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Le président américain Barack Obama réunira vendredi son équipe de sécurité nationale, dont le secrétaire d’Etat John Kerry et le secrétaire à la Défense Ashton Carter, pour faire le point sur l’accord américano-russe en Syrie, selon des responsables américains jeudi.
La réunion doit permettre à l’administration américaine d’accorder précisément ses violons sur cet accord négocié par le secrétaire d’Etat John Kerry, sous le regard sceptique du Pentagone.
Trois jours après l’entrée en vigueur de l’accord, les responsables américains estiment que le cessez-le-feu en gros est respecté, même si la cessation des hostilités n’est pas «parfaite», selon les mots du porte-parole du département d’Etat Mark Toner.
Mais ils dénoncent le blocage de l’aide humanitaire destinée à la population assiégée d’Alep, dans le nord du pays, alors que l’accord prévoyait un accès humanitaire sans entrave et durable.
«A l’heure qu’il est, les camions qui pourraient acheminer de l’aide vitale attendent du mauvais côté de la frontière (turco-syrienne). Et cela relève de la responsabilité directe du régime et de ses bienfaiteurs à Moscou», a tonné jeudi le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest.
Le ministère syrien des Affaires Etrangères avait indiqué «le refus de l’entrée d’aide humanitaire à Alep, spécialement de la part du régime turc, sans coordination avec le gouvernement syrien et l’Onu». Ceci en raison des tensions entre les deux pays surtout suite à l’offensive turque baptisée «Bouclier de l’Euphrate» dans le nord de la Syrie.
Moscou de son côté accuse les Américains de ne pas remplir leurs engagements, en ne faisant pas assez pression sur les «rebelles syriens» pour qu’ils prennent leurs distances avec les terroristes.
«L’opposition modérée parrainée par les Etats-Unis a augmenté le nombre de ses attaques sur les quartiers résidentiels», a déclaré jeudi un porte-parole du ministère russe de la Défense.
Les partisans de l’accord à Washington estiment qu’il faut saisir la moindre chance pour faire cesser les combats. L’administration américaine doit également faire le point sur les relations avec ses partenaires de la coalition contre le groupe terroriste, qui se sont plaints de ne pas être tenus informés des tractations avec les Russes.
«Il nous semble qu’entre alliés on peut parfaitement se donner des informations», a ainsi grincé jeudi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault.
Source : agences et rédaction
La réunion doit permettre à l’administration américaine d’accorder précisément ses violons sur cet accord négocié par le secrétaire d’Etat John Kerry, sous le regard sceptique du Pentagone.
Trois jours après l’entrée en vigueur de l’accord, les responsables américains estiment que le cessez-le-feu en gros est respecté, même si la cessation des hostilités n’est pas «parfaite», selon les mots du porte-parole du département d’Etat Mark Toner.
Mais ils dénoncent le blocage de l’aide humanitaire destinée à la population assiégée d’Alep, dans le nord du pays, alors que l’accord prévoyait un accès humanitaire sans entrave et durable.
«A l’heure qu’il est, les camions qui pourraient acheminer de l’aide vitale attendent du mauvais côté de la frontière (turco-syrienne). Et cela relève de la responsabilité directe du régime et de ses bienfaiteurs à Moscou», a tonné jeudi le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest.
Le ministère syrien des Affaires Etrangères avait indiqué «le refus de l’entrée d’aide humanitaire à Alep, spécialement de la part du régime turc, sans coordination avec le gouvernement syrien et l’Onu». Ceci en raison des tensions entre les deux pays surtout suite à l’offensive turque baptisée «Bouclier de l’Euphrate» dans le nord de la Syrie.
Moscou de son côté accuse les Américains de ne pas remplir leurs engagements, en ne faisant pas assez pression sur les «rebelles syriens» pour qu’ils prennent leurs distances avec les terroristes.
«L’opposition modérée parrainée par les Etats-Unis a augmenté le nombre de ses attaques sur les quartiers résidentiels», a déclaré jeudi un porte-parole du ministère russe de la Défense.
Les partisans de l’accord à Washington estiment qu’il faut saisir la moindre chance pour faire cesser les combats. L’administration américaine doit également faire le point sur les relations avec ses partenaires de la coalition contre le groupe terroriste, qui se sont plaints de ne pas être tenus informés des tractations avec les Russes.
«Il nous semble qu’entre alliés on peut parfaitement se donner des informations», a ainsi grincé jeudi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault.
Source : agences et rédaction