Tweet
Les exportations marocaines vers la Russie ont explosé, à croire Miriem Bensalah, la patronne de la CGEM. L’ambition est même de porter les échanges entre les deux pays à dix milliards de dollars.
Pour la patronne des patrons, « les exportations marocaines ont été multipliées par 12 en quinze ans sur le seul axe agricole » tandis qu’« une progression palpable » vers l’échange de produits à plus forte valeur ajoutée est constatée. « Si nous avons réussi de telles progressions, nous pouvons aisément imaginer l’évolution des échanges dans divers secteurs comme l’industrie, les BTP, l’énergie et les mines, la pêche, l’agroalimentaire et le tourisme », a-t-elle noté. Et d’ajouter: « C’est dans l’investissement et le co-investissement industriel que nous allons consacrer ce nouveau modèle de partenariat stratégique entre le Maroc et la Russie ». Une déclaration qui fait écho à celle faite en mars par d’Abdelkader Lachheb, l’ambassadeur du Maroc en Russie, selon laquelle les entreprises russes sont intéressées pour investir au Maroc dans l’énergie, l’électricité, la prospection pétrolière ou encore l’industrie paramédicale.
La hausse prévue des échanges entre les deux pays reste cependant insuffisante selon Mohamed Boussaid, le ministre de l’Économie, qui était également présent à ce forum. Pour le ministre, bien que le Maroc soit le premier partenaire économique de la Russie en Afrique, « le volume des échanges entre les deux pays demeure en deçà des aspirations ». Cette situation pourrait bien s’améliorer. Car à en croire le secrétaire d’État et vice-ministre russe de l’Industrie et du commerce Viktor Evtoukhov, présent lors de cette rencontre, « les deux pays ambitionnent de porter le volume annuel de leurs échanges commerciaux à 10 milliards de dollars ». Le « capital politique substantiel (cumulé durant les six derniers mois) doit être exploité pour développer les relations économiques », a-t-il ajouté. Selon lui, plusieurs projets vont être examinés lors de ce forum. Il indique que le comportement des investisseurs russes vis-à-vis des opportunités qu’offre le Maroc change qualitativement.
À noter que le Maroc et la Russie avaient signé plusieurs accords et mémorandums d’entente touchant différents domaines, lors de la visite de SM le Roi Mohammed VI à Moscou en mars. Toutefois, il faut rappeler que la balance commerciale entre les deux pays reste largement déficitaire pour le Maroc. La Russie exporte vers le Maroc du pétrole (60 %), du fer, du soufre, de l’engrais et des produits chimiques. Quant au royaume, il importe principalement des produits agricoles et agroalimentaires.
Tel quel
Pour la patronne des patrons, « les exportations marocaines ont été multipliées par 12 en quinze ans sur le seul axe agricole » tandis qu’« une progression palpable » vers l’échange de produits à plus forte valeur ajoutée est constatée. « Si nous avons réussi de telles progressions, nous pouvons aisément imaginer l’évolution des échanges dans divers secteurs comme l’industrie, les BTP, l’énergie et les mines, la pêche, l’agroalimentaire et le tourisme », a-t-elle noté. Et d’ajouter: « C’est dans l’investissement et le co-investissement industriel que nous allons consacrer ce nouveau modèle de partenariat stratégique entre le Maroc et la Russie ». Une déclaration qui fait écho à celle faite en mars par d’Abdelkader Lachheb, l’ambassadeur du Maroc en Russie, selon laquelle les entreprises russes sont intéressées pour investir au Maroc dans l’énergie, l’électricité, la prospection pétrolière ou encore l’industrie paramédicale.
La hausse prévue des échanges entre les deux pays reste cependant insuffisante selon Mohamed Boussaid, le ministre de l’Économie, qui était également présent à ce forum. Pour le ministre, bien que le Maroc soit le premier partenaire économique de la Russie en Afrique, « le volume des échanges entre les deux pays demeure en deçà des aspirations ». Cette situation pourrait bien s’améliorer. Car à en croire le secrétaire d’État et vice-ministre russe de l’Industrie et du commerce Viktor Evtoukhov, présent lors de cette rencontre, « les deux pays ambitionnent de porter le volume annuel de leurs échanges commerciaux à 10 milliards de dollars ». Le « capital politique substantiel (cumulé durant les six derniers mois) doit être exploité pour développer les relations économiques », a-t-il ajouté. Selon lui, plusieurs projets vont être examinés lors de ce forum. Il indique que le comportement des investisseurs russes vis-à-vis des opportunités qu’offre le Maroc change qualitativement.
À noter que le Maroc et la Russie avaient signé plusieurs accords et mémorandums d’entente touchant différents domaines, lors de la visite de SM le Roi Mohammed VI à Moscou en mars. Toutefois, il faut rappeler que la balance commerciale entre les deux pays reste largement déficitaire pour le Maroc. La Russie exporte vers le Maroc du pétrole (60 %), du fer, du soufre, de l’engrais et des produits chimiques. Quant au royaume, il importe principalement des produits agricoles et agroalimentaires.
Tel quel
Commentaire