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Les "redresseurs" du FLN peuvent-ils sauver l’Algérie ?

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  • Les "redresseurs" du FLN peuvent-ils sauver l’Algérie ?

    Face à la catastrophe imminente, de nombreux Algériens tentent de redresser le cap. Pourront-ils y arriver avant que leur pays soit irrémédiablement embourbé dans les dettes et les cycles de compressions qui humilieront son peuple ?

    Forte de 40 millions de citoyens, l’Algérie est tellement en marge de la mondialisation qu’elle ne peut profiter de ses avantages. Le groupe de 14 moudjahidine et les "redresseurs" du Front de libération nationale (FLN) qui suivent Abderrahmane Belayat ont donc dénoncé les actions des dirigeants du pays et commencent à faire des émules. Leur appel à délivrer le FLN, et du coup l’Algérie, vient d’être rejoint par 63 autres personnes qui voient bien l’injustice devenir la règle dans leur pays. Ces individus qui vont du simple militant jusqu’au politicien ont ceci de différents des autres Algériens qu’ils sont prêts à s’investir a changer pour le mieux leur pays riche, mais peuplé de pauvres. Ils visent à le libérer "de la bande des lobbies d'argent, des opportunistes et des aventuriers qui ont transformé le FLN en un commerce fructueux".

    Ils auront fort à faire pour purifier ce parti des intrus qui le détournent des idéaux du 1er Novembre. Si les signataires en appellent au chef de l'État, Abdelaziz Bouteflika, pour qu’il les soutienne, ils ne devraient pas avoir de grands espoirs en ce sens. Abderahmane Belayat qui idéalise le président aura fort à faire pour le désolidariser du camp des profiteurs puisqu’ils sont partout dans son environnement. Ces lobbies d'argent et opportunistes se sont agglutinés aux familles dirigeantes de l’Algérie et c’est d’eux qu’ils tirent leurs commerces fructueux. Le gouvernement Bouteflika protège ces vautours de tout reproche et de la moindre poursuite.

    Cette protection des profiteurs par le pouvoir est évidente dans l’interdiction du film "Vote off" qui n’a pas pu être présenté aux 14es Rencontres cinématographiques de Béjaïa du 3 au 9 septembre. S’il n’a pas reçu de visa culturel pour sa projection, c’est que ce documentaire a été fait pendant le mois qui précède les élections de 2014 où s’activaient ces profiteurs pour s’assurer de l’élection de Bouteflika. Quand la commission de visionnage a déclaré que le film comporte des contenus portant atteinte aux symboles de l’État et de sa souveraineté, c’est eux qu’elle cachait.

    Le ministre de la Culture a sûrement raison de dire qu’il n’est à aucun moment intervenu dans la programmation de ce film. Les régimes corrompus aiment à perdre leurs détracteurs dans les détails des règlements tordus qu’ils créent pour dissimuler leurs motifs. Si le film de Fayçal Hammoum avait présenté une version fausse de la réalité, c’est sur cette base qu’il aurait été dénoncé.

    Dans cette élection, le président Abdelaziz Bouteflika était déjà lourdement hypothéqué par la maladie. Il a été élu pour un 4e mandat alors qu’il était dans impossibilité à se déplacer par ses propres moyens à la suite d’un AVC qui l’avait fait admettre d’urgence à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris. Le jeune réalisateur algérien utilise sa caméra pour présenter le point de vue du peuple et la vraie valeur de leur droit de vote. La jeunesse algérienne désabusée et abstentionniste est donc montrée au moment du scrutin présidentiel. Le refus d’un visa d’exploitation pour ce documentaire de 81 minutes produit par Thala Films est un cas de censure illégitime et flagrante qui nie les acquis du 1er Novembre.

    "Vote Off" est un document historique qu’il faudra conserver pour les générations futures. Non seulement pour l’Algérie, mais aussi pour le monde. Un tel dédain de la démocratie est si exceptionnel dans la cohorte des pays qui s’en réclament, que cette situation doit être bien documentée. Dire que ce film comporte des contenus portant atteinte aux symboles de l’État et de sa souveraineté vient à dire qu’il est trop dangereux pour être présenté en Algérie. Cette action vient d’ailleurs appuyer fortement les propos du film et laisse supposer que sa dangerosité vient de sa véracité.

