21h22.

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              • #8
                B. E. T

                A l' apn on le designe par ses initiales B E T de là a faire un racourçi (bete) ce serai faire preuve de cruaute a la veille de l'aid et la symbolique de cette animal sacre qu'est le mouton

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                • #9
                  Du Clan de Oudja au Clan de Annaba, de la Peste au Choléra. Avec le trio Gaid Salah, Tliba et Saadani l’Algérie va sombrer définitivement. Rabi Yastar, tout es possible en Algérie.
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                  • #10
                    taille : 12xl

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                    • #11
                      Le clan d’Alger doit arrêter de gesticuler.Non content d'avoir envoyer Boudiaf se faire tuer a Annaba,voila qu'un magouilleur pour être poli qui protège la mafia au pouvoir se sent menacé,et dire que certains gobe cette farce,se sert de Annaba pour jouer la victime,la place manque a Alger?
                      Toufik a été éjecté sans l'aval du gros?
                      C'est vrai que le pays n'a aucun problème économique,la sécurité règne dans le pays,etc....
                      Bande de c^^^.

                      Sinon saha aidkoum.

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                      • #12
                        Franchement, je ne sais plus quoi penser....Moi qui pensait que le régionalisme est fini en Algérie.

                        Que fait le clan de Kabylie ou celui de l'Aurès?

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                        • #13
                          Du Clan de Oudja au Clan de Annaba,
                          Gaid Salah n'est pas annabi et le goinfre est un soufi.
                          My will is strong,it's my won't that is weak.

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                          • #14
                            taille : 12xl
                            Lol...regarde bien la photo du post numero 5.Le goinfre est assis sur 3 chaises.
                            My will is strong,it's my won't that is weak.

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