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Décès de Abdelhak Bouattoura: une pénurie de cliché radio a concouru à une double erreur de diagnostic

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  • Décès de Abdelhak Bouattoura: une pénurie de cliché radio a concouru à une double erreur de diagnostic

    La famille du journaliste inhumé ce jeudi en présence d’une grande foule est décidée à poursuivre les responsables d’un faux diagnostic qui a fait perdre au malade des heures décisives pour le secourir.

    Deux services d’urgence distincts de deux centres hospitalo-universitaires distincts à Alger se sont trompés sur l’origine des symptômes de coliques intestinales que présentait Abdelhak Bouattoura.

    Le ministre de la santé, des populations et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, présent au cimetière de Garidi jeudi, a, lors d’un échange avec des journalistes présents, démenti tout erreur médicale dans le secteur public de la santé. Les faits recueillis par Maghreb Emergent auprès de la famille du défunt sont sans équivoques.

    Un premier loupé à l’hôpital Birtraria

    Le dimanche 11 septembre à la mi-journée, Abdelhak Bouattoura, 61 ans, journaliste au long cours de la presse algérienne, est pris de douleur à l’abdomen. Il est transporté au service d’urgence l’hôpital Djillali Belkhenchir (Ex Birtraria) à El Biar.

    L’équipe médicale procède à un simple examen clinique sans imagerie, diagnostic une « constipation » et prescrit du Debrida, et des anti-douleurs. Les douleurs se poursuivent et l’état général de Abdelhak Bouattoura se dégrade en début de soirée. Cette fois, c’est aux urgences médico-chirurgicales de Mustapha Bacha qu’il est transporté par sa famille.

    Quatre images sur le même cliché

    A son retour à la maison vers minuit, l’ancien journaliste d’Algérie Actualité a été condamné à une mort certaine, mais il ne le sait pas encore. Le médecin urgentiste de garde qui l’ausculte à l’hôpital Mustapha Bacha passe à côté d’un tableau manifeste d’occlusion intestinale avec perforation et début de péritonite.

    Il demande un ASP (radio de l’abdomen sans préparation), mais le radiologue de service est contraint de prendre quatre images sur le même cliché radio. Il explique, désolé, à l’accompagnateur du malade, qu’il y a une pénurie de clichés et qu’il est obligé de les économiser en consacrant un seul cliché par patient. La conséquence est dramatique.

    L’urgentiste n’a pas de plan global sur toute la largeur d’un seul cliché. Il ne voit pas le début d’envahissement de l’abdomen par le liquide purulent signe d’un empoisonnement en cours, ni les signes de souffrance de l’intestin grêle en début de nécrose. Il confirme le premier diagnostic de l’hôpital Birtraria, et redonne une ordonnance quasi-identique avec du Duphalac pour débloquer le transit intestinal.

    Des erreurs de protocole à la chaîne

    Un éminent professeur de médecine présent mercredi soir à la veillée chez la famille Bouattoura au Télemny, s’est dit « atterré par le nombre d’infractions au protocole médical » dans le cas de la prise en charge du patient.

    Le médecin urgentiste sur le vu de l’état général du malade « aurait dû le mettre en observation » et aller rechercher l’avis du médecin chirurgien pour une autre lecture du cliché radio et pour un complément d’examen. Pour ce professeur, « il est incroyable que ce médecin interniste ait pris seul la décision de renvoyer » Bouattoura à la maison.

    « Le plus probable est qu’à la veille de l’Aïd, il a dû manquer un élément dans l’équipe chirurgicale, ce qui peut expliquer qu’elle n’a pas été sollicitée pour un avis décisif ». L’enquête que revendique la famille du défunt journaliste devrait permettre de mieux comprendre ce qui s’est passé ce soir-là aux urgences de Mustapha Bacha.

    Trop tard

    La suite a été une inexorable chute dans les limbes. Abdelhak Bouattoura a souffert encore durant plusieurs heures la nuit chez lui. « Son teint a changé, il sentait ses forces le quitter » raconte Fadéla son épouse.

    Le bon diagnostic tombe un peu avant huit heures du matin à la clinique privée Al Azhar. Ecographie et analyses du sang annoncent le pire. La propagation de l’infection dans l’abdomen a touché les reins. Pronostic vital désespéré. Dans l’heure qui suit, le patient entre pour cinq heures dans le bloc opératoire. Les 36 heures suivantes sa tension ne remonte jamais au-delà de 5. Il est emporté le mercredi matin par une septicémie.
    Source Al Huffington Post
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    Voila pourquoi il vont se soigner à Paris ou Genève!!!oeilfermé
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      Allah yarham les hôpitaux sont de fauheurs de la mort des CHOUKACABRA les médecins le personnelles hospitaliers sont impuissants face a se manque de matériels l'état dépense des sommes faramineuses pour se soigner et pour la construction de leurs compte en suisse est ailleurs est les braves gens tombent comme des mouches .