    Cela peut être considéré comme un compliment au réalisateur Fayçal Hammoum qui respectait les idéaux du 1er Novembre en le faisant. Le réalisateur est dans son droit de déclarer qu’il s’agit là d’un cas flagrant de censure. "Vote off" n’est en rien un film partisan. Son "tort" semble être d’avoir donné la parole à une jeunesse qui est la première victime des profiteurs, les mêmes que dénoncent les redresseurs de l’Algérie.

    Pour leur part, ces redresseurs et leurs émulent savent que la démocratie, la vraie démocratie, est le meilleur rempart contre l'extrémisme violent, comme le dit si bien le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel. Une protection que n’offre pas le gouvernement algérien de par sa corruption généralisée. Cette vraie démocratie existe dans le respect des droits et des libertés individuelles, de l'État de droit, du pluralisme politique, de la tolérance et du dialogue. C’est ce que veut Abdelkader Messahel et ce que visaient les idéaux du 1er Novembre.

    Comme le dit la directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch, Sarah Leah Whitson, au lendemain de la condamnation de Mohamed Tamalt, la liberté d'expression ne sera jamais garantie en Algérie tant qu'un poème mis en ligne sur Facebook risque de valoir deux ans de prison.

    Michel Gourd
    Le Matin
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Les "redresseurs" du FLN peuvent-ils sauver l’Algérie ?
    il veux mieux redresser Said boutflika et sa bande
    dz(0000/1111)dz

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    • #3
      dz(0000/1111)dz

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      • #4
        Tous ceux qui après l'indépendance se sont cachés, illégitimement, derrière le sigle histoire du F.LN. pour perdurer dans le pouvoir corrompus, on mangé avec les loups et pleuré hypocritement avec le berge...Et toute ces lourdeurs dans leurs discours, extrémement, hypocrite n'a fait qu'enfoncer le pays dans le marécage où il est aujourd'hui. Et les, soi-disant, rédresseurs du FLN ne sont en fin de compte que la photocopie floue des autres bandits qu'on veut remplacer pour la soupe.
        Dernière modification par rosierbelda, 13 septembre 2016, 16h30.
        " C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attends jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

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        • #5
          La question est si j'ai bien compris :Est ce que le FLN peut sauver l'Algérie ?
          La réponse est oui, il peut la sauver du FLN, s'il pouvait s'auto- dissoudre et se sacrifier pour le bien du pays. Ce parti fondé par des révolutionnaires progressistes à fini dans les mains de conservateurs passéistes qui s'adaptent à tous les pouvoirs et concilient avec tous les mouvements réactionnaires que algerie à vu se propager tout au long de sa descente aux enfers.
          Le FLN après Boumėdiene s'est courbé devant l'économie de bazar, fait sien la culture de rapine, devenu le prolongement des baatho-islamistes et permis à des trafiquants de drogue et d'import-import de constituer l'armée de réserve de l'oligarchie qui nous vendra au plus offrant.
          Ah oui ! S'il pouvait dans un dernier baroud d'honneur nous débarrasser de lui, il sauverait l'Algérie et les algériens.

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          • #6
            La réponse est oui, il peut la sauver du FLN, s'il pouvait s'auto- dissoudre et se sacrifier pour le bien du pays.
            je pence que partis du FLN jeux son rôle de pluralisme démocrate comme tout les autres partis politique algérien il ne prend aucune responsabilité sur la faiblisse de l'opposition
            dz(0000/1111)dz

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            • #7
              Il est sûr que l'homme peut changer et du coup changer son avis et je pourrais ou plutôt aimerais leur faire confiance. Des fois, l'homme (du FLN) pour espérer gagner son combat pourrait s'approprier des causes justes comme moyens d'arriver à ses fins. Je parle au conditionnel.

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