Non-alignés : L’Algérie et le Venezuela privent le Maroc de la présidence du comité politique
La réunion du Mouvement des non-alignés (MNA) s’est ouverte aujourd’hui au Venezuela au niveau des experts. Alger s’est opposée à la candidature du Maroc pour la présidence du comité politique du MNA. Et c’est Caracas, l'autre grand allié du Polisario, qui en a tiré les dividendes. Explications.
La 17e session des pays du Mouvement des non-alignés (MNA) s’est ouverte aujourd’hui sur fond de clash entre le Maroc et l’Algérie, soutenue par le Venezuela qui s’oppose à la volonté du royaume de se porter candidat à la présidence du comité politique du MNA.
Dans une répartition bien ordonnée des rôles entre les deux alliés, c’est Alger qui a pris la tête de l’opposition tandis que Caracas en a récolté les fruits. Le Venezuela a bénéficié des avantages du règlement interne du MNA qui accorde dans pareils cas la présidence de tous les comités au pays organisateur. Caracas a ainsi hérité sans coup férir de la présidence du comité politique de la réunion.
Le Maroc avait déjà cédé à une demande algérienne en 2014
Omar Hilale, le représentant du Maroc à la réunion du Mouvement des non-alignés, s’est plié au dictat de cette règle interne. Dans son intervention devant les délégués des 120 Etats du MNA, l’ambassadeur a eu l’occasion de défendre le bien-fondé de la candidature du royaume, mettant en exergue le respect du principe de la rotation. Il a également fait remarquer que depuis la création du MNA en 1961, le Maroc n’a jamais assuré la présidence d’une instance de l’organisation internationale.
Et de rappeler que Rabat, lors de la réunion du Mouvement des non-alignés à Alger en mai 2014, avait retiré sa candidature à la présidence du comité politique au profit de l’Equateur suite à une demande des responsables algériens. S’agit-il là d’une erreur de calcul de la part de la diplomatie marocaine, révélée au grand public deux ans après sa commission, ou d’un simple cadeau à un nouveau pays ami de la région sud-américaine qui venait juste d’annoncer le retrait de sa reconnaissance de la « RASD » ?
Source: site marocain
La réunion du Mouvement des non-alignés (MNA) s’est ouverte aujourd’hui au Venezuela au niveau des experts. Alger s’est opposée à la candidature du Maroc pour la présidence du comité politique du MNA. Et c’est Caracas, l'autre grand allié du Polisario, qui en a tiré les dividendes. Explications.
La 17e session des pays du Mouvement des non-alignés (MNA) s’est ouverte aujourd’hui sur fond de clash entre le Maroc et l’Algérie, soutenue par le Venezuela qui s’oppose à la volonté du royaume de se porter candidat à la présidence du comité politique du MNA.
Dans une répartition bien ordonnée des rôles entre les deux alliés, c’est Alger qui a pris la tête de l’opposition tandis que Caracas en a récolté les fruits. Le Venezuela a bénéficié des avantages du règlement interne du MNA qui accorde dans pareils cas la présidence de tous les comités au pays organisateur. Caracas a ainsi hérité sans coup férir de la présidence du comité politique de la réunion.
Le Maroc avait déjà cédé à une demande algérienne en 2014
Omar Hilale, le représentant du Maroc à la réunion du Mouvement des non-alignés, s’est plié au dictat de cette règle interne. Dans son intervention devant les délégués des 120 Etats du MNA, l’ambassadeur a eu l’occasion de défendre le bien-fondé de la candidature du royaume, mettant en exergue le respect du principe de la rotation. Il a également fait remarquer que depuis la création du MNA en 1961, le Maroc n’a jamais assuré la présidence d’une instance de l’organisation internationale.
Et de rappeler que Rabat, lors de la réunion du Mouvement des non-alignés à Alger en mai 2014, avait retiré sa candidature à la présidence du comité politique au profit de l’Equateur suite à une demande des responsables algériens. S’agit-il là d’une erreur de calcul de la part de la diplomatie marocaine, révélée au grand public deux ans après sa commission, ou d’un simple cadeau à un nouveau pays ami de la région sud-américaine qui venait juste d’annoncer le retrait de sa reconnaissance de la « RASD » ?
Source: site marocain
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