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Les conditions officielles de l’Europe pour le Plan Marshall en Tunisie

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  • Les conditions officielles de l’Europe pour le Plan Marshall en Tunisie

    busi********


    Lecture Zen 14publié le 20/09/2016 10:36

    Le Parlement européen a émis le 14 septembre à Strasbourg une résolution sur les relations de l'Union avec la Tunisie dans le contexte régional actuel. Cette résolution vient d’être rendue publique et mise à jour hier, lundi 19 septembre. Elle compte 70 points qui touchent les réformes politiques et les institutions, le développement économique et social, la sécurité et la défense, la mobilité la recherche, l’éducation et la culture.
    A la lecture des points, on voit quelles sont les « conditions » (le mot n’est pas mentionné, raisons diplomatiques obligent) pour l’exécution d’un Plan Marshall en Tunisie. L’Union européenne va carrément dans les détails de certains sujets, comme par exemple la nécessité d’abroger l’article 230 relatif à l’homosexualité, de réformer le CSP ou encore de réformer les services du renseignement en Tunisie.

    Ce que l’on constate de prime abord est que le Parlement européen ne parle pas de révolution en Tunisie. En aucun moment, le mot « révolution » n’est évoqué. On parle juste de manifestations populaires de masse en 2011.
    Quant à la résolution, elle se présente sous la forme d’un document d’une bonne quinzaine de pages qui revient en 70 points sur les principaux sujets qui devraient être traités rapidement par la Tunisie et/ou par l’Union européen pour leurs relations d’avenir et en vue d’aider la Tunisie à mieux dépasser son étape de transition actuelle.
    La résolution du Parlement européen part du principe, et ceci est mentionné dès le tout premier point, que la Tunisie constitue l'un des pays prioritaires de la politique européenne de voisinage de l'Union et que le processus de transition démocratique pacifique en Tunisie a valeur d'exemple dans le monde arabe. Sa consolidation est donc cruciale pour la stabilité de l'ensemble de la région et, partant, pour la sécurité en Europe.

    En 70 points, on voit donc ce que le Parlement européen préconise de faire et de ne pas faire pour que l’on puisse dépasser cette crise. Un point de vue strasbourgeois qui n’engage naturellement la Tunisie en rien, mais parions que ces 70 points seront exécutés à la lettre par nos dirigeants. Il est vrai, qu’en dépit de l’ingérence apparente, il y a beaucoup de bon sens dans la réforme ou l’abrogation de plusieurs textes de loi.

    Certaines recommandations du Parlement européen risquent cependant de heurter un pan de l’opinion publique comme ce point 16 qui préconise de réformer le code pénal et, en particulier, d'en abroger l'article 230, qui sanctionne l'homosexualité par une peine d'emprisonnement de trois ans et est contraire aux principes constitutionnels de non-discrimination et de protection de la vie privée.

    D’autres se distinguent par leur ambiguïté comme le point 16 qui regrette la forte polarisation au sein de l'Instance vérité et dignité et fait observer que la croissance et la réconciliation nationale ne devraient pas être des priorités contradictoires. La présidente de l’IVD, grande et unique responsable de cette polarisation au sein de l’IVD, est pourtant une grande amie (pour ne pas dire salariée) de l’Europe et ses institutions.

    D’autres points arrivent à surprendre les observateurs les plus avisés comme ce point 24 qui se félicite que la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) ainsi que son successeur, l'Autorité de la communication audiovisuelle (ACA) bénéficieront d'une aide de l'Union au titre de l'actuel programme d'appui à la réforme des médias, doté de 10 millions d'euros. Une ACA qui n’existe pas encore…
    D’autres points enfin vont satisfaire amplement la masse citoyenne à l’instar des points 61 et 62 relatifs à l’octroi des visas et de la mobilité des personnes, notamment les entrepreneurs, les étudiants et les chercheurs.

