Tweet
Le président du Sénat Gérard Larcher reçoit pour deux jours son homologue algérien Abdelkader Bensalah dans le cadre du premier grand forum parlementaire entre le Sénat et le conseil de la Nation algérienne.
Signé en septembre 2015 lors de la visite de Gérard Larcher à l’ambassade de France d’Alger, ce protocole a pour objectif de créer de véritables échanges politiques et économiques entre les deux pays. « Cette visite marque un élan nouveau dans nos relations » a déclaré devant la presse Gérard Larcher, qui a fait part de son « très, très grand plaisir » de recevoir son homologue algérien.
Le président du Sénat a souligné à la presse l’importance de cette visite, la première d’Abdelkader Bensalah en tant que président du conseil de la nation, la Chambre haute du parlement algérien, et le rôle majeur que pourrait jouer ces deux Chambres dans les relations entre les deux pays, qui restent compliquées plus de 50 ans après l’indépendance de l’Algérie. « Cette rencontre marque la contribution à la diplomatie parlementaire aux relations entre nos deux pays. La relation de diplomatie parlementaire ne se substitue pas pour moi à la diplomatie d’Etat, et d’Etat à Etat. Elle l’approfondit, l’intensifie et, j’ose le dire, l’humanise, au travers des rapports personnels ».
Coopération économique et sécuritaire
Les deux présidents ont déclaré vouloir renforcer leur coopération dans la lutte contre le terrorisme, notamment à travers une collaboration plus importante entre les services de renseignement et un contrôle plus accru des frontières. Les deux pays veulent également mettre en place des programmes de coopération de développement économique et social et politiques pour mettre en place un système de déradicalisation efficace.
« Dans la lutte contre le terrorisme (…) le Sénat est pleinement conscient du rôle de l’Algérie, et pour reprendre une formule du ministre algérien des Affaires étrangères, l’Algérie est exportatrice nette de stabilité, que ce soit au Mali, en Libye ou dans le cadre de la coopération apportée à nos amis communs de la Tunisie », affirme Gérard Larcher.
La coopération devra également se renforcer dans le domaine économique. Gérard Larcher espère la mise en place d’un « partenariat ambitieux » fondé sur des stratégies de co-développement sur le long terme. La relance d’un dialogue intra-méditerranéen sera aussi au sujet des discussions. Il se fondera sur des cadres existants, notamment le 5+5, qui réunit 5 pays occidentaux dont la France et les 5 pays de l’Union du Maghreb arabe. « La Méditerranée nous sépare, mais elle nous réunit aussi. (…) Je pense que nos deux assemblée peuvent jouer un rôle moteur de cette ambition retrouvée ».
Public Senat
Signé en septembre 2015 lors de la visite de Gérard Larcher à l’ambassade de France d’Alger, ce protocole a pour objectif de créer de véritables échanges politiques et économiques entre les deux pays. « Cette visite marque un élan nouveau dans nos relations » a déclaré devant la presse Gérard Larcher, qui a fait part de son « très, très grand plaisir » de recevoir son homologue algérien.
Le président du Sénat a souligné à la presse l’importance de cette visite, la première d’Abdelkader Bensalah en tant que président du conseil de la nation, la Chambre haute du parlement algérien, et le rôle majeur que pourrait jouer ces deux Chambres dans les relations entre les deux pays, qui restent compliquées plus de 50 ans après l’indépendance de l’Algérie. « Cette rencontre marque la contribution à la diplomatie parlementaire aux relations entre nos deux pays. La relation de diplomatie parlementaire ne se substitue pas pour moi à la diplomatie d’Etat, et d’Etat à Etat. Elle l’approfondit, l’intensifie et, j’ose le dire, l’humanise, au travers des rapports personnels ».
Coopération économique et sécuritaire
Les deux présidents ont déclaré vouloir renforcer leur coopération dans la lutte contre le terrorisme, notamment à travers une collaboration plus importante entre les services de renseignement et un contrôle plus accru des frontières. Les deux pays veulent également mettre en place des programmes de coopération de développement économique et social et politiques pour mettre en place un système de déradicalisation efficace.
« Dans la lutte contre le terrorisme (…) le Sénat est pleinement conscient du rôle de l’Algérie, et pour reprendre une formule du ministre algérien des Affaires étrangères, l’Algérie est exportatrice nette de stabilité, que ce soit au Mali, en Libye ou dans le cadre de la coopération apportée à nos amis communs de la Tunisie », affirme Gérard Larcher.
La coopération devra également se renforcer dans le domaine économique. Gérard Larcher espère la mise en place d’un « partenariat ambitieux » fondé sur des stratégies de co-développement sur le long terme. La relance d’un dialogue intra-méditerranéen sera aussi au sujet des discussions. Il se fondera sur des cadres existants, notamment le 5+5, qui réunit 5 pays occidentaux dont la France et les 5 pays de l’Union du Maghreb arabe. « La Méditerranée nous sépare, mais elle nous réunit aussi. (…) Je pense que nos deux assemblée peuvent jouer un rôle moteur de cette ambition retrouvée ».
Public Senat