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Airbus, détrôné par Boeing, plonge dans le rouge en 2006

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  • Airbus, détrôné par Boeing, plonge dans le rouge en 2006

    Les déboires de l'A380 en 2006 ont plombé les ailes de EADS et si Boeing sable le champagne Airbus fait grise mine et se tourne vers l'avenir qu'il se souhaite meilleur. En attendant le titre a clôturé à la baisse.

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    Airbus détrôné par Boeing en nombre de commandes en 2006, devrait pour la première fois de son histoire finir l'année passée dans le rouge et plomber sa maison mère EADS, en raison des retards de l'A380 et de charges liées à un plan de redressement censé donner naissance à un "nouvel Airbus".

    EADS a prévenu mercredi qu'Airbus réalisera probablement un résultat d'exploitation "négatif sur l'ensemble de l'exercice", en raison notamment des charges exceptionnelles "liées à des compensations accordées à certains clients".

    L'avertissement a pris par surprise les marchés mercredi matin, avant que le constructeur n'annonce 790 commandes nettes d'avions l'an dernier, cédant ainsi son titre de n° 1 mondial des commandes, pour la première fois depuis 2000, à son rival américain (1.044 commandes en 2006).

    A la Bourse de Paris, le titre EADS a clôturé en baisse de 2,84% à 25,01 euros, dans un marché en recul de 0,53%.

    Selon EADS, des charges exceptionnelles "liées à des compensations accordées à certains clients, des dépréciations d'actifs ou des impacts financiers de +Power 8+ (le plan de restructuration d'Airbus, ndlr)" seront finalement inscrites de manière anticipée dans les comptes 2006, au lieu de 2007.

    "Des coûts supplémentaires non planifiés sur l'A380 pourraient également être reconnus", a averti EADS, qui s'attend désormais à un résultat annuel proche de l'équilibre. D'après EADS, qui publiera ses résultats annuels le 9 mars, "la contribution positive estimée des autres divisions (Eurocopter, espace, défense, avions de transport militaire) devrait à peu près contrebalancer" la perte d'Airbus.

    Confronté à d'importants problèmes de production, l'avionneur a dû admettre l'an dernier que l'avion géant A380, destiné à briser le monopole du Boeing 747, serait livré avec près de deux ans de retard.

    En conséquence, EADS, qui prévoyait début 2006 de générer un bénéfice d'exploitation annuel d'au moins 3,2 milliards d'euros, a abandonné cet objectif en octobre, en prévenant que les déboires d'Airbus affecteraient ses comptes à hauteur de 4,8 milliards d'euros d'ici 2010.

    Le patron d'Airbus, Louis Gallois, également coprésident exécutif d'EADS, a voulu relativiser mercredi ce flot de mauvaises nouvelles, et a promis le prochain re-décollage.

    "Les retards de l'A380 (...) ont été un choc majeur", a-t-il reconnu lors d'une conférence de presse. "Surmonter les retards, lancer l'A350, développer l'A400M et nos efforts de recherche et développement, tout cela a lourdement impacté le résultat 2006", dans un contexte de dollar faible pénalisant la compétitivité du groupe, a reconnu M. Gallois.

    Mais sur le plan commercial, "2006 a été la meilleure année de notre histoire pour les livraisons et la deuxième meilleure année pour les commandes", a-t-il souligné.

    Airbus a livré 434 appareils l'an dernier pour un chiffre d'affaires d'environ 26 milliards d'euros. Il mise cette année sur 440 à 450 appareils livrés.

    "2007 sera l'année d'un tournant, la naissance d'un nouvel Airbus", a promis M. Gallois, avec la mise en oeuvre du plan de restructuration Power8, destiné à économiser 2 milliards d'euros par an à l'horizon 2010 et dont les détails seront annoncés en février.

    Ce plan, qui prévoit une vaste réorganisation industrielle et "des réductions d'emplois" selon le numéro deux d'Airbus Fabrice Brégier, sera "difficile mais juste et équitable vis-à-vis de tous les pays participants", a assuré M. Gallois.

    Par AFP

  • #2
    La vive concurrence que se livrent les deux géants est un facilitateurs des délocalisations
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    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      LEs retards de l'A380 annoncés n'ont pas eu d'impact sur les autres avions d'airbus mais malheureusement une mauvaise gestion mediatique de la crise a créé les annulations de commande en chaine...et Boeing n'a pas raté l'occasion!
      Le problème du plan de "reorganisation" d'airbus, est qu'il ne concerne pas seulement les differentes filliales, mais aussi le reseau de sous traitants qui gravite autour de chaque filliale et qui forme un bassin d'activité regional qui ne pourra pas se reorganiser, ca a deja des consequences desastreuses sur les PME/PMI des maintenant!
      win ze yes need ze no to win again ze no

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