    Le parlement européen se montre carrément sensible aux doléances d’une large partie des Tunisiens en adoptant les points 68 et 69 recommandant l’usage de l’arabe par les institutions européennes et particulièrement la délégation de l’Union en Tunisie.
    Dans son ensemble, la résolution du Parlement européen peut être considérée à elle seule comme un véritable programme politique d’un candidat à la présidentielle. Exécutée à la lettre, cette résolution placera la Tunisie et ses citoyens dans le train des pays développés avec des relations bien privilégiées avec l’Europe.
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

  • #2
    Résolution du Parlement européen du 14 septembre 2016 sur les relations de l'Union avec la Tunisie dans le contexte régional actuel

    Le parlement européen,
    – vu l'article 8 du traité sur l'Union européenne,
    – vu le rapport final de la mission d'observation électorale de l'Union sur les élections législatives et présidentielles en Tunisie en 2014,
    – vu le rapport du haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme intitulé "La situation des prisons en Tunisie – Entre les standards internationaux et la réalité", publié en mars 2014, et les déclarations de responsables du ministère tunisien de la justice,
    – vu le cadre unique d'appui pour l'appui de l'Union à la Tunisie pour la période 2014-2015, prorogé par modification de la décision de la Commission jusqu'à la fin de 2016,
    – vu sa résolution du 9 juillet 2015 sur la révision de la politique européenne de voisinage,
    – vu la communication conjointe au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions du 18 novembre 2015 sur le réexamen de la politique européenne de voisinage,
    – vu la signature par la Tunisie, le 1er décembre 2015, d'un accord d'association pour la recherche et l'innovation au titre du programme Horizon 2020,
    – vu sa résolution du 25 février 2016 sur l'ouverture de négociations pour un accord de libre-échange entre l'Union européenne et la Tunisie,
    – vu sa position du 10 mars 2016 sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil sur l’instauration de mesures commerciales autonomes d’urgence en faveur de la République tunisienne,
    – vu l'entrée en vigueur, le 19 avril 2016, du règlement (UE) 2016/580 du Parlement européen et du Conseil du 13 avril 2016 concernant l’instauration de mesures commerciales autonomes d’urgence en faveur de la République tunisienne
    – vu la recommandation du Conseil d'association UE-Tunisie du 17 mars 2015 relative à la mise en œuvre du plan d'action UE-Tunisie (2013-2017) et le communiqué conjoint du Conseil d'association UE-Tunisie du 18 avril 2016,
    – vu le plan stratégique de développement 2016-2020 de la Tunisie,
    – vu l'article 52 de son règlement,
    – vu le rapport de la commission des affaires étrangères (A8-0249/2016),

    A. considérant que la Tunisie constitue l'un des pays prioritaires de la politique européenne de voisinage de l'Union;
    B. considérant que le processus de transition démocratique pacifique en Tunisie a valeur d'exemple dans le monde arabe et que sa consolidation est cruciale pour la stabilité de l'ensemble de la région et, partant, pour la sécurité en Europe;
    C. considérant que le prix Nobel de la paix a été attribué en 2015 au Quartet du dialogue national tunisien pour "sa contribution décisive à la construction d'une démocratie pluraliste en Tunisie";
    D. considérant que la Tunisie fait face actuellement à une situation socioéconomique difficile, mais aussi à des problèmes de sécurité principalement liés à la situation en Libye; que le tourisme, qui constitue un élément essentiel de l'économie tunisienne, est gravement touché par ces circonstances et par les attentats terroristes dont le pays a été la cible;
    E. considérant que l'économie tunisienne est très dépendante des investissements étrangers, du tourisme et de l'exportation de produits vers l'Union, et qu'elle ne peut prospérer que si la démocratie peut continuer de se développer;
    F. considérant que le manque d'emplois et de débouchés a été l'une des principales raisons des manifestations populaires de masse de 2011 et que la population connaît encore de nombreuses difficultés au quotidien, comme en témoigne le taux de chômage élevé des jeunes;
    G. considérant la nécessité de développer un réel partenariat tenant compte des intérêts des populations des deux rives de la Méditerranée et visant notamment à réduire les inégalités sociales et régionales en Tunisie;
    H. considérant qu'avec la fin du régime de Ben Ali et la consolidation du processus démocratique, l'Union pourrait améliorer le dialogue politique avec la Tunisie en tenant davantage compte des intérêts et des priorités de cet important partenaire en vue de réaliser l'objectif de stabilité;
    I. considérant que l'Union et ses États membres doivent demeurer déterminés à œuvrer avec le peuple et le gouvernement de Tunisie à promouvoir leurs intérêts communs, notamment dans les domaines du commerce, de l'investissement, du tourisme, de la culture et de la sécurité;
    J. considérant qu'un dialogue tripartite a été instauré, dans le cadre de l'organisation des sous-commissions, entre les autorités, les acteurs de la société civile et les représentants de l'Union en Tunisie;
    K. considérant que la liberté de la presse et la liberté de publication sont des éléments essentiels d'une société ouverte, libre et démocratique;
    L. considérant que la Tunisie a sensiblement contribué à faciliter la conclusion d'un accord entre les parties au conflit en Libye;
    M. considérant que l'instabilité en Libye et ses retombées représentent une grave menace pour la stabilité de la Tunisie et de l'ensemble de la région; considérant que l'accueil par la Tunisie d'un nombre important de Libyens déplacés qui fuient l'instabilité et les violences dans leur pays pose des difficultés sur le plan de la situation intérieure et des infrastructures;
    N. considérant que la Tunisie a été la cible de plusieurs attentats ces dernières années; que la Tunisie est un partenaire incontournable de l'Union dans la lutte contre le terrorisme;
    O. considérant qu'un nombre alarmant de jeunes Tunisiens sont recrutés par le groupe État islamique, et que l'absence de perspectives et la stagnation économique contribuent à rendre les jeunes de plus en plus sensibles à l'appel des groupes extrémistes;
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

