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(Agence Ecofin) - Le président sud-africain Jacob Zuma a remboursé ce lundi 12 septembre près de 500 000 euros à l’Etat, apprend-on dans un communiqué de la présidence. « Le président Zuma a versé la somme de 7 814 155 rands (480 000 euros) à la Banque centrale sud-africaine, comme l’avait ordonnée la Cour Constitutionnelle dans l’affaire de sa résidence privée de Nkandla » peut-on lire dans le communiqué.
Le Nkandlagate ou affaire dite du Nkandla, est une affaire de corruption dans laquelle il est reproché à Zuma le détournement des fonds publics pour la rénovation de sa résidence privée dans son village natal de Nkandla, dans la province du KwaZulu-Natal (est). Ces travaux avaient été réalisés en 2009 pour un montant total de 216 millions de rands (20 millions d’euros) payés avec de l’argent public. Le motif du chantier était « d’améliorer la sécurité du bâtiment ».
Mais en 2014, un rapport de la médiatrice de la République, Thuli Madonsela avait révélé que le président sud-africain a tiré des avantages personnels considérables de ces travaux. En effet, il a fait construire une piscine, un enclos à bétail, des financements qui ne pouvaient relever de la sécurité du Chef de l’Etat.
Les partis d’opposition s’étaient alors emparés de l’affaire et avaient saisi la Cour constitutionnelle, réclamant le remboursement intégral des dépenses engagées. En mars dernier, la plus haute instance judiciaire du pays lui avait demandé de rembourser 480 000 euros, une somme qui correspond aux frais de construction de la piscine et de l’enclos à bétail.
Réélu en 2014 pour un deuxième mandat de 5 ans, Jacob Zuma, est contesté par l’opposition qui l’accuse de corruption, de népotisme et de gaspillage de deniers publics. Il est empêtré dans plusieurs scandales d’abus de biens sociaux. Son parti l’ANC, parti historique de l’ex-président Nelson Mandela a enregistré son plus bas record aux dernières élections municipales depuis son accession au pouvoir en 1994 avec moins de 54% des voix. Quatre grandes métropoles dont le Cap, Nelson Mandela Bay, Pretoria, et Johannesburg, jadis contrôlées par l’ANC, sont passées aux mains de l’opposition.
Le Nkandlagate ou affaire dite du Nkandla, est une affaire de corruption dans laquelle il est reproché à Zuma le détournement des fonds publics pour la rénovation de sa résidence privée dans son village natal de Nkandla, dans la province du KwaZulu-Natal (est). Ces travaux avaient été réalisés en 2009 pour un montant total de 216 millions de rands (20 millions d’euros) payés avec de l’argent public. Le motif du chantier était « d’améliorer la sécurité du bâtiment ».
Mais en 2014, un rapport de la médiatrice de la République, Thuli Madonsela avait révélé que le président sud-africain a tiré des avantages personnels considérables de ces travaux. En effet, il a fait construire une piscine, un enclos à bétail, des financements qui ne pouvaient relever de la sécurité du Chef de l’Etat.
Les partis d’opposition s’étaient alors emparés de l’affaire et avaient saisi la Cour constitutionnelle, réclamant le remboursement intégral des dépenses engagées. En mars dernier, la plus haute instance judiciaire du pays lui avait demandé de rembourser 480 000 euros, une somme qui correspond aux frais de construction de la piscine et de l’enclos à bétail.
Réélu en 2014 pour un deuxième mandat de 5 ans, Jacob Zuma, est contesté par l’opposition qui l’accuse de corruption, de népotisme et de gaspillage de deniers publics. Il est empêtré dans plusieurs scandales d’abus de biens sociaux. Son parti l’ANC, parti historique de l’ex-président Nelson Mandela a enregistré son plus bas record aux dernières élections municipales depuis son accession au pouvoir en 1994 avec moins de 54% des voix. Quatre grandes métropoles dont le Cap, Nelson Mandela Bay, Pretoria, et Johannesburg, jadis contrôlées par l’ANC, sont passées aux mains de l’opposition.
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