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      • #4
        Massa el khir ^^

        Une péritonite se diagnostique par écho machi l'ASP ...
        Et puis yahlil le medecin de garde qui n'a pas d'écho à sa disposition et un nombre de cliché limité, sinon s'il le refuse à un jeune vers le petit matin car le nombre est consommé, il se fait tabasser oeilfermé

        Tout est à refaire dans notre systéme ...

        Rabi yerahmou ou iwessa3 3alih nchallah
        Les erreurs ne se regrettent pas, elles s'assument ..
        La peur ne se fuit pas, elle se surmonte ..
        L'amour ne se crie pas, il se prouve.

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        • #5
          L'origine de la péritonite non précisée,on ne peut dire que la pénurie de clichés à retardé le diagnostic qu'en cas de rupture d'un organe creux, comme une perforation gastrique sur ulcère. L'épanchement aérien dans un péritoine libre- sans adhérences - net sur l'ASP - confirme le diagnostic et l'urgence chirurgicale .

          L'examen du défunt par deux urgentistes de suite qui n'ont pas retenu de ventre chirurgical et les suites dramatiques sont pour un cas clinique difficile .
          La péritonite installée , le diagnostic est clinique. La palpation du ventre Les examens , scanner, écho et sang confirment et orientent le diagnostic.

          Pour savoir une idée précise du cas , l'autopsie et le résumé de l'opération subie sont nécessaires.
          Dernière modification par KHORE, 17 septembre 2016, 20h37.

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          • #6
            Khore avec un cliché bien fait on pouvait poser le diagnostic d'occlusion et préciser meme son siège avec la loi d’arrêt des matières et des gaz !
            Les erreurs ne se regrettent pas, elles s'assument ..
            La peur ne se fuit pas, elle se surmonte ..
            L'amour ne se crie pas, il se prouve.

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            • #7
              Voila pourquoi il vont se soigner à Paris ou Genève!!!
              sans cité les lobbys pharmaceutique de Blanchiment d'argent
              dz(0000/1111)dz

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              • #8
                Khore avec un cliché bien fait on pouvait poser le diagnostic d'occlusion et préciser meme son siège avec la loi d’arrêt des matières et des gaz !

                Effectivement le cliché de l'ASP bien fait montre dans la majorité des cas les images aériques des anses distendues en amont de l'occlusion. Il existe des cas plus complexes où les clichés sont moins probants.

                Dans notre cas il n'est pas question d'occlusion mais de péritonite. Si tu as un adulte qui perfore un diverticule, du Meckel au sigmoidien l'ASP peut être moins utile que l'examen clinique. Un ventre de bois est une urgence majeure.

                Ventre ouvert et lésion précisée , le geste chirurgical doit être adapté. Le mieux étant l'ennemi du bien.

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                • #9
                  Khore

                  Il existe des cas plus complexes où les clichés sont moins probants.
                  oui surtout dans le cas de prise de cliché en position couché, là ça ne sert vraiment à rien !

                  Dans notre cas il n'est pas question d'occlusion mais de péritonite.
                  Si d'occlusion compliquée de péritonite, ça veut dire que l'occlusion était tellement serrée qu'il a fini par perforer, ça arrive !
                  Les erreurs ne se regrettent pas, elles s'assument ..
                  La peur ne se fuit pas, elle se surmonte ..
                  L'amour ne se crie pas, il se prouve.

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                  • #10
                    Deux services d’urgence distincts de deux centres hospitalo-universitaires distincts à Alger se sont trompés sur l’origine des symptômes de coliques intestinales que présentait Abdelhak Bouattoura.
                    Les symptômes d'une péritonite ou 'd'occlusion intestinales ne se limitent pas aux douleurs !!!

                    Une simple palpation de l’abdomen est nécessaire pour la diagnostiquer,la radiographie ou le scanner ne sont nécessaires que pour l’opération chirurgicale .
                    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                    • #11
                      Aarrou

                      Non la palpation n'est pas suffisante .. une appendicite peut te donner le meme tableau clinique surtout avec les variations anatomiques

                      Pour l'occlusion, le tableau peut etre incomplet et ne se résume qu'aux douleurs
                      Les erreurs ne se regrettent pas, elles s'assument ..
                      La peur ne se fuit pas, elle se surmonte ..
                      L'amour ne se crie pas, il se prouve.

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                      • #12
                        C'est quoi une péritonite???? Inflammation du péritoine !!1

                        Donc il y a forcement les symptômes de l’inflammation .

                        J'ai du mal a concevoir qu'un médecin urgentiste limite son diagnostique a ..................................une colique .
                        "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                        • #13
                          Ils ont parlé d'un début de péritonite ...

                          ensuite pour une péritonite l'abdomen est dur comme du bois, il se défend donc y a que la douleur à ce stade !
                          et pas l'inflammation qui regroupe les 4 signes (rougeur, douleur, chaleur et oedme) ce n’est pas de ça qu'on parle là !
                          Les erreurs ne se regrettent pas, elles s'assument ..
                          La peur ne se fuit pas, elle se surmonte ..
                          L'amour ne se crie pas, il se prouve.

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