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    • #3
      suite ici

      http://www.businessXXXXXnews.com.tn/...ie,525,67111,3
      "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
      Johann Wolfgang von Goethe

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      • #4
        salam! les europeens sont tres malins ils savent que la tunisie va devenir laic,pour ne pas dire plus dans tres peu de temps l union europeen ne fait que les aides et les accompagnes a laisser tomber l islam qui ne sera bientot plus religion d etat!

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        • #5
          La petite Tunisie ingrate tourne encore le dos à l'Algérie sur le dos de laquelle elle s'est pourtant sucrée durant des années. On verra bien si les européens seront aussi généreux que l'ont étés vos frères algériens ya nakiri lehssane.
          Tu peux développer? On aimerait savoir c’est quoi cet Ihssane dont tu parles? Les Algériens font des dons pour la Tunisie?

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          • #6
            L’Union européenne va carrément dans les détails de certains sujets, comme par exemple la nécessité d’abroger l’article 230 relatif à l’homosexualité,

            Magnifique exemple d'impérialisme culturel ....après ils s'étonnent que les jeunes veuillent prendre les armes

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            • #7
              Alykoum salam

              Je ne suis pas proche des frères musulmans , j'ai une autre philosophie de l'islam politique mais comme je constate que pour l'instant la société n'est pas prête ,je soutien donc ce courant comme une étape vers un mieux ....un jour
              Tu devine que je suis pas non plus proche de ta vision , exclure le peuple du choix de son destin ne me semble ni islamique ni même humain
              La Tunisie a le même problème que l'Algérie et le Maroc , une élite carnivore et athée capable de tout pour rester au pouvoir , y compris organiser des faux attentats pour semer le trouble dans la population
              Cette méthode de terrorisme pédagogique n'a pas marché en Algérie ...elle ne fonctionnera pas en Tunisie non plus
              Ils traumatisent la société pour un temps mais la seconde vague du tsunami viendra tôt ou tard , le temps que les peuples développent de nouvelles stratégies !!

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              • #8
                Quand les shouyoukhs disent que la démocratie est Kufr ce n'est pas pour rien
                Bien sûr qu'ils ne le disent pas pour rien. Ils le disent pour prendre le pouvoir pour eux-même.

                El Houkm lilah, le pouvoir n'appartient pas au peuple
                Et ces shouyoukhs veulent se substituer à dieu et prendre le pouvoir si j'ai bien compris. Ils se sont autoproclamés représentants d'Allah sur terre.



                Désolé mais ces shouyoukhs sont des tarés qui ont trouvé d'autres tarés qui croient en leurs débilités.

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                • #9
                  La petite Tunisie ingrate tourne encore le dos à l'Algérie sur le dos de laquelle elle s'est pourtant sucrée durant des années.
                  sucré comment ?

                  ne me dis pas que tu penses au touristes dz qui vont en Tunisie ???

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